Eleven.

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Cela doit faire une semaine que je vis dans cette chambre et que je n'ai toujours pas vu Damon. Je suis en communication avec la Russie par le biais d'un téléphone qu'on me passe une fois par jour. Je sors de la douche qui fait parti de la chambre et au même moment, Le petit boîtier qui se trouve sur ma porte s'ouvre, le courrier.

-Tenez madame Gambino.

Je recupère mon courrier et regarde les nouvelles. Rien de bien intéressant.

-Excusez-moi, pourrais-je avoir le téléphone ?

J'entend les pas s'éloigner et revenir. La porte s'ouvre mais ce n'est pas l'homme qui a l'habitude de me donner le téléphone qui se montre mais Damon.

-Tiens , ça fait longtemps, je dis avec ironie.
-Pourquoi as-tu besoin du téléphone ? Il demande durement.
-Parce que j'ai besoin d'appeler Laurent.

Il me tend le téléphone et je compose le numéro de Laurent.

-Allô ? Répond Laurent.
-Bonjour Laurent, c'est Blake.
-Madame Gambino, j'allais vous appeler.
-Qu'est ce qu'il se passe ?

À ces mots, Damon tourne le regard vers moi l'air de donner plus d'attention à cet appel qu'il ne le devrait.

-Un homme doit énormément d'argent. Il demande à vous voir.

Je ricane. Et Damon hausse un sourcils.

-À me voir ? Très bien.

Je raccroche sans même attendre la réponse à Laurent.
Il a essayé de m'anarquer, ben, il s'est attaquer a la mauvaise personne. Je prend beaucoup d'importance, parce que cette mafia, mon père l'a voulu. Il voulait réussir à travers elle, alors je veux prendre le relais, pour lui.

Je me déplace dans la chambre pour essayer d'attraper plus d'affaires pour me tirer d'ici.

-Qu'est ce que tu fais ? Demande Damon.
-Je pars.

Damon ricane à mes mots.

-Blake, Blake, Blake, Blake, ne t'avais-je pas dit de rester dans la chambre ?
-Je me contre fou de ce que tu veux, Gambino.
-Tu devrais m'écouter pourtant.
-Recule ou je te fou une balle entre les deux yeux, je dis brusquement sans réfléchir.
-Faites donc cela Madame Gambino.

Je décide de le stopper avec un bon coup de pied dans ses parties intimes. Je cours rapidement vers la porte d'entrée.

-Je demande le divorce.

Je monte dans le 4×4 que Laurent a sûrement fait appeler pour moi. et nous partons a l'aéroport.
Vous vous dites qu'avant je n'étais pas comme ça, ben, mon petit séjour dans cette chambre m'a permis de savoir que les gens pourri restent de pourri toute leur vie et je ne ferai aucun cadeau à celui qui me barre la route jusqu'à mon bonheur.

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-Nous sommes arrivé, chef.

J'hoche la tête et répète mon plan.

-Je veux des hommes tout autour de la maison, j'entrerai avec Laurent, compris ?
-Compris, chef.

Nous sortons de notre vanne et moi et mes hommes entrons dans la demeure de mon arnaqueur.
Il se trouve dans son canapé et dans ses bras, sa femme, parfait.

-Alors comme ça, on m'arnaque ?
-Je vous jure que je vous donnerai la somme qui est demander mais pas maintenant, il dit apeuré.
-Quel est ton nom ?
-Raleigh.
-Très bien, Mr Raleigh, le délai n'a pas été respecter, vous aviez une semaine pour ramasser l'argent, ça fait deux semaines que j'attend, je dis en rapprochant mon arme de son crâne.
-Dans la cuisine, il y a un coffre fort, l'argent est dedans.

Je fais un mouvement pour faire comprendre à Laurent d'aller voir.

-Le code.
-1864.

Laurent revient avec l'argent.

