Chapitre 4 - Gueule de bois

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Lauren's Part:

En ouvrant la porte de mon appartement, je vis la petite brune endormie sur mon canapé se retourner en frôlant la chute et un sourire m'échappa. La luminosité du loft n'avait pas l'air de l'empêcher de dormir, ce qui me permit de préparer tranquillement le petit déjeuner. Je pris un plateau sur lequel je déposais deux verres de jus d'orange pressé, un café, de l'aspirine et des croissants que je venais d'aller chercher. Je traversais le loft et posais le tout sur la table basse devant elle.

En me redressant, mes yeux tombèrent sur ses fesses qui dépassait légèrement du teeshirt qu'elle m'avait emprunté la veille, le sien ayant fini dans un état un peu catastrophique. Elle était à mourir, endormie sur mon canapé avec un teeshirt beaucoup trop grand pour elle et sa petite culotte noire et je me mordis durement la lèvre pour calmer mon envie de lui enlever. Il fallait que je me sorte ces pensées salaces de l'esprit. Je pris donc mon carnet de croquis et continuait le dessin de Camila commencer lors d'un de nos entretiens. Instinctivement, mes yeux ne cessaient de descendre le long de ses courbes incroyables, je m'efforçais tant bien que mal de revenir à mon dessin. Un bruit sourd me fit lever les yeux et je ne pus retenir mon rire en la voyant par terre. 

Moi : Bonjour rayon de soleil ! Un peu brutal ce réveil? 

Elle me regarda complètement perdue, avec une bouille complètement endormie ce qui la rendait absolument craquante. Elle se redressa et s'appuya en tailleur contre le canapé.

Camila : Lauren..? Qu'est que je fais là? 

Elle regarda autour d'elle en baillant. Je l'aurais bouffé. 

Moi : Tu es chez moi, tout va bien. Tu ne te souviens de rien? 

Elle bredouilla quelque chose et ferma les yeux pour se concentrer.

Camila : Pour être très honnête... Je ne me souviens pas de grand chose. Je me souviens du bar gay, de la danse, de quelques filles qui me tournaient autour, d'un étrange liquide rose et puis plus rien... Comment on a finit chez toi? 

Moi : Quand j'ai voulu rentrer, vous m'avez supplier de ne pas partir sans vous, vous avez fini chacune accrochées à une de mes jambes pour m'empêcher de sortir du bar. Et ensuite vous avez essayé de me suivre en voiture. Le seul moyen de vous garder en sécurité a été de vous embarquer toutes les deux. Et vu que tu ne te souvenais plus de ton adresse et que Dinah n'était pas du tout en état de parler, je vous ai ramené ici, chez moi. 

Camila : On a fait ça? 

Moi : C'est loin d'être tout ce que vous avez fait... *rire*

Elle me regarda paniquée et essaya de se redresser, en vain. Je lui tendis l'aspirine et le jus d'orange.

Moi : Avale ça, tu y verras plus clair dans quelques heures.

Camila : Uniquement si tu me dis tout ce qu'on a fait..! Je me suis pas trop ridiculisée? 

Moi : Oh... Ridiculisée non, mais tu as fais le show hier soir. *rire* Entre les lap dance, les shots bus sur le torse de jeunes hommes très musclés et la drague, tu t'es amusée! Tu as été plutôt entreprenante..

Elle s'empourpra de la manière la plus craquante possible et prenant un coussin pour se cacher, ce qui déclencha une armée de papillons dans mon estomac. Reprends toi Jauregui, arrête de réagir comme ça, hier soir devrait t'avoir suffit.  

Elle remarqua qu'elle était en culotte et tira sur mon teeshirt pour se cacher. Elle avait l'air gênée, ce qui me fit rire.

Camila : Je suis désolée de t'avoir embêté comme ça.. Et d'être aussi peu présentable. Tu ne dois probablement pas souvent voir tes patients comme ça...

Elle avait l'air déçue d'elle même, un peu en colère et un peu perdue. Je me rapprochais d'elle en lui tendant la main. 

Moi : Allez, rallonge toi, tu as besoin de te reposer. Tu regretteras plus tard, pour l'instant tu as besoin de décuver.

Elle se leva en tenant ma main et s'allongea à nouveau sur le canapé. Je pris une couverture et la couvrais complètement. Elle me parla d'une voix très endormie...

Camila : Lauren...

Moi : Oui? 

Camila : Pourquoi je suis en culotte?

Moi : Parce que tu m'as forcé à te déshabiller hier...

Elle ne me répondit pas et je compris à sa respiration qu'elle était retombée dans les bras de Morphée. Ce qui m'arrangea, je n'étais pas prête à parler d'hier soir. 

Thérapie. (Camren Fiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant