Je n'ai jamais été heureuse d'être associée à cette couleur, elle est horrible... Comme moi d'ailleurs.
Les roses sont rouges, les violettes sont bleues, quand je pense à toi j'ai sérieusement envie de me suicider.
(I suck at poems)
Yoon jeonghan un...
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Still 01/10/16 :
J'étais restée complètement abasourdie par ses mots, la seul personne qui m'aime ? Ce ne pouvait pas être lui, je refusais, ça ne devait pas être lui.
Il s'éloigna de mon visage quand des bruits de pas résonnèrent dans le couloir, quelques secondes plus tard une petite tête blonde apparue dans la pièce marchant d'un pas hésitant.
« Hyung t'es là ? »
Jeonghan se leva du lit en soupirant : « Oui Hayato qu'est-ce qu'il y a ? »
« Nous allons bientôt partir, maman m'as dit de te prévenir. »
« Ha, tu viens me dire au revoir. »
« Oui et a Mary aussi ! »
Il avait senti ma présence et il m'avait fixée de ses yeux incolores et sans vie depuis qu'il était entré. Ce petit garçon si adorable commençait à me faire froid dans le dos.
Jeonghan pris Hayato dans ses bras et le porta jusqu'à moi le posant au bord du lit. Le petit garçon remarqua la présence du chat et sourit :
« Elijah m'a dit que la première fois qu'il t'a rencontré, il t'a tout de suite aimé. C'est rare par ce que d'habitude il n'accepte que Hyung. »
Le chat lui avait dit ? Ce gosse ne va pas bien.
« Ho, v-vraiment, j'ai de la chance alors.»
« Non Mary ce n'est pas de la chance, c'est ton aura, Elijah est attiré par la douleur et la tristesse. »
« Pourtant, je ne suis pas triste et je n'ai plus mal. » J'étais tellement peu sûre de moi en prononçant ces mots que Jeonghan et Hayato avaient éclaté de rire. Pas de doute, ils étaient bien frères, pour se moquer de moi de la même façon.
« Mary tu est encore plus triste que quand j'ai appris la naissance de ce petit monstre et crois moi il m'en a fallu des jours pour m'en remettre ! »
« Ya ! Hyung c'était méchant ça ! »
« Que veux-tu Hayato, tu n'étais pas un enfant désiré et tu ne l'es toujours pas, tu sais d'ailleurs la raison de ce voyage ? »
« Oui Hyung, je sais ce qu'ils vont me faire, tu me promets que ça ne fera pas mal !? »
Jeonghan caressa doucement la joue de son petit frère.
« Non, je te promets, tu ne sentira rien. Aller, maintenant file, maman déteste être en retard.»
Mais enfin de quoi est-ce qu'ils parlaient ? J'étais perdue et curieuse, beaucoup de question me traversaient l'esprit mais ma bouche refusait de les poser.
Hayato se leva pour me déposer un baiser sur le front et il me murmura :
«Fais attention Mary. »
Il sortit de la pièce avec hâte, me laissant perplexe et seule avec Jeonghan.
Je ne sais pas pourquoi mais j'imaginais le pire pour cet enfant qu'allait-il lui arriver ? Et bien, je voulais vraiment le savoir.
« Hum, où est-ce que Hayato part si ce n'est pas trop indiscret. » demandai-je la voix tremblante.
« Pourquoi tu veux savoir ? Tu as peur pour lui ? »
« Non, j'aimerais juste comprendre la conversation que vous venez d'avoir. »
Il ricana doucement avant de se placer à nouveau sur le bord du lit.
« Hayato part avec ma mère dans notre ville natale, ils vont voir notre famille, enfin ce qu'il en reste. »
« Ho je vois, mais qu'es ce qu'ils vont faire à ton frère là-bas ? »
« Lui donner la vue. Ils vont lui donnaient la vue le jour de ses huit ans comme ils l'ont fait pour moi auparavant. »
« Tu étais a-.»
« Oui je suis né aveugle et j'ai passé huit ans de ma vie dans le noir, enfermé entre quatre mur quand on ne me faisait pas sortir pour accomplir des cérémonies ou autre. »
« J-Je ne suis pas sûre de comprendre. »
« L'endroit d'où nous venons est connu pour avoir une communauté particulière. Les voyants ne sont pas aimés des habitants et il se trouve que ma mère a joué avec l'avenir d'une femme puissante et tout s'est retourné contre elle. Elle est tombée enceinte alors qu'elle était vierge et a donné naissance à un enfant qui n'avait pas la capacité de voir, elle avait été détruite par cela, elle a tout essayé pour y remédier même les moyens les plus sombres et le jour de mes huit ans, j'ai pu enfin voir mais ma couleur m'avait été retirée en échange. »
« M-mais tu avais donc une couleur... Laquelle ? »
« Tu sais très bien que je ne te le dirais pas Mary. C'est plus amusant si tu le découvres par toi même. »
