Ne t'attache pas. | TaeKook |

V

Je tiens à rappeler que c'est ce chapitre qui a le plus été modifié ! La fin est différente de ce que j'avais écrit avant pour rendre cela plus réaliste et plus léger entre les deux protagonistes !

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JungKook reçu un premier coup dans l'abdomen mais ne pu hurler pour alerter quelqu'un car la main de cette brute lui enfonçait toujours la mâchoire. Une douleur fracassante le traversa tellement qu'il n'eu pas le temps de réaliser qu'un deuxième coup venait de lui être assener dans le dos. Il ne pouvait pas se défendre vu la vitesse et l'acharnement des coups sur son corps fragile. En quelques secondes, sa tête se retrouva plaquée contre le mur d'une violence incomparable. Le brun n'osait plus ouvrir les yeux, il parvenait à peine à respirer. Pour lui c'était la fin alors à quoi bon lutter ? Pourtant, son instinct de survie lui donna une force qu'il ne se savait pas capable d'exercer et finit par mordre férocement la main de ce sale type. Alors que celui-ci se reculait en l'insultant de tous les noms, un de ses larbins sortit un petit couteau d'argent et entailla les poignets du jeune brun, projetant une grande quantité de sang sur les murs et les quatre hommes. JungKook ne réagissait plus, il avait comme l'impression de flotter au dessus de tout ce carnage, que son enveloppe corporelle ne lui appartenait plus. Il porta un regard triste sur ce jeune homme qui se faisait tuer sans réagir une seule seconde. La scène lui semblait irréaliste tant elle était rapide et incompréhensible.
Alors que le brun était quasiment inconscient et complètement impuissant, le dernier homme le frappa violemment dans la cuisse droite, le faisant tomber à terre dans un cri déchirant qui résonna entre les murs calmes de cet endroit glacial. Les gardes furent rapidement alertés ainsi que J-Hope qui accourut hors de son bureau pour découvrir la scène sanglante qui venait de se dérouler en quelques secondes.
JungKook était pratiquement dans le coma, baignant dans une grande quantité de son propre liquide poisseux. Quant aux trois malfrats, les gardes les avaient encerclés et rués de coups pour calmer leur soif de sang. Autour d'eux, les prisonniers ayant une vue sur ce coin de la prison étaient tous terrorisés face à l'extreme violence dont ils venaient d'être témoins. Dans un endroit d'ordinaire calme et plongé dans un silence pesant se propagea un brouhaha d'inquiétudes et de questionnements. Le bruit selon lequel JungKook venait de se faire tabasser et était à l'article de la mort ne tarda pas à arriver aux oreilles attentives du roux.

Le brun fut amené à l'infirmerie d'urgence pour constater les blessures et si le cas était assez grave pour être transporté dans un hôpital extérieur. D'après les infirmiers et le médecin présent occasionnellement, tout n'était que superficiel et les entailles dans les poignets étaient rapidement traitables. Malgré la forte douleur qui lui tapait dans le crâne et le reste de son corps, JungKook prit soin de ne pas parler de sa blessure à la jambe et parvint tant bien que mal à cacher le saignement plutôt important. Les urgentistes n'y virent que du feu et ne s'occuperont donc que des autres plaies qui recouvraient sa peau laiteuse. Après de longues heures de soins, les infirmiers lui dirent de se reposer mais malgré sa fatigue, il ne parvenait pas à trouver le sommeil. Il ne cessait de se répéter qu'il avait de la chance d'être en vie, il y croyait à peine. Pourquoi lui ? Il n'avait pourtant rien fait de mal, il n'avait jamais cherché de problèmes avec qui que ce soit ici et n'avait jamais mal regardé un de ces types. Alors que lui voulait-il ? La plaie de sa jambe le faisait énormément souffrir mais il refusait strictement de la faire soigner pour des raisons personnelles. Cette balafre lui rappelait bien trop l'abandon de son père. La honte qu'il éprouvait envers son fils était gravée dans sa chair. Le jeune était toujours sous le choc de cette agression qu'il n'avait pas vu venir mais il pensait vraiment être en sécurité maintenant.

Alors qu'il se remettait difficilement de ses émotions, un homme pénétra dans la chambre de l'infirmerie. Celui-ci s'approcha dans la pénombre d'un pas de loup, craintif de réveiller le blessé qui ne dormait pourtant pas. Il s'arrêta devant le lit et sa grande main effleura doucement le bras du brun, le faisant sursauté.