Je n'ai jamais été heureuse d'être associée à cette couleur, elle est horrible... Comme moi d'ailleurs.
Les roses sont rouges, les violettes sont bleues, quand je pense à toi j'ai sérieusement envie de me suicider.
(I suck at poems)
Yoon jeonghan un...
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11/10/16 :
J'avais perdu connaissance dans le bain et maintenant je me retrouvais encore dans sa chambre, les cheveux humides.
Les veines de mes mains se voyaient plus que d'habitude comme si ma peau était devenue translucide. Elles étaient violacées et dessinaient des petites branches qui partaient dans des directions différentes. J'étais habillée seulement d'un large peignoir trop grand pour moi.
Je me levai doucement du lit sur lequel je reposais et suivis le long couloir recouvert de lierre qui se faufilait entre les briques blanches. Une porte à carreaux de verre se trouvait devant, me séparant d'une silhouette élancée, une voix familière se faisait entendre, c'était la sienne.
« Oui, Maman ne t'en fais pas, mon état reste stable ça n'a pas encore commencé. Non elle est réveillée, elle m'observe derrière la porte. »
Mon sang se glaça, il était de dos et au téléphone comment avait-il descellé ma présence ?
« Oui, oui maman embrasse Hayato de ma part. »
Il raccrocha et se retourna vers la porte, son regard croisa le mien à travers les carreaux, un sourire mesquin se dessinait sur ses fines lèvres tandis qu'il s'apprêtait à ouvrir. Je paniquai et reculai au moment où la porte s'ouvrit, je courus comme je pus jusqu'à sa chambre où je m'y enfermai.
Mon cœur battait atrocement vite, je glissai doucement le long de la porte jusqu'à que je touche le sol. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai soudainement paniqué comme cela, c'était comme une sorte de besoin, besoin de lui échapper.
« Mary qu'est-ce que tu fais ? Ouvre moi... »
Je retenus mon souffle à sa demande et une autre douleur dans mon bas ventre se fit sentir. Ho, non, non ! Ça recommençait. Je lâchai un gémissement plaintif et il répéta de nouveau :
« Ouvre moi Mary... »
« Jeong-jeonghan j'ai mal... »
« Je sais Mary, ouvre moi maintenant. »
Je ne voulais pas retomber dans les pommes. Je voulais juste arrêter de souffrir alors en refoulant ce besoin de lui échapper, je lui avais ouvert.
La porte s'ouvrit et je le vis m'examiner puis regarder la tâche rouge qui figurait sur le peignoir.
Il s'avança doucement tandis que je restai immobile à fixer mes pieds. Je sentis sa chaleur m'envelopper et ses mains trouvèrent rapidement ma taille. Une larme puis une deuxième dévalèrent mes joues. Pourquoi j'étais si perdue ? Pourquoi j'avais tellement de sentiments contradictoires ? Je voulais à la fois ne plus jamais le revoir mais je voulais aussi baigner dans sa chaleur et avoir ses bras autours de moi pour l'éternité.
Il me souleva doucement et me fit asseoir sur le lit.
« Tu ne devrais plus saigner d'ici quelques minutes Mary. »
J' acquiesçai alors qu'il s'agenouilla devant moi pour être à ma hauteur. Quelque chose avait changé chez lui je ne saurai dire si c'est la pâleur de sa peau ou la racine de ses cheveux qui avait pris une couleur étrange mais magnifique. Il était si beau, là devant moi. Il prit mes mains et observa mes poignets retraçant les lignes très visible de mes veines, tout ces contacts me faisaient trembler d'appréhension.
Il releva la tête, l'air pensif :
« Je crois que maman avait raison de s'inquièter , ça a déjà commencé. »
Dans l'incompréhension je lui demanda timidement :
« Qu'est-ce qui a commencé ? »
Il me sourit et pendant un instant je crus voir un ange.
« Mary, sais tu ce que ça fait quand on mélange le rouge et le bleu ? »