Les Fruits

12

Notre petit groupe de fuyeurs s'est arrêté dans une petite ruelle dans un quartier loin du lycée, on s'est observés mutuellement pendant quelques minutes, puis c'est Marie qui a lancé la discussion :

- Qu'est ce que vous foutez dans la cour pendant les heures de cours ?

- Je te rend la question ? Ai-je répondu d'un ton agressif , toi aussi t'es au lycée, mais tu n'étais pas en cours, et tu n'as pas l'air d'être malade !

- Vous avez été virés de cours c'est ça ?

Je n'ai pas eu le temps de répliquer Alice m'a coupé la parole.

- Oui, on parlait trop.

- Mais dans quelle merde on s'est foutu ! Crie Marie, à cause de votre histoire le lycée a du appelé les flics or vous retrouver !

- Mais j'y peux rien il t'a... il m'a insulter ! Ai-je répliquer.

Marie a pris une grande inspiration avant de prendre son portable pour composer un numéro et s'écarter pour appeler.
Alice consolait Florine qui pleurait comme une madeleine pendant que moi je faisait les cent pas jusqu'à ce que je reçoive un message qui m'attira les regards inquiets des filles.

Thomas : vous êtes où ? Ya les flics et le samu ? Il c passé quoi bordel ?
Moi : dans la banlieue, on a eu un petit problème avec le délégué et on a du fuir.
Thomas : vous voulez de ľaide, c'est la recrée...

Je n'ai pas eu le temps de répondre car Marie est revenue et m'a arraché le portable des mains.

- C'était pas censé se passer si vite, mais on est obligé, un med va venir nous chercher et votre entraînement commencera maintenant.

- Quoi ? Crie Alice sous le choc, entraînement de quoi ?

Marie ne lui a même pas adressé un regard, signe qu'on ne devait rien dire et attendre, ce qu'on a fait.

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On a été emmené dans une grande villa, à deux heures de route du lycée. Une femme âgée nous a ouvert les portières gentiment puis nous a guidé dans la maison puis nous a indiqué un sous-sol secret caché par une trappe sous un tapis.
Ľintérrieur était illuminé, mais les meubles foncés rendaient la pièce sombre, on a été emmené dans une grande pièce, le réfectoire où mangent toutes les recrues,a expliqué la vieille.

- C'est qui les recrues ? A tenté Florine.

La vielle lui a lancé un regard gêné puis a continué la visite.

Elle nous a ensuite montré les bureaux des dirigeants où il faut se rendre seulement si on en a ľautaurisation, puis la salle de réunion, la salle de sport, la salle d'entraînement, les vestiaires, la salle des ordis, la salle d'isolement, la salle de repos puis les dortoirs.
Pour ľinstant je suis seul dans la chambre, mon collègue me rejoindra plus tard.

On s'est réunis dans ma chambre avec les filles pour parler de ce qui se passe.

- Je pige rien, commence Florine, on est enfermés ici sans infos et on dit se démmerder.

- Sans parler des recrues, des entraînements, du sous-sol secret et j'en oublie. Ai-je continué.

- J'en sais rien, grogne Alice, ils nous ont confisqué nos portables et ta copine est partie sans prévenir...

- C'est pas ma copine ! Ai-je répliqué ce qui les a fait sourire.

C'est alors que la vieille est entré sans frappé.

- Bonjour, elle ne semble même pas choquée de nous voit tout les trois ensemble, le patron veux vous voir à la salle de réunion pour vous expliquer le programme.

On s'est regardé tout les trois puis sommes partis avec la vielle, faudrait vraiment que je sache son prénom moi, vers la salle de réunion.

Il nous attendait, assis sur sa chaise, deux personnes se tenaient droites comme des i à côté de lui, il y avait d'autre gens déjà assis autour de la table, trois filles et trois gars.

J'ai continué de suivre la vielle dame puis ai salué comme les filles le patron puis j'ai voulu faire de même pour ceux assis à table qui s'étaient levés pour nous, mais je suis resté figé en appercevant leurs visages.

Il y avait Justine, Yassmine, Nora, Romain, Robin et un autre garçon qui me regardaient aussi surpris que moi.