Smile Dog (origine) {TERMINER}

Chapitre IV : Nouvel environnement

Heyyyyyyyyyyyyyy !!! Enfin cette fichu suite !! Désolé de ne pas l'avoir écrite plus tôt. Ma rentrée était vraiment chaotique, je ne connaissaient personne de la classe, bref : c'etait la merde. Je me suis fait des potes mais l'ambiance de la classe est vraiment... (ಥ⌣ಥ)

Donc durant tout ce temps j'avais la tete à tout sauf à l'écriture. Puis il y a eu pleins de controls (des le début de l'année, sa fait plaisir) et j'ai réviser a fond pour avoir des bonnes notes.

Bon bah voila, c'etait mes explication... bonne lectures les saumons en rut

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La blonde m'observait toujours avec son grand sourire collé au visage et je ne pus me retenir de remuer la queue. En nage après une telle course, je haletais comme un possédé, la langue bien pendante.

- Hé les garçons, dit-elle, on n'a de la visite !

J'entendis des bruits de pas à l'intérieur du manoir face à moi. Deux hommes apparurent alors dans l'encadrement de la porte d'entrée. Tous deux étaient de grande taille. L'un faisait un bon mètre quatre-vingt et l'autre au moins quatre-vingt-dix. Le plus petit devait avoir entre 25 et 30 ans, bien qu'il eût le regard d'une personne âgée. Il possédait un visage aux trais fin et des lèvres charnues, de magnifiques cheveux blonds long et légèrement ondulés ainsi que des yeux d'un bleu sombre et envoûtant qui perçaient au travers de ses paupières fendues. Son corps était long et musclé. Il dégageait une agréable odeur de menthe. Au bout du compte, on avait plus l'impression d'avoir affaire à un ange plus qu'à un humain en le regardant.

Le plus grand lui était son exact opposé. Il avait une peau extrêmement pâle, presque cadavérique, des yeux en amende d'un noir profond recélant une profonde cruauté et des cheveux couleur d'obsidienne, long et en bataille. Il possédait un corps très fin et élancé dont il émanait une odeur sucrée et envoûtante. Son vis-à-vis me donnait l'impression d'être en face d'un démon tout droit sorti de l'enfer, ce regard ne pouvait être humain.

Je ne ressenti aucune onde d'agressivité ni même de méfiance à mon endroit. Cela me calma un peu. La blonde se pencha vers moi et tendit la main comme pour me dire d'approcher, ce que je fis. Sans vraiment m'en rendre compte, j'entrais dans le manoir. La lourde porte se referma derrière moi et, ainsi, je fus bloqué à l'intérieur. La jeune femme s'agenouilla face à moi et me regarda de ses yeux entièrement noirs et, pour la première fois depuis ce qui me semblais être une éternité, je n'y lus ne serait-ce qu'une once de pitié ou de moquerie. Elle était... juste attendrie.

- Tu as soif, me demanda-t-elle, ou faim peut-être ?

Dans sa voix, je compris qu'il s'agissait d'une question. Mais que pouvais-je bien lui répondre ? Je n'avais rien compris. Avait-elle oublié que nous n'étions pas de la même espèce ! Mais la jeune femme continua de me fixer durant un long moment pendant que je la regardais aussi en remuant stupidement la queue. Puis finalement elle se leva, se tournant vers les deux hommes au passage.

- Apparemment il ne parle pas, dit-elle sans la moindre émotion, vous vous rendez compte les mecs : enfin une créature normale, ici !

Le brun ricana doucement laissant apparaître ses immenses dents pointues... beaucoup trop pointues pour appartenir à l'espèce humaine en tout cas. Quant au blond, il resta stoïque, me fixant de ses yeux bleus tellement envoûtant ! Son regard, presque hypnotique, révélait une profonde tristesse. Je lisais en cet homme comme dans un livre ouvert et... je pouvais affirmer qu'il en avait trop vu, qu'il avait trop vécu surtout et que, pour lui, la vie n'avait plus aucun sens. Cet ange déchu me faisait penser à une balle de verre qu'on aurait lancée du haut d'une tour : tellement brisée à l'arrivée qu'on ne pourrait jamais ramasser tous les morceaux. Avec une extrême lenteur, il tourna ses yeux vers moi. Il me fixa, le temps d'un doux sourire empli d'espoirs.

La blonde le regarda puis dit à son intention :

- Heu... Isaac ? Ça va ?

Je compris que cela devait être son prénom. L'interpellé hocha positivement la tête, tellement calmement que ses magnifiques cheveux blonds ne bougèrent quasiment pas. Toujours avec une extrême lenteur, il se baissa pour être à ma hauteur puis tendis la main vers moi. Je m'approchais doucement. La main d'Isaac se posa sur le haut de ma tête, puis, en en mouvement doux, il commença à la caresser. Voyant que je ne lui montrais aucune résistance, le jeune homme descendit jusqu'à mon cou et le gratta. Si j'avais été un chat, j'aurais ronronné.

J'entendis la femme blonde s'éloigner mais je n'y fis pas vraiment attention car j'étais trop concentré sur les sensations que cet homme me procurait. Mes maîtres ne me caressaient jamais comme ça, d'ailleurs ils ne s'étaient jamais vraiment occupés de moi. A leurs yeux, j'avais toujours été un chien de garde, rien de plus.

Après quelques temps, la blonde revint vers moi, une assiette contenant un gros morceau de viande dans la main. Elle la posa près de moi et, sans vraiment m'en rendre compte, je me jetais dessus. Cette course-poursuite m'avait affamé. En plus, c'était vraiment délicieux. Pour ce que je pouvais en savoir, je n'avais jamais mangé cette sorte d'animal.

Le brun pris la parole :

- Tu sais Angel (je compris qu'il devait s'agir de la jeune femme), je pense qu'Eyeless Jack prendra mal le fait qu'on cède à un animal une partie de sa réserve personnelle...

Je finis de manger rapidement. Après ce délicieux repas, toute l'adrénaline que j'avais accumulée peu de temps auparavant retomba d'un coup. Je ressentis alors s'abattre sur moi une immense vague de fatigue qui engourdit mon corps et me fit cligner des paupières. Je les gardais ouvertes à regret en quête d'un endroit où dormir. J'en profitais pour analyser mon environnement.

Premièrement, l'espace dans lequel j'évoluais était très vaste, digne des plus beaux manoirs. Le sol était de bois et les murs de pierre recouverts d'un papier peint noir aux rayures grises. Au centre se trouvait une immense table pouvant accueillir au moins cinquante personnes. Dans un coin, se trouvait plusieurs canapés disposés autour d'une télévision et d'une petite table basse en verre. Contre les murs, plusieurs autres meubles étaient disposés harmonieusement. Une cheminée extrêmement grande éclairait le salon, le baignant d'une lumière orangée et vacillante. Enfin, un tapis large de velours rouge traversait la pièce, conduisant à un immense escalier menant à l'étage qui était plutôt une très grande mezzanine.

Je me dirigeais sans hésitation vers le canapé. Isaac m'observa de ses yeux tristes puis, après quelques instants, il fit un signe de tête a son acolyte. Les deux hommes se dirigèrent vers l'escalier qu'ils gravirent. La blonde prénommée Angel se rapprochât de moi et dit à mon intention :

- Si demain les autres te voient dormir ici, ils te feront du mal. Suis-moi, le chien !

Elle me saisit par le collier et m'emmena avec elle à l'étage.