-Ben, voilà quand tu veux, je dis en appuyant sur la gachette.
-Je ne donne de délai à personne, je dis séchement.
-Débarassez moi du corps, je dis à mes hommes déjà repliés devant la porte d'entrée de la maison.
-Qu'est-ce qu'on fait de la femme, chef ?
-Faites ce que vous voulez, je m'en contre fou.

J'entre dans mon vanne avec Laurent et une parti de mes équipes et nous rentrons.

-Vous avez été super, chef.
-Merci, je dis froidement en ne laissant rien paraître sur mon visage.

Je sors du vanne et me dirige vers mon bureau, j'ai encore plein de choses à faire.
Mais je décide de me poser 5 minutes. Qu'est ce que je viens de faire mon Dieu ? Je viens de tuer quelqu'un de sang froid alors que je m'avais promis de ne jamais le faire. Mais comment me faire respecter autrement que par la force ? Les gens se joueront de moi et de mon business sinon. J'en voulais à mon père pour tous les actes horribles qu'il faisait, mais maintenant je comprend. Damon a raison, des fois, nous n'avons pas le choix.

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Une semaine que je suis partie, une semaine que je règle des affaires, une semaine que Damon n'a pas essayer de rentrer en contact avec moi, je pense que je suis libérée, enfin, pas totalement puisque nous sommes toujours marié.
Quelqu'un tape a la porte.

-C'est qui ?
-Laurent.
-Entre.
-Vous avez de la visite, chef, il dit en entrant.
-Qui est-ce ?
-Elle ne veut pas nous dire.
-Elle ?
-Oui, c'est une fille.

Je souffle, et commence à descendre les escaliers. Regardant par terre je dis froidement :

-Qui es-tu pour venir ici, ne rien dire à mes hommes et oser me déranger.
-Je suis la sœur de ton mari.
-Alix bonjour, Je crache.
-Tu n'es pas avec mon frère ? Elle me demande avec dédain.
-Parle moi autrement, je dis en m'asseyant en face d'elle sur mon canapé blanc.
-Je répète, que fais-tu ici ? Je dis un peu plus fort et un peu plus froidement que tout à l'heure.
-Tu déjeunes avec nous, demain.
-Hors de question, je ne repartirais pas en Italie.
-Tu es censé être avec nous ! Elle crie.
-Alix, je te prierais de partir, je demande calmement.
-Je ne comprends pas, elle dit faiblement.

Un rire jaune sort de ma bouche, est-elle sérieuse ?

-Tu n'as aucunes idées de ce que demande le poste de parrain, je dis durement.

Moi non plus d'ailleurs, Damon m'a bien gardé au chaud sous sa coupe.

-Je ne partirai pas d'ici avant que tu sois d'accord pour partir en Italie.
-J'imagine que c'est encore un stratagème de Damon pour que je revienne sachant qu'il sait que je t'apprécie mais si tu y tiens, je me lève de mon canapé et me tourne vers Laurent qui se trouve debout à côté de celui-ci, faites la partir.

Il hoche la tête et demande a ses hommes de le suivre pour la faire sortir. Alix me fatigue, elle ne comprend rien. Elle est trop naïve.

-Ne fais pas ça, Blake !

Je souffle, qu'est-ce qu'elle est chiante !

-Boucle la Alix ! Ta voix me tape sur le système, je dis froidement.

Ces mots sont sortis tout seul de ma bouche, de mon estomac qui se retourne à chaque fois que je croise un Gambino. Parce que je suis épuisée, de Damon, d'Alix, d'être autre que la personne que je suis. Et je suis la fille d'un grand parrain et maintenant à la tête d'une mafia, ce genre de choses ne doivent pas m'atteindre. Tout pour la mafia.

-Sors de chez moi avant que je ne décide de le faire moi-même ! Je dis furieusement.

Elle se lève le visage crispée et sors de la maison. Je ne ferai aucun cadeau à celui ou celle qui me barrera la route.

ItaliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant