Il est sérieux ?! L'arme dans la main, elle paniqua quelques instants avant de la balancer à terre. Elle s'avait que la priorité était que les forces de l'ordre ne devaient pas voir son visage, personnes devaient connaitre un seul Delarco, pourtant pourquoi Luca s'est-il montré ? Qu'avait-il dit aux agents pour qu'ils se dirigent vers elle ? Sandra avait tellement de questions en tête, même si ce n'était pas le moment opportun pour s'en poser, elle déchira le bout de sa robe et se cacha la moitié du visage, lorsque les agents enfoncèrent la porte, seul ses beaux yeux envoûtant était visible :
- Les mains en l'air, la Delarco, cria un agent pointant l'arme sur la jeune fille,
Sur le coup Sandra ne réfléchit plus, comme-ci son cerveau avait été mit sur pause en attendant de trouver une solution miracle. Elle se retourna lentement la tête vers la fenêtre et évalua d'un coup d'œil la distance, entre la pièce et le sol. Elle se dit que ce n'était pas trop haut, au pire, elle mourra, ce sera toujours mieux que d'être attrapé par les policiers colombiens. Elle s'approcha de la fenêtre très rapidement, Sandra entendit derrière elle le policier lui disant de ne pas bouger, mais elle ne l'écouta pas. Elle se jeta par la fenêtre sous le coup de l'adrénaline. La chute fut très rapide, la douleur fut très forte. Elle s'écrasa sur son bras gauche et se tordit de douleur au sol. Elle ne poussa aucun cri de peur d'attirer ses ennemies. La rue d'en bas était vide comme ci rien ne c'était passé cette nuit-là, seuls quelques cadavres trahissait l'ambiance calme. La jeune femme lâchait des larmes de douleur en restant plusieurs secondes au sol, les bruits de pas et les hurlements des policiers qui s'approchaient de plus en plus l'obligèrent à se lever. Elle s'avança en titubant vers la sortie du bidonville. Plus elle avança vers sa moto, moins elle entendait les policiers, elle ne savait pas si c'était grâce à la nuit sombre et au manque de lumière que possédé le lieu ou si sur le coup de la peur, elle avançait très rapidement oubliant presque sa douleur. Lorsqu'elle vit sa moto, elle se précipita dessus, la démarra et tenta t'en bien que mal à conduire. Sandra roulait doucement, mais elle roulait, elle s'éloignait de l'endroit. La douleur qu'elle ressentait dans son bras était insupportable, elle pensa même un moment perdre son bras. Elle se dirigea vers le premier hôpital qu'elle vit. Sandra abandonna sa moto, elle s'approcha de l'entrée en tenant fortement son bras s'imaginant qu'il allait tomber, elle s'écroula à terre, sa vision devint floue avant de perdre connaissance à l'entrée de l'infrastructure.
Des étranges voix inconnues réveillèrent la jeune femme, sa vision était encore trouble, elle tenta de se relever, mais elle était épuisée et souffrait énormément. Elle observa le plafond et tendit l'oreille " elle a eu de la chance ", " elle a failli perdre son bras "... C'était les phrases qu'elles arrivé à distinguer. Elle comprit alors ou elle se trouvait, des bruits de pas s'approchait, elle fit mine de se dormir quand la personne entra :
"- Je sais que vous ne dormais pas mademoiselle Delarco, dit une voix féminine avec un fort accent anglais
- Isabelle, c'est toi ? Répondit faiblement la Delarco.
- Chut, oui, c'est moi, tu as besoin de repos, le médecin m'a appeler avec ton téléphone, j'étais le seul numéro enregistré. Répondit la gouvernante de la maison Delarco.
- Isa... Isabelle, il ne faut surtout pas que papa sache pour tous ça, supplia Sandra.
-Je sais ne t'inquiète pas, tu sortiras cette nuit d'après le médecin, tu as de la chance, tu as eu une sacrée blessure, tous les os de ton bras gauche sont fracturés, comme si tu étais tombé d'un immeuble, dit-elle d'un ton ironique, je suppose que c'est en moto que tu t'es fait ça ?
Sandra ne répondit pas, et tourna la tête vers la porte, le médecin entra.
- Ah ! Mademoiselle Delarco, enfin réveillée, dit le médecin. Il lui posa plusieurs questions en rapport avec l'accident, Isabelle lui avait donner une bonne idée, elle raconta au médecin avoir fait un accident de moto.
- Sans être indiscret que faisait une jeune femme au beau milieu de la nuit, demanda le médecin intrigué.
- Une simple sortie avec mon frère, rien d'inhabituelles, répondit la jeune femme. "
Cela était vrai, ce genre de chose était le quotidien de Sandra, rien d'inhabituelles. Ce qui était étrange cette nuit-là, c'était la réaction de Luca. L'homme donna les médicaments à la jeune femme et les instructions, elle est sortie plusieurs heures après une opération et un plâtre, Sandra trouvait qu'elle s'en sortait plutôt bien. Exténuée, elle s'endormit dans la voiture alors qu'Isabelle l'accompagna à la maison. Arrivé à destination, le soleil était en train de se lever. Elles entrèrent par la porte du jardin à l'arrière de la maison pour éviter de réveiller Juanito. Sandra monta discrètement dans sa chambre tandis qu'Isabelle rentra chez elle, elle n'habitait qu'a quelques mètres de la maison Delarco. Sandra se déshabilla, enfila son pyjama avant de se jeter sur son lit pour dormir quelques heures.Elle se réveilla cinq heures plus tard par des bruits assourdissants en provenance du salon. Elle se leva, elle l'avait l'impression que toute la pièce tournait autour d'elle et avec un mal de crâne. Elle se frotta les yeux, sortit de son lit en soupirant. Arrivé en haut des escaliers, elle vit Isabelle hurlé contre Luca. Luca qui dépassait la vieille dame, la laissa hurler, s'avança vers les escaliers et vit Sandra :
"- Ah ! Sandra, tu vas bien ? Demanda-t-il sans gène
- C'est une blague Luca, c'est une caméra cachée, tu me demandes si je vais bien, j'ai failli crever et tu me demandes si je vais bien ! Hurla-t-elle ce qui stoppa Luca sur sa lancée de monter les escaliers.
