The Beautiful and The Cursed

Prologue

  Bonsoir, il s'agit de ma première fiction ici et de ma première fiction tout cour en fait. Je me suis décidée à me lancer, après un long moment de réflexion, je dois dire, mais pourquoi pas après tout, on verra où cela me mène. ;-) Il y aura de petites modifications à faire comme corriger les coquilles et les fautes que j'ai laissée traîner un peu partout (malheureusement l'orthographe et moi-même ne sommes pas très amis).

  J'attends vos avis avec impatience, bons ou mauvais, bonne lecture du prologue et à bientôt pour le premier chapitre.

ooOOoo 

  J'étais ressortie du coin de la rue presque aussitôt. Je n'étais pas surprise qu'il est déjà flairé ma piste. Mes chaussures claquées contre les pavés des rues au travers desquelles je me faufiler en courant, trouver une cachette était mon but principal, pour ne pas qu'il me retrouve et gagne la partie. Il était le chasseur et moi, la proie. Le jour décliné à vue d'œil laissant place à un ciel glacial, les rues devenaient de plus en plus sombres et ma visibilité diminuée aussi vite que le soleil s'échappait derrière les nuages sombres. Nous allions probablement nous faire gronder par nos parents, nous aurions dû revenir voilà déjà plus d'une heure, mais c'était rare que je sorte dans les rues aussi souvent ces derniers temps, depuis qu'ils avaient envahi notre village.

  Concentrée sur mon but, je m'efforçais de ne pas penser à la punition qui ne manquerait pas de venir dès notre retour, tout comme j'essayais d'ignorer la peur qui commençait à me talonner l'estomac quand je vis une forme mouvante a quelques pas de moi. Ce ne pouvait être lui, je l'avais vu tourner deux rues plus loin et il n'y avait aucun moyen de rattraper cet axe à moins de continuer plus loin jusqu'à la grande place.

  Alors que je me hâtais autant que possible, essayent de voir ou je posais les pieds, une ombre me barra la route et me sauta dessus, je n'eus pas le temps de hurler qu'une main se colla sur ma bouche étouffant mes cris, un bras m'enserra la taille et je basculais à terre. La terreur me prit au ventre, la chose qui me tenait dans ses bras n'avait rien d'humain, il n'en avait que l'enveloppe corporelle car ce qui se cacher sous les yeux bleus qui me fixaient était une bête, un mangeur de chair. La piqûre que je ressentis le long de mon dos me le confirma. Les dons qui me venaient de mes parents pouvaient aussi bien être une bénédiction qu'une malédiction, car les loups ressentaient nos pouvoirs, même si ceux-ci n'étaient qu'infime, ils le voyaient. Quelque chose d'humide toucha mon cou, me faisant décoller du sol sous lequel j'étais allongée, je ne l'avais pas vue se pencher avant de sentir ses lèvres à cet endroit, sa main étouffa mes plaintes, je l'entendis pousser un soupir d'aise avant qu'il ne mordille délicatement la peau tendre de ma nuque pour mieux la relâcher. Mes parents m'avaient toujours dit que les loups jouaient avec leurs proies avant de les tuer. L'homme du sentir le fil de mes pensées, car il se redressa et me fixa de ses yeux perçants.

    - Je ne te ferais aucun mal. 

  L'homme n'était pas vraiment un homme, c'était en fait un jeune garçon âgé seulement de quelques années de plus que moi, sa taille et sa force m'avaient induite en erreur.

    - Je vais retirer ma main, promets-moi de ne pas hurler, il laissa passer un cours instant de silence puis repris, sinon je te mange. 

  Mon cerveau ne mit pas longtemps à assimiler ces paroles, clignent plusieurs fois des yeux, je le dévisageais, je savais que le mieux à faire était de suivre ses ordres, il me fallait gagner du temps, du temps pour que Cian me trouve et du temps pour qu'il parte prévenir nos parents, je me contentais donc de hochet la tête. Il n'hésita qu'un quart de seconde avant de retirer sa main, j'ouvris grand la bouche pour inspirer, les yeux de l'inconnue se fixèrent sur cette partie de mon visage, une étrange lueur apparu dans ses yeux, mais celle-ci disparus en un rien de temps, remplacé par ce qui me sembla être de la colère, contre moi, contre lui-même, jamais je ne le sus. Il releva brusquement la tête et sembla fixer un point loin derrière moi, je tentais d'en faire de même, mais figée comme je l'étais, il me fut impossible de suivre son regard.

    - Comment t'appelles-tu ? Son ton était pressé, son bras se resserra sur ma taille, me collant un peu plus à lui.

    - Pourquoi veux-tu savoir comment je m'appelle alors que tu veux me manger ? Ma voix me semblait sortie d'un autre monde, cassée, faible.

    - Petite fille, si cela avait était le cas, il y a longtemps que tu ne respirerais plus, je te l'ai dit, je ne te ferais aucun mal, ton nom, repris-t-il.

  Lui donner un faux nom aurait été à mes yeux la meilleure des choses à faire, mais il lui serait facile de se renseigner et de voir que je lui avais menti, les loups détestent les menteurs alors j'obtempérais a contre cœur, car je savais qu'après cela, il n'y aurait plus de retour en arrière possible.

    - Regan, finis-je par dire, Regan Anna.

    - Regan Anna, il répéta mon nom plusieurs fois de suite, le fait qu'il insiste sur le « r » donné une certaine particularité a mon prénom. Regan, Anna, je préfère Anna alors c'est ainsi que je t'appellerais.

    - Qu'est-ce.. Il me coupa la parole avant que je ne puisse lui demander le sens de ses mots.

    - Ton ami te cherche, il n'est plus très loin.

  Il desserra l'étreinte qu'il exerçait autour ma taille et se relevant, il m'entraîna avec lui. Il était très grand pour quelqu'un de son âge, plus grand que Cian qui portant me dépasser d'une bonne tête.

    - Pourquoi ? Mes lèvres se refusèrent à finir la phrase que pourtant, je mourrais de prononcer.

    - Tu le comprendras un jour, dis-toi seulement que nous ne sommes pas tous des monstres, pas plus que vous êtes innocent, les sorciers aussi ont leur part de chose à se reprocher.

  J'allais lui demander où il voulait en venir quand la voix de Cian, hurlant mon prénom a plein poumon me fit me rappeler en face de qui je me trouvais, tournant le dos a mon assaillant, je m'apprêtais à fuir quand sa voix me retint.

    - Aden. 

  Je me tournais vers lui, ne comprenant pas où il voulait en venir. Mon incompréhension du se lire sur mon visage, un semblant de sourire vint éclairer ses lèvres.

    - Mon nom, dit-il.

  Et il disparut dans la nuit, une ombre parmi tant d'autres. La main chaude de Cian qui me secouer me sortit de mes songes et pendant que nous retournions à la maison, je prononçais son nom dans ma tête, inlassablement.

  Aden, un nom que jamais je ne pus oublier après les heures qui succédèrent a notre rencontre.

  Comment oublier en effet, le prénom du fils de l'homme qui se soir là tua nos parents.