Faux frères. (Sherlock Fanficion)

Chapitre 5

Taxi :

« -Il est réveillé.

-Hum...

-Ça ne va pas John ? ». Elle ne reçu aucune réponse.

Le taxi s'arrêta et ils entrèrent dans l'immense demeure. Ils montèrent les marches qui amenaient à la chambre du politicien. Il était horriblement pale, les yeux mi-clos. John n'avait jamais vu le grand homme dans cet état. Il s'approcha de lui, Mycroft ne semblait pas avoir remarqué leur présence, pourtant sa sœur n'était pas un modèle de discrétion. Au bout d'un moment, l'homme cligna des yeux. John demanda doucement :

« -Quand avez vous dormi pour la dernière fois ?

-..... hier soir.... ,souffla t-il.

-Il ment. »

Il se tourna vers sa sœur, surpris. Il avait oublié que Amy avait un don pour savoir quand les gens mentaient. Ce qui était parfois très utile. John lança un regard furieux sur l'homme allongé dans le lit. John reprit :

« -Mycroft, quand avez vous dormi pour la dernière fois ?

-Il y a cinq jours....

John regarda sa sœur, qui acquiesça. Le docteur se releva, chuchota quelques choses à l'oreille de la jeune fille et sortit en faisant claquer ses chaussures sur le sol. Amy fit de même laissant Mycroft seul.

Une fois son frère parti, elle décida d'aller dans sa chambre. Au moment d'ouvrir la porte, elle sentit une piqûre douloureuse au niveau du cou. Elle se retourna et vit une seringue planter dans sa peau. Sa vision obscurcit puis son corps vint s'écraser sur le parquet.

Lieu inconnu :

Amy ouvrit difficilement les yeux, sa tête était lourde, une goutte de sang perlait sur sa nuque. A coté d'elle, roulé en boule sur le sol se trouvait Mycroft Holmes. Il ressemblait à un enfant que l'on aurait tabassé à la récré. Lui aussi avait été drogué, surement dans son sommeil. Elle tourna la tête pour examiner l'endroit où ils étaient. Une pièce aux murs dont le papier peint tombait en lambeaux, un matelas posé à même le sol et un lavabo plutôt sale. Elle se leva et tituba jusqu'à une petite fenêtre à barreaux. Au loin, elle apercevait un homme à l'allure familière. Elle avait cette sensation de malaise qui grandissait petit à petit. Un petit bruit la tira de sa rêverie. Mycroft s'assit avec difficultés sur le sol froid. C'est à ce moment que la femme remarqua que sa cheville ne la faisait plus souffrir. Elle avait du rester un moment dans un état second, assez longtemps pour guérir.

L'homme ne comprenait pas où il était, ni ce qu'il s'était passé. Il tenta d'appeler Amy Watson mais aucun son ne sortit d'entre ses lèvres. Tout à coup, la porte blindée qui les retenait prisonnier dans cet endroit sordide s'ouvrit dans un long grincement qui le fit grimacer.

« -Je vois que vous êtes réveillés, mes chers. Il est temps de commencer à jouer. ».