CHAPITRE 11

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Et d'un coup, je voyais James qui courrait à toutes jambes vers nous et lui donna un coup de poing en pleine face. Il saigna du nez et on pouvait lire du chagrin dans son regard. Je mis ma main devant ma bouche tant que je fus surprise. James me prit le bras et m'emmena loin de lui. Mes larmes n'avaient pas cessé de couler. Mon cœur était plus brisé que la fois où j'avais appris qu'il me cachait des choses.

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On était rentré à la maison parce que je n'en pouvais plus. Tout ce que je voulais, c'était d’un bon bain chaud et d’un peu de sommeil. Mes parents étaient à l'église dans une séance de prière. Je ne voulais pas qu'ils sussent pour ce qui venait de se passer. James m'avait promis de ne rien leur dire. La seule chose que je lui reprochais c'était son poing dans le visage de Marco. Je savais qu'il le détestait mais, il n'était pas obligé.

— Je vais prendre une douche frérot. Je suis épuisée. Lui dis-je en me dirigeant vers la salle de bain.
— Je te prépare quelque chose à manger. Me répondit-il.
— Ce n'est pas la peine. Je n’ai pas faim.
— C’n’était pas une question. Tu dois manger. Regarde-toi, il ne te reste plus que la peau sur les os.
— Ah James. Je n’ai pas d'appétit.
— Je t'avais pourtant prévenu. Je suis ton grand frère. Je connais Marco par cœur et, tu le connaissais aussi. Tu t'es mise dans cette situation toute seule.
— Je sais frérot et j'assume les conséquences. Je lui faisais confiance. C'était là mon erreur.
— Tu n'es qu'une pauvre idiote des fois. Ce qui plus est, tu allais l'épouser.
— On ne peut pas contrôler son cœur tu sais! Il s'agissait de ma vie. Il fallait que je sois avec lui. Je l'aimais et je l'aime encore.
— Tu crois cela? Me lança-t-il.
— C'était mon ami. Si nos sentiments ont fini par changer, je n'en suis pour rien. Lui dis-je tristement. De toute façon, tu n'avais pas le droit de le boxer.
— Il le méritait cet idiot.
— Ça c'est sûr. Heureusement que t'es là maintenant. Ça me fait grand plaisir frérot.
— Si tu le dis! Vas prendre ta douche. Je t'apporte de quoi manger tout à l'heure.
— Toujours aussi protecteur le grand frère! Disais-je en souriant.
— Viens par-là petite idiote. Me dit-il en me prenant dans ses bras. Je t'adore.
— Je t’adore aussi frérot.

Il était le meilleur des frères. Toujours prêt à tout pour moi. Il avait commencé par accepter ma relation avec Marco mais, ce dernier avait tout fait foiré. Quel idiot! Il m'avait pourtant dit qu'il avait tout abandonné pour moi. Est ce qu'il me disait vrai? Hum! Les hommes!

J'avais fini de prendre ma douche et James m'avait préparé des pâtes, le seul plat qu'il savait faire. J'avais trouvé le sommeil facilement parce que James m'avait donné des comprimés et il était resté prêt de moi en me lisant un de ses bouquins de médecine qui parlait de nutrition, du jargon pour moi.

Saut au lendemain

Je m'étais réveillée vers les 10 heures du matin. Le comprimé avait fait de l'effet. Mais, j'avais toujours mal à la tête et j'étais toujours aussi déprimée. Je décidai de me lever et de prendre une douche. Ensuite, je me dirigeai vers la cuisine pour déjeuner? Man Vivi avait déjà préparé des crêpes et du jus d'orange. Je la trouvai dans la cuisine comme c'était dans son habitude avec Pa Didi. J'étais obligée de sourire afin de cacher ma tristesse sinon, ils n'allaient pas me lâcher d'une semelle. Je me dirigeai vers la table de la salle à manger en faisant un bisou à Pa Didi ensuite j'allai dans la cuisine et j'avais fait un petit bisou à man Vivi.

— Bien dormi? Me dit Pa Didi.
— Assez bien. Lui répondis-je.
— Il fait beau au dehors. C'est l'été. Toi et ton frère devrait en profitez. Reprit-il.
— C'est ce qu'on espère faire. Répondis-je.
— Je ne voulais pas vous réveiller pour la messe de ce matin mais ce soir, vous allez m'accompagner à la séance de prière. C'est la toute dernière. Dit man Vivi.
— D'accord man. On t'accompagnera. Répondis-je.
— À 19 heures exactement. Reprit-elle.
— Sans faute. Lui répondis-je en lui prenant quelques raisins qu'elle nettoyait.

J'avais pris plusieurs crêpes avec un verre de jus d'orange.
— Tu as retrouvé ton appétit! Me lança Pa Didi.
— Il le faut non. Je ne vais pas rester ici à me tuer. Répondis-je avec un petit sourire aux lèvres.
— Je suis contente que tu aies pu finir par te reprendre. Reprit-il.
— Ça me fait plaisir aussi. Ajouta man Vivi.
— Sache que je te soutiendrai toujours dans tes choix. Mais, il faut que tu réfléchis plus à ta vie et décider de ce que tu vas en faire. Reprit Pa Didi.
— Je vais le faire Pa. Lui répondis-je en allant dans ses bras.
— Aujourd'hui, je reste à la maison avec ta maman. Si toi et James veulent aller à la plage, vu que vous avez laissé vos voitures, je vous prêterai la mienne. Reprit-il.
— C'est gentil de ta part Pa. Je demanderai à James de M'accompagner. Répondis-je en souriant.
— Je vais vous préparer de quoi manger sur la plage. Revenez avant 19 heures. Ajouta man Didi.
— Promis ma. Bon, je vais réveiller le grand dormeur maintenant. Dis-je.
— Laisse le dormir encore un peu Dina. Me lança man Vivi.
— Oh non man, il est déjà 11 heures. Répliquai-je.

Je m'étais dirigée vers la chambre de James qui se trouvait en face de la mienne. Je rentrai sans frapper car sa porte n'était pas fermée à clé.

— James, réveille-toi. Lui dis-je.
— Ah! Laisse-moi dormir en paix. Lança-t-il d'un ton agacé.
— Pa Didi te fait dire de m'accompagner à la plage s'il-te-plaît.
— J’n’ai pas envie. Va-t’en. Laisse-moi tranquille.
— S'il-te-plaît frérot adoré. J'en ai envie.
— Tu n'as qu'à appeler Marco. C'est lui ton prince charmant.
— C'est ce que tu veux ? Répondis-je prise de colère.
— Ah Dina! Tu m'emmerdes tu sais.
— Ok. Je vais l'appeler et, ne viens pas me crier dessus après. Ajoutai-je comme si c’était ce que j’attendais.
— Bon vent. Dit-il en pensant que je blaguais.

Il pensait que je n'allais pas le faire. Mais, dans un élan de colère, je pris mon téléphone et j'appelai Marco. Je ne voulais pas qu’on pensait que j’avais échoué. Je détestais déclarer forfait.

— Allo. Dina, c'est toi. Dit la voix de Marco.
— Oui Marco. Accompagne moi à la plage s'il-te-plaît. James ne veut pas m'accompagner. Lançai-je rapidement.
— T'en es sûre?
— Tu ne veux pas toi non plus? Ajoutai-je, mal-à-l’aise.
— J'aimerais bien. Aujourd'hui est dimanche et j'ai rien d'autres à faire. Sauf que je suis étonné.
— Surtout, dépêches toi avant que je change d'avis.
— Je vais me préparer et j'arrive.
— D'accord.

Je me retournai vers James et je lui dis:
— Ça y ait frangin. Mon prince charmant arrive et, merci pour l'idée. Lui dis-je en claquant la porte.
— Dina attend. Dit-il en courant derrière moi. Je ne voulais pas mais, tu m'as dérangé. T'es chiante dès fois.
— Vraiment? Rassure-toi. Je n'ai pas que toi.
— Ah! Tu te comportes encore comme une gamine. Tu ne sais pas ce que tu fais. Vas avec lui et ne m'attend pas pour te délivrer s'il continue à te faire du mal.
— T'inquiète frérot. Je gère.
— Fais comme tu veux. Je n’ai rien à foutre.

Je ne lui répondis pas. Je rentrai dans ma chambre pour me préparer. J'avais pris cette dispute comme couverture pour revoir Marco parce qu’il me manquait. J'avais pitié de lui et, je l’aimais énormément.

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JE MEURS D'AMOUR [Terminé Et En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant