Tout, absolument tout ce qui m'entourait était sombre, j'étais plongée dans la pénombre. Dans le petit espace clos dans lequel j'étais enfermée, je n'avais pas d'issue.
J'entendais de petits bruits, sans sens réel. Ces bruits ressemblait autant à des frottements de tissus qu'a de petits effleurements du parquet, m'entourant d'une atmosphère lugubre.
Des pas se sont faits entendre dans la pièce où je me trouvais et ma respiration s'est coupée, comme si mon corps savait que j'étais en danger.Les pas se sont de plus en plus rapprochés et au crissement du parquet, l'individu semblait se rapprocher. Pourtant, après 30 secondes, les pas se sont détournés et ont quittés la pièce.
Plus rien. J'ai attendu pendant ce qui semblait être un long moment et j'ai osé passer la tête par la porte de l'armoire.
RAS, mon corps a suivi.- Te voilà, ma puce.
Mon corps s'est figé, mon sang s'est glacé et mon cœur s'est arrêté de battre instantanément.
Je n'osais pas pivoter pour le voir. Pourtant, il a bien fallu le faire. Quand je me suis retournée, son sourire sadique m'a fait tressaillir. Il jouait avec un petit canif, a faire de petits cercles dans l'air.
- Tu n'as pas été sage Asrar, je vais devoir te punir pour cela.
J'ai commencer à sangloter, a essayer de reculer, les yeux exorbités par la peur. J'ai fini par me retourner et courir du mieux que je pouvais. Il m'a couru après et j'ai fini par tomber. Il m'a violemment retourner et a pris mes joues entre ses mains, les serrant fort.
Puis il a approché son canif de ma joue gauche et j'ai vu dans son regard que ce n'était que le début d'une longue partie d'un jeu dont il se délectait.
🔸🔸🔸
Je me suis réveillée, en sueur et haletante. Reprenant ma respiration, je suis me levée et j'ai jeter un œil à mon réveil : 3h59. Comme d'habitude. Ce putain de cauchemar ne pouvait pas me réveiller plus tard.
J'ai fait pipi et suis passée dans notre espèce de mini cuisine prendre un verre d'eau. J'ai allumé une clope et j'ai soupiré. Toujours ce même rêve, toujours ce même souvenir. J'ai passer ma main sur ma balafre, seule preuve tangible que ce n'était pas qu'un cauchemar.
J'avais beau avoir fait ce rêve des centaines de fois, il me retournait toujours autant. J'avais toujours cette impression de danger imminent quand je me réveillais alors que ça s'était passer il y a des années et que je ne craignais plus rien aujourd'hui.
J'ai éteint ma cigarette, fermer la fenêtre et suis retournée dans mon lit, Feryel endormie, la bouche ouverte, a mes côtés.
Elle devait faire de bien doux rêves et ça me soulageait. C'était ça le plus important pour moi, son innocence.🔸🔸🔸
- Feryel, tu ne peux pas mettre cette robe. On est en mars, tu vas attraper froid.
- Mais je veux la mettre, si tu veux je mettrais deux manteaux, même trois.
J'ai soupiré, me suit retenue de lui dire qu'elle en avait à peine un et j'ai céder, après lui avoir tout de même enfiler deux collants et un sous pull, faible que je suis.8h05, encore en retard, je courais dans les couloirs de l'école primaire, Feryel dans les bras. Après un tonne d'excuses auprès de sa maîtresse, un énorme bisou à ma sœur, j'ai pris le chemin inverse.
Avant d'aller à la fac, je devais régler un problème. Plus exactement, je devais trouver l'autre imbécile et le rembourser.
Cherchant son numéro dans mon répertoire, je l'ai trouver sous le doux nom de Nabil Bg. Soit son humour était douteux, soit il se prenait pas pour de la merde. Dans les deux cas, il m'énervait déjà.
Il a répondu après 3 tonalités.

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Loin des hommes - PNL
General FictionMaintenant que j'étais face à mon destin, je me demandais si j'aurais fait ces choix en toute connaissance de cause. Les mains nouées, je me suis arrêté en plein milieu de la salle, sous les regards interrogateurs de tous ces gens; famille, amis, in...