Chapitre 4

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Lanister Gardens :

John Watson donna un coup dans la porte qui s'écrasa avec fracas contre le mur. Mycroft le suivait. Les deux hommes montèrent à l'étage dans l'espoir de voir que Sherlock n'était pas là mais enfermé dans sa chambre en train de jouer du violon. La mâchoire de Mycroft se crispa quand il reconnu la silhouette tant reconnaissable que formait son frère quand il était défoncé. Oui, défoncé. Il s'approcha de Sherlock et s'accroupit à ses cotés. Le brun se retourna, les yeux rougis par la drogue. Il regardait dans le vide mais tendit tout de même un papier à Mycroft. La liste.

Le docteur toussait au milieu de la fumée quand il repéra le chef du gouvernement penché sur un junki. Il trébucha sur un matelas et fini par atteindre les deux frères. Mycroft et John prirent chacun un bras de Sherlock et le trainèrent jusqu'à la sortie. Le brun était en plein délire, il riait puis brusquement appeler à l'aide, comme un petit garçon. Le cœur du médecin se brisait un peu plus à chaque pas mais celui de Mycroft était déjà réduit en miette.

La tête baissée, le regard las, trop de fois il avait ramené son frère sur son dos, comme sur la photo. Mais ce Sherlock là n'avait rien en commun avec celui de l'image. L'un avait les yeux pétillants, ceux de l'autre luisait étrangement sous l'emprise de ses démons.

Maison de Mycroft :

Le politicien rentra chez lui dévasté. Il se gifla mentalement pour ne pas pleurer. Il entendit le cliquetis des béquilles en aluminium sur le parquet. Amy apparut, son visage n'était pas souriant, ses yeux n'exprimaient que la peur.

« Il est revenu... dans... dans la chambre... ».

Mycroft porta son regard sur le mur où les menaces étaient peintes. C'en était trop pour lui. Il s'évanouit de fatigue. La dernière chose qu'il sentit, ce fut sa joue s'écrasant sur le tapis.

Amy regarda l'homme tomber sur le sol avec impuissance. Elle jeta ses béquilles sur le lit, posa sa cheville sur le sol. L'adrénaline qui coulait dans ses veines l'empêchait de ressentir la douleur. Soudain dotée d'une force inhabituelle, elle traina l'homme jusqu'à sa chambre et réussit à l'allonger sur le grand lit. Elle le recouvrit d'une couverture puis retourna dans sa propre chambre. Mais dès le premier pas, sa blessure revint déchirer ses muscles.

Dans la tête de Mycroft des milliers d'images se bousculaient. Pour la première fois de sa vie, il se sentait perdu. Sa tête lui faisait mal, le moindre bruit s'amplifiait et s'écrasait sur son cerveau.

Amy laissa un mot dans la chambre de l'homme du gouvernement. La jeune femme appela un taxi, paya la course puis entra au 221B Baker Street. Elle trébucha plusieurs fois en montant les escaliers et poussa la porte pour se retrouver devant son frère.

« -QUI EST LA ? , hurla Sherlock qui devait être dans la cuisine, surement en train de chercher de la drogue ou des cigarettes.

-C'est ma sœur. Que veux tu Amy ? , John avait l'air fatigué, des cernes pendaient sous ses yeux.

-C'est... hum... le frère de Sherlock.. il..

-QU'EST CE QU'IL ME VEUT ENCORE ?!?

-Il s'est évanoui, je pense qu'il est malade et la neurochirurgie ne sert pas à grand chose...

-Je viens avec toi. SHERLOCK TU RESTES ICI !! ».

Des coups sourds résonnèrent contre son crâne quand il souleva ses paupières. Il gémit faiblement avant de voir le petit papier près de son téléphone :

Je ramène John, je reviens bientôt. Voici mon numéro : 06 10 58 22 10. Amy Watson

Mycroft attrapa son téléphone, la lumière émise par ce dernier lui fit plisser les yeux. Il entra le numéro et envoya un message.

Je vais bien. MH Oui, il avait menti. Mais il ne voulait pas admettre sa détresse.

Je ne vous crois pas Mr. Holmes. Amy Watson

L'homme soupira et ferma les yeux, posant sa tête sur l'oreiller de son grand lit. Au fait.... comment était il arrivé là ?

Faux frères. (Sherlock Fanficion)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant