Je n'ai jamais été heureuse d'être associée à cette couleur, elle est horrible... Comme moi d'ailleurs.
Les roses sont rouges, les violettes sont bleues, quand je pense à toi j'ai sérieusement envie de me suicider.
(I suck at poems)
Yoon jeonghan un...
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01/11/16 :
Ma tête, j'avais mal...
Un ronronnement persistait dans mes oreilles et mes yeux refusaient de s'ouvrir. J'avais commencé à paniquer. Pourquoi ne pouvais-je pas bouger ? Les quelques douleurs de convulsions étaient réapparues subitement et mes yeux s'était grand ouverts face à la douleur.
Le plafond... Ce n'était pas celui de chez moi. Celui là était recouvert de constellations peintes au pinceau. J'étais allongée sur un lit qui n'était pas le mien et j'étais dans une chambre qui n'était pas la mienne non plus. Mon regard dévia vers ce ronronnement persistant. Deux grand yeux bleu cristal m'observaient avec curiosité.
Oh non, par pitié pas ça ! Ce chat il était identique à celui que j'avais rencontré l'autre jour et son propriétaire c'était lui !
Je me redressai tant bien que mal et observai la chambre traversée par les rayons du soleil matinale. Des boules de cristal, des livres, des cartes et des photos reposaient un peu partout dans la pièce. Plus aucun doute, j'étais bien chez Yoon Jeonghan.
Et comme pour confirmer mes dires celui-ci apparut dans l'encadrement de la porte tenant une grande tasse en verre, ses cheveux blond relevés en une lâche queue de cheval.
Le chat se dirigea aussitôt vers lui abandonnant le lit puis il se mit à miauler comme pas possible.
« Qu'y a-t-il Elijah ? Ho ! Mais notre invitée s'est réveillée ! » dit il en s'asseyant sur le bord du lit à mes côtés.
« Tiens. Bois ça. C'est ma mère qui l'a faite. Ça va calmer la douleur des convulsions »
Je regardai la tasse avec hésitation, le liquide à l'intérieur était d'un rouge intense avec des pétales de fleurs séchées qui flottaient à la surface.
« Je ne vais pas t'empoissonner, je t'assure, bois-le » dit il en me tendant la tasse
Je n'étais pas convaincue mais j'avais mal partout alors si ça pouvait me soulager. Je bus le contenu à toute vitesse car le goût n'était pas vraiment agréable et il rigola en voyant la grimace que j'esquissai.
« Désolé pour le goût mais crois moi ça ira mieux après. »
J'hochai la tête et évitai de croiser son regard. Le chat recommença à miauler de plus en plus fort et grimpa sur le lit pour se positionner sur ma poitrine.
« Il veut que tu le caresses, je crois qu'il s'est vraiment imprégné de toi »
Je posai alors ma main sur sa petite tête blanche et commençai des petites mouvements qui le firent aussitôt ronronner. Ce chat était vraiment magnifique, comme son propriétaire je dois avouée, d'ailleurs celui ci me regardait avec fascination. Un question me brûlait les lèvres :
« Excuse-moi mais pourquoi je suis... ici ? » dis je en fixant le chat.
« Parce que je l'ai décidé » dit il simplement et je fus surprise de sa réponse.
« P-pardon ? » Cette fois je le regardais lui, et il me fit un sourire des plus innocents.
« Tu as eu de violentes convulsions et je dois avouer que c'était ma faute alors pour me faire pardonner je t'ai ramenée chez moi et t'ai soignée. »
Ce qui m'était arrivée à la supérette c'était bien de sa faute !? Mais comment ? Il me coupa dans mes songes en rapprochant sa tête jusqu'à que nos nez se frôlent.
« Alors Mary suis-je pardonné ? » Son regard était si troublant et notre proximité me déplaisait fortement.
« J-je ne... je ne sais pas » dis je en tentant de rassembler mes esprits.
« Je vois c'est à cause de tout ce que je te fait subir que tu as du mal ? Toutes ces heures où je te ronge l'esprit, ce mal être que je te fait ressentir. »
Je ne voulais pas répondre, il avait raison, il était conscient de ce qu'il me faisait endurer et ça ne le rendait que plus malsain.
« Mais il y a la peur aussi. Tu as peur de croiser mon regard, de me répondre et même de prononcer mon nom, parce que ça serait admettre que j'existe dans ton petit monde. Tu te rends compte Mary tu as peur de la seule personne qui t'aime dans ce monde... Comme c'est triste. »
