Claustrophobia.

7

Les vibrements de mon téléphone me sortent de mon profond sommeil, je décroche sans prendre la peine de regarder qui vient de me réveiller.

-Allô
-Oui ma belle, c'est Christine.

Oh putain. Mes yeux, jusqu'ici à moitié ouverts s'écarquillent et je me racle la gorge pour avoir l'air plus réveillée. Mon réveille affiche onze vingt-huit, putain.

-Oh, oui ? Ça va ?
-Oui oui, je te réveille non ?
-Euhm..
-T'inquiète pas va, je balancerais pas à ton père l'heure à laquelle tu te réveilles en semaine !

Je l'entends rire derrière le téléphone, ce qui me fais pouffer aussi.

-Auxane a forcée pour sortir hier...
-Ça m'étonne pas d'elle ! Dis-moi, tu serais dispo samedi soir ? On va au restaurants, si ça te dis.
-Samedi soir ? Ouais je serais là, à quelle heure par contre ?
-Vers dix-neuf heure trente, pas trop tard tu sais que le dimanche matin ton père doit faire les devis..
-Oui, ben ça me va, je serais chez vous à dix-neuf heure quinze.
-Ça marche, à samedi alors ma puce, bisous.
-Bisous !

Christine, c'est ma belle-mère, enfin, mon père et elle ne sont pas mariés, mais pour eux comme pour moi c'est comme si, et ça ne me dérange pas du tout. Au départ, quand j'ai su que mon père fréquentait quelqu'un, il y a maintenant sept ans, j'avais peur, de qui elle était, comment elle était et ce que ça changerait dans ma relation avec mon père. Puis il y a eu la première rencontre, je n'ai pas eu besoin de plus, je l'ai tout de suie adorée, autant elle que ses trois garçons, et sept ans plus tard, c'est encore le cas !

Je me décide enfin à sortir de mon lit pour rejoindre la cuisine et me faire un bon petit déjeuner avec ce qu'il y a comme gourmandise. Quand Auxane se joint à moi, il est midi. Elle a un peu bu hier, pas assez pour être bourrée mais assez pour ne plus être totalement elle, personnellement je ne bois pas, simplement parce que je ne supporte pas le goût de l'alcool, bizarre non ? J'ai arrêté de chercher le pourquoi du comment à force.

-Tu te souviens d'hier soir ?
-Oui, pourquoi ?
-Pour savoir..
-D'ailleurs, hier je dérangeais quand je t'ai demandé de rentrer ?
-Non, pourquoi tu dis ça ?
-T'avais l'air obnubilée par ce mec, en plus il me dit trop un truc, j'ai l'impression de l'avoir déjà vu mais je sais pas où..
-Peut être à l'hôpital..
-Sûrement, t'as pris son numéro ?
-Non, j'ai même pas son prénom !
-T'es une galère toi !
-Mais c'est lui il a pas voulu me le dire !

Elle soupire, l'air exaspérée d'avoir une amie comme moi, et d'un côté je la comprends, je pourrais pas vivre avec quelqu'un comme moi. Elle part s'installer dans le canapé tandis que je nourris Zoro.

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Bien le bonsoir, chapitre peu intéressant, avec un peu plus d'infos sur la vie de Clotilde, merci d'avoir lue!☺👐