Le savoir dragonnique

Chapitre 12

- Je suis Tolkian et voici mon épouse, Liam. Si vous avez un problème, c'est à nous qu'il faut en parler. Nous dirigeons ce camp. Ah, pardon, j'ai oublié de vous présenter mon fils. Jeunes gens, je vous présente...

- Alban !

C'était Manon qui avait crié, tout en sautant litéralement à terre pour ensuite se précipiter dans les bras du jeune garçon. Celui-ci l'a fit tourner dans les airs pendant quelques secondes, puis la reposa délicatement au sol et l'enlaça tendrement. Tolkian sourit :

- Laissons ces deux amoureux à leurs retrouvailles. Venez près du ruisseau. Nous pourrons discuter tranquillement et vos dragons pourront se reposer.

Max et Louise acquiescèrent, descendirent doucement de leurs dragons, puis suivirent le couple près de l'eau. Louise prit la parole la première.

- Je viens de me rendre compte que nous avons manqué une règle très importante de la politesse. Nous ne nous sommes pas présentés. Nous sommes...

- Louise et Max, n'es-ce pas ?

- Comment connaissez-vous nos noms ? l'interrompit Max.

- Une autre fois. J'ai quelques obligations, aujourd'hui. Je vous emmène dans vos chambres, puis je dois absolument retourner à mes occupations. Je suis navré, conclut-il en tournant les talons.

Les dragonnes restèrent près du ruisseau pour se désaltérer, et Max et Louise s'engagèrent à la suite du chef. Ils traversèrent le village, pour aller tout à fait à l'opposé. La petite ville était très animée, et paraissait respirer la joie de vivre. Entre les enfants qui jouaient, les dragons qui volaient, ou plutôt qui dansaient dans le ciel, et la musique, venue de partout et de nulle part, le village ressemblait à un petit endroit de paradis sur terre. Ils croisèrent des enfants de tous les âges, des dragonneaux, des musiciens, et beaucoup d'autres personnes encore.

Au bout de quelques minutes de marche, Tolkian s'arrêta près d'une hutte devant laquelle deux garçons rigolaient ensembles. Ils avaient l'air sympathiques et farceurs.

"- Je vous présente Théo et Martin, deux dragonniers qui sont là depuis quelques mois à peine. Les gars, voici Louise et Max."

Les deux garçons tournèrent la tête et serrèrent la main des trois personnes, puis le chef du village repris la parole :

"-Max dormira avec vous, je pense que vous vous entendrez bien. Je te laisse t'installer et faire la connaissance des deux garçons. Ils t'apprendront comment se passe la vie au camp, déclara-t-il en s'adressant à Max."

Ce dernier hocha la tête, puis remis la bretelle de son sac sur son épaule. Théo et Martin se dirigèrent à l'intérieur de la hutte, et Max les suivit. Tolkian se détourna et reprit un autre chemin. Ils marchèrent pendant deux minutes avant d'arriver devant une autre maison, semblable à celle de Max. Le chef toqua à la porte. Après quelques secondes d'attente, celle-ci s'ouvrit, dévoilant un jeune fille, un peu plus grande que Louise, et aux cheveux noirs de jais coupés courts. Elle avait des yeux verts et un nez fin. Elle était assez mince, mais malgré sa finesse, on sentait quand même une certaine puissance qui se dégageait de cette femme. Ses yeux pétillaient et elle affichait un sourire qui semblait habituel. Le chef du village prit la parole :

"- Louise, je te présente Lifaë. Elle est là depuis qu'elle a cinq ans. Tu dormiras avec elle, ainsi qu'avec Manon, que tu connais déjà. Tu lui apprendras les règles du camp ? demanda-t-il à l'intention de la dénommée Lifaë.

- Bien sûr ! répondit-elle en souriant de plus belle. Bienvenue à Dragon's Dream, Louise. Viens, je vais te montrer ton lit et je t'emmènerais faire le tour du village après."

Elle ouvrit la porte en grand pour laisser passer Louise. Celle-ci adressa un dernier petit signe de tête au chef, puis entra dans la hutte.

Elle était spacieuse et lumineuse : la pièce dans laquelle elles se tenaient devait être le salon. De grandes fenêtres laissaient entrer la lumière, éclairant ainsi une table basse, ronde, posée au milieu, trois poufs l'entourant. L'ambiance  était chaleureuse, et on ne pouvait que se sentir bien en entrant dans cette pièce. De part  et d'autre, cinq portes entouraient le salon.

- Alors, ici, comme tu l'a sûrement deviné, c'est le salon, déclara Lifaë en prenant la parole. La porte ici, dit-elle en se dirigeant vers la porte la plus à gauche, c'est la cuisine et la salle à manger.

Elle ouvrit la porte et dévoila une autre pièce, plus petite, mais tout aussi lumineuse. Une petite table était posée dans un coin, ainsi que trois chaises. Une cuisinière était installée un peu plus loin, près d'un évier en ardoise.

Lifaë tourna les talons et revint dans le salon :

- Ensuite, les trois autres pièces sont les chambres. La tienne est celle la plus à droite. Puis, à côté de la tienne, vers la gauche, c'est la mienne. Ensuite, tu as celle de Manon et enfin, à côté de la cuisine, tu as la salle de bain. Je te laisse t'installer. Appelle moi quand tu as fini, je t'emmènerais voir le village, finit-elle en souriant.

Elle se dirigea vers sa chambre tandis que Louise reportait son attention sur la porte qui dévoilait la sienne. Elle s'approcha, puis poussa la porte.

La pièce avait une unique mais assez grande fenêtre, qui laissait passer une bonne luminosité. Un lit double était poussé dans un coin. La chambre avait pour meuble un table de chevet, une armoire, en face du lit, et un bureau d l'autre côté de la pièce, près de la fenêtre. Une chaise simple était poussée sous le bureau, et une corbeille en osier était posée à côté. Sur le bureau, une lampe trônait, allumée, éclairant une petite pile de feuilles à l'aspect officiel.

Louise posa son sac sur le lit et s'assit à côté. Elle contempla sa nouvelle chambre pendant quelques secondes, puis se leva et se dirgea vers son bureau. Elle prit les papiers, puis lu ce qu'il y avait marqué. C'était le règlement du camp, le nom des personnes importantes... Louise fut étonnée de découvrir, dans les dernières pages, un emploi du temps, ses horaires pour des cours. En y regardant de plus près, elle se rendit compte qu'elle n'avait des cours que le lundi, mardi, jeudi et vendredi matin, et qu'elle devait choisir des activités pour le mercredi et pour deux après midi par semaine. Elle aperçut la feuille sur laquelle étaient inscrites toutes les activités possibles, mais elle reposa la pile de papiers sur le bureau en se disant qu'elle le ferait plus tard.

Louise prit son sac et commença à déballer ses affaires. Elle rangea le sac de couchage dans le fond de l'armoire, ainsi que ses vêtements, pliés sur les étagères de cette dernière. Elle alla poser la nourriture qui lui restait dans la cuisine, puis revint dans sa chambre. Elle rangea les livres qu'elle avait emportés sur son bureau, et finit par mettre son épée et son arc dans l'armoire. Enfin, satisfaite de son rangement, elle quitta sa chambre et alla frapper à celle de Lifaë.

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Coucou tout le monde !

Oui, je sais, ça fait plus de huit mois que je n'ai pas posté de chapitre.

En fait, si je me remets à écrire, c'est parce que je viens enfin de m'acheter un ordinateur. En effet, avant, j'avais seulement un portable ( impossible d'écrire dessus ) et une tablette, sauf que celle-ci est "bloquée", enfin bref c'est compliqué...

Bon voilà, en fait, à part ça, je n'ai pas vraiment d'excuse... Donc voilà, là c'est un petit chapitre où il ne se passe pas grand chose. Mais pour essayer de me rattraper de mes longs mois d'absence, je vais essayer d'écrire le prochain chapitre le plus vite possible. Je pense que je publierais de nouveau sous les 15 jours, car je suis en vacances.

Voilà, je n'ai rien d'autre à dire, si ce n'est que je suis encore désolée pour l'attente...

Gabrielle