Chapitre 5

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Je fus réveillée par une masse qui me roula dessus puis l'instant d'après j'étais par terre. Je grognai et me relevai péniblement.

-Charlotte t'abuses!, grognai-je en poussant la concernée qui venait de me prendre ma place dans mon lit.

Je regardai mon réveil qui indiquait 10h, je me résolu donc à me lever définitivement. J'entrai dans la douche et en ressorti 20 minutes plus tard la peau rougie mais l'esprit toujours ensommeillé. La gueule de bois c'est vraiment pas mon truc.

Charlotte dormait encore et la connaissant, elle ne se réveillerai pas avant midi. J'avais donc le temps de sortir m'aérer un peu. Je descendis dans l'espoir de trouver une boulangerie ouverte, celle de ma rue étant fermée le dimanche. Cette petite balade me ramena chez moi 1h plus tard avec des croissants pour l'ingrate qui dormait dans mon lit et une baguette.

Je tapai le code et montai les escaliers, arrivée devant ma porte, je cherchai mes clés en me débattant avec mon gros gilet qui, bien qu'étant ultra confortable, n'est pas super pratique lorsque qu'on a les mains prises.

J'entendis un léger rire derrière moi ce qui me fit sursauter. C'était encore lui, il était là dans mes escaliers à me regarder avec son espèce de sourire en coin.

-Besoin d'aide peut-être?

-Euh, oui, non! Non merci c'est bon, bafouillai-je.

-T'es partie bien vite hier soir, reprit-il.

-Ah euh, oui j'étais fatiguée et ma pote était bourrée.

-Dommage, je pense que Areno aurait bien pris son numéro, me lança-t-il avec un clin d'oeil.

Sa remarque me fit sourire, je levai les yeux vers lui et ancrai mon regard dans le sien. Mon dieu que ses yeux chocolats étaient beaux en vrai. De tout L'Entourage, c'était Nekfeu que je préférais, j'aimais sa façon de raper, sa façon de se dévoiler dans ses couplets et en plus, il était vraiment craquant.

Il dû remarquer que je m'étais perdu dans la contemplation de ses yeux puisqu'il détourna le regard et s'humidifia les lèvres. Je secouai la tête pour reprendre mes esprits et me tournai vers la serrure pour enfoncer mes clés.

-Je t'intimide c'est ça?

Je me retournai ébahie.

-Pardon?

-Dès qu'on se retrouve en face, tu fuis. J'en déduis que je t'intimide.

-Pas du tout, lui répondis-je avec un rire gênée.

-J'ai trouvé, tu veux pas que ton petit secret se sache. C'est ça?

-Quel secret?, lui demandai-je en essayant d'empêcher le rouge de me monter aux joues.

-Tu la fais à qui tu veux mais pas à moi, miss 1995, me dit-il avec un clin d'oeil.

-Ca a pas changé depuis hier soir, je vois toujours pas de quoi tu..

Je fus coupée par la sonnerie de mon téléphone, qui n'avait pas changé depuis la dernière fois. La chanson « La suite » de 1995 retentit donc dans la cage d'escalier et je vis un sourire s'étirer sur le visage du rapeur qui avait reconnu sa chanson.

Je me dépêchai d'éteindre mon téléphone et adressai un sourire gêné à Ken avant de me retourner rapidement pour entrer dans mon appartement.

-Heeeey voisine!, entendis-je derrière moi alors que je m'apprêtais à enclencher la poignée. Je levai les yeux au ciel, ayant reconnu la voix de Flav'. Qu'est-ce que tu fou encore là mec?

-Ah rien, je disais juste bonjour à notre nouvelle amie, mais je vais y aller, lui répondit Ken.

Puis s'approchant de moi, il me glissa à l'oreille:

-Je garderai ton petit secret, mais tu me dois quelque chose.

Je le regardai descendre les escaliers, figée, j'assimilai petit à petit ce qu'il venait de me dire.

Antoine interrompis ma réflexion:

-C'est dommage que vous soyez partis si vite hier soir! J'espère que ta pote va mieux.

-Ah oui, t'en fais pas, c'est juste qu'elle tient pas très bien l'alcool!, lui répondis-je en riant. Elle va dormir jusqu'à midi et après ça ira mieux!

La porte s'ouvrit sur mes derniers mots et Charlotte apparue emmitouflée dans ma couette, le visage encore ensommeillé.

-Ah bah t'es là, je t'ai appelé et t'as pas répondu alors je m'inquiétais, expliqua ma meilleure amie. Puis s'adressant au jeune homme à côté de moi: Ah salut Antoine, je voulais te dire merci pour la soirée c'était super, vous êtes des gars grave cool!

-Derien les filles, c'était sympa de vous rencontrer aussi! Vous pourriez peut être revenir à une de nos petites ressoi si vous êtes pas trop effrayées par notre gang.

-Nous, effrayées par eux? C'est que tu nous connais pas encore, bientôt ce seront eux qui seront effrayés par nous!, lui répondis-je amusée.

Nous rîmes tous ensembles et Charlotte déclara qu'elle retournait se coucher parce qu'il était bien trop tôt pour un dimanche matin. Je restai sur le seuil avec Antoine.

-Au fait, tu voulais quelque chose de spécial?, lui demandai-je.

-Ah oui, j'étais venu te demander ton numéro de téléphone! Et celui de Charlotte aussi, ça c'est pour Areno, m'avoua-t-il avec un clin d'oeil.

Je ris à sa confession et lui donnai mon numéro ainsi que celui de ma meilleure amie qu'il enregistra dans son téléphone puis il me salua et remontai chez lui.

J'ouvris enfin ma porte et m'appuyai contre celle-ci une fois à l'intérieur. Je soufflai et remis mes idées en place: j'étais presque amie avec mes idoles mais cette amitié dépendait de Nekfeu.

Ses paroles résonnaient dans ma tête et je n'arrivais pas à les comprendre.

Qu'est-ce qu'il sous-entendait par « tu me dois quelque chose » ?





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Bonjour bonjour, voilà je voulais juste vous remercier de lire ma fiction! Même si on est que au chapitre 5 et que ça commence tout doucement (vous en faites pas les problèmes arrivent), n'hésitez pas à voter ou à commenter. Ca me ferai bien plaisir et surtout, ça m'aiderai beaucoup d'avoir votre avis pour écrire la suite! 

A très bientôt pour la suite donc!

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