Namjoon... Ou Pas [TERMINÉE]

Chapitre 9

-Kryssa, ma chérie, réveilles- toi.
Une voix douce me tira de mon sommeil. Une belle voix féminine. Hein?! Féminine? Une voix chaleureuse et un peu âgée.
Perplexe (c'est génial de se réveiller comme ça!), j'ouvre les yeux. Devant moi se tient Ania, un sourire bienveillant sur le visage. Je fronce les sourcils, qu'est-ce qu'elle fait là? Je jette un coup d'œil autour de moi. Je me tiens allongée sur mon lit, encore habillée, dans ma chambre, à Séoul. Ma gouvernante me regarde dun air attendri. Mais attends, je m'étais pas endormie... Le temps que ça monte à mon cerveau endormi et je prends conscience que tout ceci, tout ce dont je viens de rêver, parce que oui, il s'agissait d'un rêve, rien n'était vrai.
Je pousse un soupir désespéré. Je suis dégoûtée, voire même un peu triste je dirais. C'est vraiment nul, que ça ne soit qu'un rêve. Ça me met presque en colère. En même temps je veux bien en faire plus souvent des rêves comme ça... me glisse ma perverse de conscience.
Ah! Mais la ferme toi! Répondis-je (oui en toute logique je me parle à moi-même). Mais bon, pour dire la vérité, c'est vrai que c'était sympa ce rêve. J'ai toujours trouvé que c'était abusé, c es filles qui deviennent hystériques dès qu'on leur parle de leur idole, celles qui vont même jusqu'à rêver d'eux. Aujourd'hui, je les comprends totalement. Ania me sort de mes pensées:
-Il est bientôt 15h, tu dois aller voir le voisin, tu te souviens?
Quoi?! Ça ne faisait pas partie du rêve ça?! Fait chier!
-Je suis obligée? grognai-je
-Ton père y tiens particulièrement.
Et merde! Vous savez quoi? Étant donné que je suis à peu près sûre que mon voisin n'est pas Namjoon, (sûre à 300 % je dirai), je me dis que ça ne vaut même pas le coup d'y aller. Mais bon, je n'ai pas envie que mon père pète un câble non plus. Putain! Moi qui suis d'habitude pessimiste, c'est-à-dire que je vois le verre à moitié vide et que j'évite les fausses joies, je suis trop déçue, ça m'énerve!
En grognant (c'est ma spécialité au réveil), je me lève, et très difficilement, je traine ma carcasse endormie jusqu'à la salle de bain. Entre le voyage en avion, le décalage horaire, et mes rêves foireux, j'ai une tête affreuse que mes cheveux n'arrangent pas. Je les coiffe patiemment parce qu'ils ressemblent à un nid d'oiseaux et finit par les attacher en une queue de cheval haute. J'arrange mon teint et mes cernes comme je le peux, c'est-à-dire en vidant la moitié de mon tube de BB crème au jasmin. Un peu plus en forme maintenant (je tiens debout disons), j'enfile un jean noir déchiré et une chemise noire aussi. Je regarde mon reflet dans le miroir. On va dire que c'est potable, mais c'est déjà au moins ça, je vais m'en contenter. Mon ventre me rappelant que je meurs de faim, je descends dans la cuisine. Je retrouve Ania qui commence à me parler de l'uniforme que je devrai acheter et gnagnagna... Comment lui dire que, au réveil en plus, je m'en fous complètement, sans la vexer? Je me contente donc de hocher la tête et de ne rien écouter. Moi qui en plus déteste l'uniforme. Non mais c'est vrai, ça, à quoi ça sert de ressembler à tout le monde?! Quelqu'un peut me le dire? Personne, vraiment? Bon enfin bref, vous avez compris l'idée. Notre gouvernante continue de déblatérer pendant que j'englouti mon bol de céréales Lion en triant les pétales au caramel pour qu'il ne me reste plus que les chocolats. Je jette un coup d'œil à l'horloge. 15h moins 10, déjà? Oh fait... vous connaissez la formule. Comme mon père à l'air d'y attacher de l'importance, il vaut mieux pour moi (et ma vie) que je ne sois pas en retard.
Je monte en vitesse me laver les dents et me décide enfin à sortir et traverser la rue. Ben putain! Il y a pas que nous qui sommes blindés, ici! Leur baraque, c'est une sorte de mini Versailles moderne, avec la piscine et tout... La classe, quoi.
Je sonne à la porte. J'entends d'abord un aboiement de petit chien nerveux, genre chihuahua ou caniche. Je déteste ça! Puis la voix d'une gamine intervient:
- Nougat! Ça suffit!
(oui le nom du chien est pourri, dites bravo à l'imagination qui en ce moment doit se cacher six pieds sous terre...).
La petite fille ouvre la porte et m'offre un grand sourire. Elle est trop mignonne! Elle a l'air d'une petite fille sage, avec les couettes et tout...
-Salut, me dit - elle avec un regard amical, je m'appelle MinHae.
-Enchanté, Répondis-je, je m'appelle Kryssa et je suis ta nouvelle voisine.
Cette fois, je fais au moins attention à me présenter.
-Oui, je sais, eomma me l'a dis et je t'ai vue descendre de la voiture toute à l'heure.
Elle continue à me regarder, mais pas de manière gênante, elle, et déclare:
-J'ai dix ans. C'est déjà grand, mais tu dois être encore plus vielle, l'âge de mon frère, peut être...
Je lui souris, amusée. Je l'aime bien, cette petite.
-Justement, dis-je, je crois que j'étais censée le voir, ton frère.
La gamine hoche la tête et crie par dessus son épaule:
-Oppa! Il y a quelqu'un pour toi!
-C'est quoi? Fait une voix masculine depuis l'étage.
-Descends! Insiste la petite.
J'entends des pas dans l'escalier, et un garçon arrive vers nous. Il est brun, avec les cheveux un peu en bataille, un visage légèrement enfantin et un petit sourire en coin. Il porte une chemise blanche et une veste avec une cravate bleue marine, comme celle d'une quelconque uniforme. Même encore influencée par mon rêve, je dois avouer qu'il est vraiment "pas mal" pour le moins...
- Salut, me dit - il, Kryssa, c'est ça?Enchanté, moi c'est Luhan.

THE END
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/!\IMPORTANT/!\
Bon ben, c'est la fin... wow! Ça fait un choc quand même! Bon, j'espère que vous ne m'en voulez pas trop... d'autant plus qu'ayant fini cette fanfic je n'ai aucune raison valable pour que vous ne me tuyez pas..
Biz, je vous nems, votre écrivain cinglée, Zoé <3
J'avais juste envie de changer la fin, en fait... Ravi Oppa je t'aime mais du coup c'est Lulu qui prend la place 😂