12 Juillet - Whitehorse.
"On fait le tour de ce dont on a besoin pour savoir si on a tout pris sur nous ? Baillais-je, étant fatiguée par mon réveil très tôt dans la matinée.
- Si tu y tiens Cassy la fausse maniaque. Répondit Dennis avec amusement.
- Bottes à crampons, casquette ou chapeau ?
- OK !
- Canne de marche, sac de provisions et sac de couchage ?
- OK !
- Papier toilette...? Était-ce vraiment nécessaire de se permettre ce luxe ?
- Oui ! Affirment les garçons.
- Ahlala... Vous me dépitez les gars. Soupirai-je, secouant la tête, amusée.
- On a la capacité de survivre grâce à la nature, mais on ne peut pas se passer du papier toilette, c'est un outil indispensable ! Déclare Dennis avec un air enfantin contrastant avec son visage d'adulte. Fini les blagues, on est prêts à partir les enfants ?
- Oui ! Crions-nous en chœur."
Finalement, Georges se montre plus enthousiaste que la veille pour cette randonnée, et j'en suis la première ravie. Moi qui pensait qu'il serait grognon durant tout notre séjour, je me sens rassurée de voir qu'il y mettes un peu plus du sien. Tous équipés de nos lourds sacs de randonnée, nous sortons de la maison et débutons une marche de quarante-cinq minutes pour atteindre le sommet de la chaîne de montagne qui longe l'horizon plus loin derrière la demeure de mon oncle. La douce fraîcheur d'une brume matinale me caresse le visage, tandis que le soleil levant me réchauffe lentement, ses rayons de lumière filtrant à travers les troncs et branches d'arbres livrant un aspect magique à ce bois.
En route, je questionne comme je l'avais prévu Dennis à propos du festival qui a lieu dans deux jours.
"J'ai vu sur Internet que tous les ans, se déroulait une fête au Centre de Whitehorse ! Et c'est dans deux jours ! Déclarais-je.
- Tout à fait, j'avais presque oublié tiens.
- Tu y es déjà allé ?
- Oui, avec des amis. C'est très convivial, il y a pleins de bières, et de jolies jeunes amérindiennes ! Sourit-il bêtement.
- Sois prudent alors, puisqu'à ton époque, les filles ne possédaient pas de taser contre les vieux pédophiles ! Me moquais-je, ce pourquoi je reçu un coup de coude dans l'épaule. Est-ce qu'on pourrait y jeter un œil ? Ça a l'air sympa. Minaudais-je avec des yeux doux et la lèvre inférieure ressortie, me frottant au passage l'épaule endolorie.
- Oui, pourquoi pas. Ça me ferait plaisir de vous faire découvrir les traditions de la ville, et de voir l'intérêt que tu y portes. On pourra se faire ça tant que vous êtes ici.
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Empty Eye
HorrorDe nos jours, la société se pense invincible, intouchable, et puissante, notamment grâce aux technologies modernes. Nous pensions pouvoir nous mesurer à tout, mais nous avions tord et étions aveuglés par notre puissance trompeuse. Nous étions la pl...