3- Tromperie

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Après que Touffe ait réuni Voldecorne, Patate-girl et Noctali, elle décida de mettre son plan à exécution en se rendant dans la salle des professeurs pour demander M.Sans.

Celui-ci sorti de la salle, visiblement étonné que ses élèves veuillent le voir. Il s'attendait à ce qu'elles lui demandent des informations à propos du cours, mais Touffe pris alors la parole:

-Monsieur Sans... J'ai une mauvaise nouvelle pour vous...

-Vous n'avez pas révisé Mademoiselle Touffe ? Ne vous alarmez pas, j'ai l'habitude de vos dissertations douteuses.

-Euh, non, ce n'est pas vraiment ça.

-Faites vite, j'ai des copies à corriger. Quelle idée d'avoir accepté la classe de 2B... ce sont des incapables..

-Vous savez qu'il y a un nouvel élève dans cette classe, Ron Weasley ?

-Je ne l'ai pas encore rencontré, il a des difficultés en littérature ?

-Je n'en sais rien. Écoutez, M.Sans, M.Voldemort vous trompe avec lui.

-Comment ? Cessez immédiatement cette stupide plaisanterie. J'ai des copies à corriger, et vous mimportunez pour une de vos "blagues" ?!

-Ce n'est pas une blague monsieur ! Je vous le jure !

Touffe commencait à perdre le contrôle d'elle-même.

-Vous aurez deux heures de retenue pour diffamation !

-Vous n'avez qu'à aller voir M.Voldemort, je suis sûre qu'il y a des preuves !

-C'est ça ! Nous allons parler de votre comportement inacceptable !

M.Sans emporta alors Touffe par le bras, laissant derrière eux les autres élèves muets de stupeur.

***

Ils arrivèrent devant la salle ou devait se trouver les nouveaux élèves pour qu'un de leur professeur leur explique le fonctionnement du lycée. M.Sans, passablement énervé par ce qu'il pensait être une mauvaise blague, ouvrit la porte d'un coup et entra rapidement. Il se figa alors, et le temps sembla s'arrêter.

À l'intérieur de la salle se trouvait un Ron Weasley à moitié dénudé, tout comme M.Voldemort. Le professeur de maths l'avait plaqué au mur, l'embrassant langoureusement sans risquer de frotter leurs nez puisqu'il n'en avait pas.

M.Sans laissa échapper un cri strident, anéanti par la scène. Comment son mari, son Voldy, avait pu lui faire ça ? Il recula et s'écroula sur le sol.

-Je... je vous l'avais bien dit... dit Touffe, dont le regard était tout de même captivé par l'étrange scène de yaoi.

VolderonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant