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PDV De Camila

Je suis toujours immobile, sur ma chaise, la bouche ouverte, je viens de me rendre compte de ce que je viens de dire à celle que j'aime, je baisse la tête, et je vois le bracelet où le ''C'' de mon prénom est gravée que je lui ai offert, elle me l'a balancé dessus, preuve d'amour fini ? Où seulement preuve qu'elle à raison ? Je travaille beaucoup ces temps-ci je le sais. Mes nerfs ont lâché au mauvais moment malheureusement, je me suis défoulée sur Lauren alors qu'elle ne le mérité pas. Je sais pas si ça sera facile de me faire pardonner. Mais je ferai tout pour ça, je ferai tout pour elle. Tout à l'heure j'ai entendu sa voiture. J'en déduis qu'elle est partie, je veux pas penser qu'elle est partie pour de bon, je pense qu'elle a besoin de prendre l'air après ce que je lui ai dit.Je suis une mauvaise petite amie, ça je le sais depuis longtemps de toute façon. Je vais attendre encore 30 minutes avant de lui envoyer un message. Je m'allonge sur le lit, et je cogite. Mais plus ça va,plus je me dis que je suis débile, j'aurais dû l'écouter, j'aurais dû prendre du repos, je l'ai ignoré, je l'ai préjugé, ce que je me dis me fou la rage, que j'en fais un bon de mon lit, et que je fracasse tout ce qui me passe sous la main, la première chose et le verre de Shweppes que Lauren m'a donné, mais au lieu de le balancer,il explose dans ma main à cause de la force qui j'ai mis en serrant la main. Je suis en sang, le sang coule à flot. Mon avant bras est ouvert. Je gémit de douleurs, je suis vraiment débile quand je m'y met. Je vois au loin un chiffon et une écharpe, je décide donc de faire un pansement compressif, j'entour mon bras du chiffon et je le sert encore plus avec l'écharpe. Après cette effort, je souffle de soulagement. Il y a du sang partout dans la chambre, mais je n'ai plus la force de bouger, je m'allonge donc dans le lit, je prend un pull de Lauren et met un peu de son parfum dessus, c'est mon habitude quand je vais dormir.

1 heure plus tard

Le réveille se fait en douceur et en douleur. Je tourne la tête de droite à gauche, je vois personne malheureusement. J'essaye de me lever et me dirige vers le salon. Je me prépare un verre de grenadine pour reprendre le sucre que j'ai perdu. J'ai toujours le chiffon et l'écharpe qui font office de pansement compressif. Je ne vais pas l'enlever, on ne sait jamais. Néanmoins, je prend mon téléphone et prend la peine d'appeler ma petite amie.

BIIIP...BIIIP... BIIIP... BIIIP... BIIIP... BIP.

''Bonjour,vous êtes bien sur la messagerie de Lauren Jauregui, je ne suis pas disponible pour le moment, je vous demanderez de me rappeler plus tard, de me laisser un message après le bip ou alors je vous rappellerai dans le plus brève délais.''

Je ne prend même pas la peine de laisser un message, d'habitude elle me répond, je prend donc la décision de l'attendre, je ne vais pas l'harceler d'appelle, je sais que ça ne va servir à rien, le seul problème, c'est que j'ai peur car je ne sais pas ce qu'elle fait...

10 minutes sont passées, il fait nuit, et je vois des fars à l'extérieur, je regarde par la fenêtre, je vois une voiture se garer devant la maison, mais ce véhicule m'est inconnu. Pourtant, je vois la fille que j'aime sortir de ce dernier. J'attend qu'elle ouvre la porte, mon cœur bat extrêmement vite. La porte s'ouvre doucement, et la belle brune au yeux vert franchit la porte. Sans réfléchir je fonce dans ses bras et fond en pleure, en lui disant sans cesse ''désolée''. Mais bizarrement, au lieu de resserrer l'étreinte, elle me repousse.

-Ne crois pas que c'est en un simple ''désolé'' que tu vas effacer la phrase que tu m'as dite tout à l'heure. Dit-elle d'un ton se cet froid. Et c'est quoi tout ce sang là ? Ne me dis pas que tu t'es mutilé ?!

-Non non non non ! Sur le coup de la colère j'ai voulu balancer un verre mais il a explosé dans ma main. Si je m'étais mutilé,j'aurai pas pris la peine de faire un pansement compressif.

-Mh...Pas tord...

-Et...C'est qui qui t'as ramené ?

-Une de tes infirmières, tu sais quand tu a eu ton accident. Elle a vuque je pleurais, elle est venu me voir et elle m'a réconforté.

-Oh non... Mais Lauren, je te jure que je ne savais pas ce que je disais,j'aurais dû t'écouter ! Mais je suis trop têtue !

-Oh ça c'est sûre ! Et autre chose qui est sûre, c'est que jevais dormir sur le canapé ce soir. J'ai besoin d'être seule.

-J'imagine que je mérite que ça...

-Tu imagines bien.

Le discussion s'arrête là, je monte dans la chambre tandis que Lauren s'allonge directement dans le canapé. Je pense que cette nuit je vais mal dormir, mais je vais cogiter toute la nuit, car on dit que la nuit porte conseil.

Du Virtuel Au Réel.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant