VIII

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Le passage qui suivra les emoji 🔺🔺🔺 sera osé, vous êtes prévenu(e)s 🤓

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" J'en sais rien, ça fait quelque jours maintenant que c'est comme ça et c'est vrai que je comprends pas...
Hm oui je savais que tu allais dire ça mais je t'assure que non, je ne me suis pas imposée, la situation est assez naturelle et même pas gênante mais elle ne peut pas durer sans qu'on en parle. Ce stand-by perpétuel c'est assez bizarre et ça bouffe mon énergie... Feryel ? Oh, elle est dans le Sud..."

J'écoutais Asrar parler, posée sur le plan de travail de la cuisine, une clope à la main. Je savais très bien de quelle situation elle voulait parler mais pour moi, les questionnements n'avaient même pas lieu d'être. Alors j'avançais vers elle et l'attrapa par les hanches avant de lui prendre sa clope et d'en fumer quelques lattes. Si je vous le dis, il faut le croire. Eh, c'est pas avec tonton AD que les sentiments vont fuser.

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Depuis la soirée "Livre de la jungle", les seules fois où j'avais quitter l'appart étaient pour travailler et pour Feryel. Maintenant le 1er juillet, les résultats étaient publiés et l'année obtenue, Feryel était partie en colonie avec Yanis et je pouvais enfin respirer. Au téléphone avec mon éternelle meilleure amie Lilith, en Erasmus en Hollande, je lui racontais mes déboires lorsque Tarik a débarqué, torse nu, dans la cuisine avant de me prendre fermement par les hanches, volant ma cigarette au passage.

Je me remémorais la scène d'hier lorsque nous avions été manger ensemble dans le quinzième arrondissement de Paris avant de rentrer et de regarder un film affalés sur le canapé. Il avait commencer à m'embrasser avant de recevoir un coup de fil. Pourtant, on aurait pu faire tellement de choses...

" Az, tout va bien ? Je secouais la tete, me sortant de mes pensées et évitant le regard qui me fixait surement en haut.
- Oui, oui Lilith ! Bon et toi les cours ?
- Bah... c'est exactement ce que j'étais en train de te raconter. T'as vu un bg ou quoi ?
- Ouais, on peut dire ça aha !
- Aaah, je savais qu'on devait se créer un code ! Bon je te rappelle alors ma kékette ?
- Oui je t'aime Lili !"

C'est après sa réponse que je raccrochais. Levant les yeux vers Tarik, je vis que ses yeux étaient rivés dans les miens, avec une retenue qui n'était que de façade.

" Tu devrais vraiment apprendre à ne pas déranger les gens...
- Pourquoi pas ? T'aimes pas que je te dérange, dans mon propre appart ?
- Si je te dérange tant que ça, je peux partir.
- Oui tu peux mais non tu ne me dérange alors fais ce que tu veux."

Il sortit un joint pré-roulé de sa poche et l'alluma en faisant attention à ne pas faire de carotte. Il s'amusait avec sa fumée pendant un petit moment avant de me tendre son pet, nos corps toujours dans la même position. Je pris le joint sans hésiter mais je savais qu'il ne fallait pas que je fume trop. Ce serait ou "l'erreur" ou le bad-trip. Et je n'étais pas sure duquel je préférais.

Les premières lattes commencèrent à faire leur effet quand j'inhalais ma sixième et dernière latte. Je repassais le joint à Tarik en le regardant dans les yeux avant de poser les yeux sur son corps.

Les joints avaient parfois un effet lascif sur moi, entre nymphomanie et frustration accumulée. Et ces fois-là me menait toujours à "l'erreur" : à savoir coucher avec la personne en face. Et en sentant mes mains toucher les pectoraux de Tarik, je sus que cette fois-ci serait une grosse erreur.

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Elle me regardait en se mordant la lèvre et ses mains parcourait mon torse. Elle passèrent derrière, rapprochèrent mon corps du sien et son bassin toucha le bas de mon corps avec délicatesse. Dévalant maintenant mon dos, elle remonta vers mon cou et me regarda longuement. Je mentirais si je disais que je n'étais pas au bout de ma vie. J'étais au bout de ma vie et une fois que je finis mon joint, lui faisant une soufflette pour le terminer plus vite, nos lèvres se rencontrèrent très vite, très fort, très sauvagement.

Mes mains trouvèrent très vite le revers de son chemiser et je le relevais bientôt. Nos bouches encore scellées, je serpentais lentement le long de son ventre avant d'attraper ses seins avec poigne, la laissant gémir dans notre baiser.

Je ne savais pas ce que je pourrais faire à Asrar mais elle ne survivrait sûrement pas à ce jour.
Mes mains se trouvaient désormais sur l'ourlet de son leggings et son aine avait attirée mon attention. Je descendis pour mieux voir et je ne me trompais pas, elle était bien criblée de cicatrices, tout comme le bas de son ventre. Des entailles profondes, pas autant que celle de sa joue mais bien assez. Sur le moment c'était tellement attirant que, je me mis a embrasser chaque parcelle de peau sans en laisser aucune pour compte.

Je me relevais et commençait à balader ma main sur une zone bien plus sensible que son leggings. Son sexe venait à la rencontre de ma main et elle commençait à s'y frotter quand j'attrapais sa tête et l'embrassait à nouveau.

Pourtant Asrar ne l'entendait pas de cette oreille, elle me repoussa contre le bar de la cuisine et mis fin à notre baiser. Elle s'approcha de moi, me regardant d'en bas et je sentis ses mains se balader sur mes hanches, arrivant inévitablement à la boucle de ma ceinture, qu'elle défit d'une main experte avant de déboutonner mon pantalon et d'attraper ce qu'elle avait à attraper. Putain, elle me faisait quoi la ? Elle avait des doigts faits pour mon sexe ou je m'appelais pas Tarik. Elle m'infligea ce doux supplice pendant une dizaine de minutes avant de descendre sur ses genoux.

Malgré le respect que j'ai pour elle, je ne l'aurais stopper pour rien au monde. Et quand sa langue dévalait ma bite, je me sentais au septième ciel. Elle savait très bien ce qu'elle faisait et à quel endroit. Je savais même plus quoi faire de mon corps, j'essayais juste de tenir ses cheveux sans faire de gestes brusques qui auraient pu arrêter son magnifique travail.

On m'avait jamais sucer comme ça et pourtant bien des femmes avaient vu Bobby. Je me demandais ce que donnerait la suite si le début était si hella. C'est au moment où je pensais à ça qu'Asrar commença ce que j'appela par la suite "la descente aux enfers", imaginez vous parce que c'est indescriptible. C'était le coup de grâce. Sifflant, j'allais venir, je savais que le contrôle était fini quand je ne ressentis plus rien.

Asrar était debout, elle me regardait d'un air coquin, absolument pas perturbé par mon froncement de sourcil avant de me dire :
" En vrai, c'était cool hier mais je veux pas que tu te fasses de film."

Elle me laissa, là, dans la cuisine, en embarquant mon paquet et en partant vers la salle de bain. Je me frottais le menton, la trique douloureuse. J'allais la butter.

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Petite partie aujourd'hui, c'est plus simple pour moi d'écrire maintenant que la fac, le job d'été etc est fini, je pense écrire un maximum cet été, histoire d'avoir de l'avance dans l'année.

Je ne sais ce que vous pensez de l'évolution de notre petit duo, je trouve qu'ils vont à une allure assez soutenue, aha. N'oubliez pas de me laisser votre avis, si le vote ou les commentaires ne vous disent, il vous reste les mp 😌

Kiss les girls, bonnes vacances 🐳🍹👙

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 06, 2017 ⏰

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