- Sandra, je suis désolé, mais je n'avais pas le choix, j'étais encerclé.
- Si ! Tu avais le choix, je te couvrais bordel ! S'exclama-t-elle
- Non Sandra, il était trop nombreux, si tu avais tiré, je serais mort, essaya-t-il de se justifier en bégayant en voyant le courroux de sa jeune sœur.
- Je peux savoir ce que tu leur as dit pour qu'il te laisse et vienne me voir ? demanda Sandra
- Sandra je...
- Je répète, le coupa-t-elle, qu'est-ce que tu leur as dit ? insista-t-elle.
- Je leur ai dit que c'était toi le commanditaire de l'assaut, que tu étais une Delarco et que je n'étais qu'un de t'es homme de main, avoue-t-il la tête baissée.
- C'est une blague Luca, dit-elle en riant à gorge déployée, pour sauver ta misère vie, tu étais prêt à faire tomber toute la famille, reprend la jeune femme d'un ton sérieux.
-Sandra, je suis désolé
- Dégage, je veux plus te voir, finit par dire la jeune femme en montrant la porte du doigt.
Luca ne se justifia pas plus que ça, il sortit de la maison. Isabelle resta bouche baie, forte heureusement Juanito n'était pas présent pour entendre la dispute entre les deux jeune Delarco. Sandra expliqua à la gouvernante qu'elle allait partir travailler aujourd'hui, Isabelle tenta de la dissuader pour que Sandra puisse se reposer, mais cette dernière n'était pas d'humeur à rester dans la maison. Elle monta dans sa chambre se changea rapidement et quitta la maison. Sandra aimait particulièrement travailler, cela lui permettait de quitter un peu son quotidien. Elle travaillait au centre de Bogotá dans un boutique de fleurs. Juanito trouvait l'idée que Sandra travaille était bonne, de plus il eut une idée : faire passer des sacs de cocaïne dans les pots de fleurs.
Lorsqu'elle arriva à la boutique, il était déjà presque dix heures, elle se mit directement derrière le comptoir. Elle passa le début de la matinée à répondre aux questions sur son accident, faut dire que Sandra était aimée de sa clientèle. Couper les fleurs, remplir le pot de terre, faire des bouquets, elle répéta ces actions durant plusieurs heures tout cela dans la joie et la douleur. Les clients entraient, sortaient, vers dix-huit heures, les clients se faisaient rare, Sandra décida de compter la caisse. Elle entendit quelqu'un entrer, elle ne leva pas la tête, la personne s'approcha jusqu'au comptoir et racla sa gorge avant de parler :
- Un bouquet de roses blanches s'il vous plait, demanda un homme, les yeux de Sandra s'humidifièrent, elle reconnut instantanément la voix de l'homme qui se tint devant elle.
- Alejandro, alors tu es revenu, dit la jeune femme, qui plongea son regarde dans les yeux grisâtre du bel homme.
- Je te l'ai pourtant dit que je reviendrais Sandra, répondit l'homme, tu es libre pour un verre ?
- Je préviens le patron et j'arrive, répond la jeune femme les papillons dans le ventre.
Quelques minutes plus tard, Sandra et Alejandro étaient dans un café en train de discuter de tout et de rien. Sandra ne pouvait plus quitter l'homme des yeux, l'homme qu'elle aimait. Certes, certains disaient que Sandra n'avait pas de cœur, mais seul Alejandro le faisait battre. Après deux ans sans nouvelles, deux longues années à attendre une quelconque lettre, un quelconque appel, mais rien ne vint jusqu'à aujourd'hui. Il était parti pour les États-Unis pour ses études de droit, elle espérait qu'il reviendrait rapidement, au long de ces deux longues années, elle avait appris à vivre sans lui, mais elle ne pouvait pas l'oublier.
Elle se remémora le jour, elle l'avait rencontré. Ce fut à la boutique de fleurs, il était entré habiller en noir de la tête au pied, il demanda à Sandra un bouquet de roses blanches, pour sa mère qui venait de mourir. Depuis ce jour, il venait tous les mardis lui demander un bouquet de ces magnifiques fleurs. Ce fut après plusieurs mois qu'il ne finit pas lui demander de boire un verre. À cette époque, la Sandra venait aussi de perdre sa mère, c'était leur premier point en commun, mais d'autres arrivèrent très rapidement.
- Je t'avais reconnue, tu sais, sur la moto l'autre jour, finis par dire l'homme, Sandra se contenta de sourire, ce fut sur ces derniers mots que les retrouvailles prirent fin.
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DELARCO
Ficción General'-La vie c'est comme un match de boxe Sandra, si tu te relèves pas tu es K.O, je t'interdit d'être K.O, une Delarco ne perd jamais, tu gardes la tête haute et tu flingue ce gars tu m'as bien compris ?' Drogue, meurtres, complots et corruption est...