Chapitre 1

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Vivre dans un Ghetto n était pas toujours une vie facile. On était souvent exposé a de nombreux dangers et de nombreuses calamités.  Pas d eau potables, pas d électricité fort souvent et pas d accès a un centre de santé. L établissement scolaire était très rare. Les jeunes n étaient pas souvent épanoui. Plus de distractions. On était les premiers ciblés des autorités. On nous prenait pour des pions lorsqu ils veulent nous utiliser et pour des rebellions lorsqu ils veulent nous exterminer.

" La vie dans un Ghetto c était une vie de galère et compliquée." Il y avait toujours une guerre entre deux gangs pour le maintien du Ghetto.

Bref, j en ai trop dit pas vrai. Moi, je suis Dreamer Charles, jeune homme studieux dont les yeux sont noirs, les cheveux courts, bouche pulpeuse, corps mince et je ne suis pas de grande taille environ 1m63 du genre.

Je vivais dans un ghetto dénommé Cité Soleil en Haïti avec mes parents Yotte et Willy qui travaillaient dans une manufacture.

J aime bien écrire les histoires fascinantes, composer des textes et jouer de la guitare pour me divertir. Je suis dans une semi lycée appelée " Père Saison" qui est située a 70 km de mon Ghetto. A l intérieur, on nous enseignait certains sports comme la boxe et le football ; Pour le savoir, l informatique.

Cette semi lycée appartenait a ce fameux boxeur Sonyto Ali, un grand homme noir avec de grands yeux noirs, cheveux crispés et corps musclés. Il était un boxeur hors pair, un dure a cuir. Il nous enseignait la boxe presque chaque soir. Moi, je ne le pratiquais pas mais j aimais bien son fameux style pour mettre KO un adversaire sur le ring.

C'est à cette institution même que j ai rencontré Norah Ali, une jolie fille séduisante qui avait tout pour me plaire. Elle n'avait que 17 ans. Elle avait des yeux écarlates, une poitrine généreuse avec 2 belles paires de seins qui faisaient craquer et de bonnes fesses. Elle n était pas trop sexy ni trop grosse non plus. Norah avait une voix mélodieuse qui fait rêver et elle était gentille. Norah habitait près de l'établissement. Me. Sonyto, le directeur était bien son oncle.

Quand je l ai rencontré, mon coeur avait semé la chamade à son égard, j étais tombé amoureux d'elle et elle également. Ensemble, nous avons voulu créer un groupe musical mais on était pas nombreux et on avait laissé tomber afin que le temps puisse faire son chemin. 

Ses parents avaient des dents contre moi à cause du village d'où je venais. Ils me prenaient bien pour un voyou et pensaient que je n avais rien a offrir a leur fille. En réalité, ce qui comptait pour moi, c était de voir le vœu le plus sincère de Norah réalisé  un jour.

Depuis toute petite, elle chantait. Personne l encourageait. Ses parents se foutaient bien de son talent car tout ce qu ils voulaient qu elle soit n'était qu autre qu une infirmière.

Un soir, Norah m attendait tranquillement au bord du ring de son oncle, elle voulait me parler. Elle savait combien que j aimais regarder son oncle qui enseignait la boxe a certains élèves. Alors je me suis approché d elle lentement et je lui murmure quelques petits mots a l oreille comme:

- Salut! mon ange.

Elle souriait un instant avant de répondre a ma requête.

- Hmm! Salut! Toi. Ça va?

- Merveilleusement bien. Et toi alors?

- Ça va aller Dream.

- Ok. Tu voulais bien me parler n est-ce pas?

- Si Dream.

Moi, je n arrêtais pas de regarder les élèves qui apprenaient a boxer. J ai senti cette énorme tristesse dans sa voix.

- Quelque chose ne va pas n est-ce pas?

- Si.

- Alors qu est-ce qui ne va pas Norah?

- Je crois que je n étais pas née pour être une chanteuse.

J étais vraiment surpris lorsqu'elle me lâchait ça en plein visage. Je voulais alors la rassurer et prouver qu elle avait tort.

- Mais non ne dit pas ça Norah. Tu es bien née pour être chanteuse. Tu as du potentiel et une magnifique voix. Tu es superbe.

- Je ne le crois pas Dream.

- Et qu est-ce qui te fait croire ça ?

- Mes parents. Ils ne veulent pas que je sois une chanteuse.

- Ah bon, je vois.

Je me suis mis a tourner en rond tellement que j' étais paniqué. Elle me regardait faire pendant une 20ene de seconde.

- Quoi? Arrête de tourner en boucle stp Dream. Tu vas me rendre encore plus mal.

- Oh désolé mon ange. Je me suis laissé emporter.

- Hmm! Grogna-t-elle, je te comprends parfaitement Dream.

- Écoute Norah, je comprends que tes parents soient ainsi mais ce n est pas ton choix n est-ce pas?

- Bien sûr que non Dream. Tu me connais si bien. Mon rêve c est de devenir chanteuse.

- Alors lutte pour ce que toi tu veux Norah? Acquiescai-je.

- Je ne peux pas.

- Mais pourquoi? S'écriai-je.

J étais un peu sur les nerfs.

- Parce que ce sont eux qui paient mes frais de scolarités Dream.

- Je sais. Mais sache que personne ne peut te forcer a faire quelque chose contre ton gré.

- Je le sais Dream. Dit-elle avec une résignation, lutter contre mes parents c est déjà perdu d avance.

A ce mot, je perds vite mes files d idées, elle a déjà avoué vaincue. Mais pas moi. Je restai un instant silencieux sans rien avancer. Je suis devenu muet brusquement. Ce n est pas que je n ai pas voulu mais les mots ne sortent plus.

- Tu ne dis plus rien alors. S'acharne -t-elle sur moi.

J essaie de répondre mais les mots restent coincés au fond de ma gorge.

- Dream, ajoute-t-elle, mes parents sont si dures qu ils ne voulaient plus nous voir ensemble.

- Quoi?... Mais pourquoi me detestent-ils autant Norah? Demandai-je.

- Je ne sais pas. Répondit-elle d une voix angoissée comme si elle connaissait bien la réponse mais elle ne voulait pas me blesser.

- Je sais moi. Ai-je avancé. Ça arrive souvent aux jeunes amoureux comme nous naquirent dans la disette. Mais dis-moi si c est ça que tu veux Norah?

- Mais non Dream. Répondit-elle. Comment peux-tu douter de mon amour pour toi? Je t aime beaucoup Dream.

On dirait que c était tout ce que je voulais entendre afin de me sentir bien.

- Moi aussi je t aime Norah mais....? Hesitai-je.

- Quoi? Elle était bien curieuse.

- Mais je n ai pas d argent.

Norah était vraiment étonnée de ce que je venais lui balancer comme si elle était une intéressée.

-  Bon, je dois rentrer maintenant, il se fait tard.

- D accord. A demain alors.

- A demain. Répondit-elle si froidement. Je n ai pas voulu riposter.

- Ciao!

Elle rentrait alors chez elle et moi, je continuais a assister a l entraînement pendant une dizaine de minutes.

J'avais l impression que son oncle nous surveillait bien ce soir-là. Il nous avait bien a l œil. Pour nous, la vie n était pas facile et peu de problèmes aggravaient notre relation amoureuse.

L'INCARNATION DU SUCCÈSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant