CHAPITRE 5

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Le lendemain, je me réveille de si tôt, il était a peine 4h30 du matin et j ai vu mes parents qui se dépêchèrent pour se rendre a leur boulot. Djico lui était en train de ronfler dans la chambre. C est normal, il n avait rien a faire de sa journée.

- Dream cheri, ou gentan leve? Demanda-t-elle.

- Wi manman.

- Cheri, fòk nou depeche nou wi pou n ka pa rive nan travay la ta. Acquiesça mon père.

Il faisait les vas et vient dans la salle comme s il cherchait quelque chose.

- Wi cheri, Répondit-elle, mwen preske fini.

- Ok. E Dream, kijanw ap bouje ak lekòl la pitit mwen?

- Byen wi papa.

- Ok gason m kontinye konsa. Dit-il en me tapant sur le dos.

- Dakò papa.

- Bon cheri nou ale wi. Mwen kite manje sou tab la pou nou ka manje tande.

- Dakò manman, mèsi. Bizou, mwen renmen nou.

- Nou menm tou gason m.

Puis ils s en vont et moi, je me suis resté assis dans le salon.

2 heures plus tard, je me suis rendu a l école. Le temps était un peu assombri comme s il allait pleuvoir. Pourtant moi, j étais débordé de joie, on dirait que j ai gagné au lotto.

A l entrée, Norah et moi, on s est croisé et échangé un petit sourire de gaieté.

- Mon ange! Ai-je dit tout bas.

- Coucou ! Ça va? Demanda-t-elle.

- Merveilleusement bien.

- Hmm! Ça se voit. Vue ta tête, je sens que tu as quelque chose a me dire. Elanca-t-elle.

- Absolument. Assurai-je.

- Et c est quoi la chose au quelle tu voulais me dire amour?

- Hmm! Grogné-je avant de tout lâcher, j ai réussi.

Norah semblait bien être ailleurs de ce que je voulais lui dire.

- Comment ça tu as réussi Dream? Demanda-t-elle avec curiosité.

- Oui, j ai réussi. La fille d hier était venue me parler.

- Vraiment? S étonna-t-elle.

- Oui. Elle est partante.

- O mon Dieu, c est vraiment une bonne nouvelle ça Dream. Whaouh! Je suis très fière de toi.

Elle allait m embrasser quand subitement elle se souvient qu on était a l école.

- Désolée amour, j ai failli oublier.

- C est pas grave. J aimerais bien t embrasser moi aussi mais ce n est pas le bon moment.

- Si. Répondit-elle éblouie.

Brusquement, son oncle se dirigeait vers nous en ayant l air contrarié.

- Hey! Vous deux, cesse de bavarder. Va retrouver vos places. Nous réprimande-t-il.

- Oui, monsieur le directeur.

On allait alors regagner notre place. Une fois dans la salle, je me suis mis a travailler mes idées et fixer mon objectif. Pour moi, mon seul but était de sauver la plupart des jeunes du Ghetto. Je ne savais pas si ça allait marcher mais j étais confiant.

Quelques heures se sont alors bien écoulées, je me rends déjà compte que les cours étaient sur le point de s achever pour ma belle journée de bonne humeur. La cloche vient de sonner et on se précipite tous pour rentrer.

Norah semblait bien partagé ma joie et ma bonne humeur de la journée car elle était aussi joyeuse. On dirait qu on avait fait la fête hier soir.

Une fois, sur la cour de l école, Norah et moi marchaient main dans la main et dialoguaient quand brusquement, un jeune homme costaud, brigand vint nous embêter.

- Hey! Tête de mule

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- Hey! Tête de mule. Dit-il en me bousculant et en se moquant de moi.

J étais vraiment énervé quand je voyais comment les autres se ricanaient comme s ils attendaient a un beau spectacle. Il se tenait devant nous et nous regardait avec dédain.

- Tu fais quoi? Reprit-il. Tu as peur de t affronter a moi pauvre débile.

Mes nerfs commençaient par  détraqués, mes sourcils fonçaient, mon visage se transformait et mes poings se serraient a tel point que j avais envie de lui foutre la raclée de sa vie mais la voix de Norah résonnait dans ma tête.

- Dream, arrête stp. Babo ne vaut pas la peine.

Sa voix était tellement douce dans ma tête que j'étais totalement maîtrisé. La maîtrise de soi vaut mieux pour moi. Je ne voulais pas chercher les embrouilles.

- On y va alors amour? Reprit-elle.

- Oui, allons-y! Dis-je en ayant la tête baissée.

Je l ai esquivé et continue d avancer avec ma copine. Lui, il était bien fier.

- Je savais que tu n avais pas les couilles peureux. S écria-t-il.

Norah était en partie une raison pour laquelle je ne l ai pas mis une branlée. Il l'aurait bien mérité mais un bagarre du genre provoquerait sûrement nos expulsions de l'établissement.

PS:  Salut les amis lecteurs, c est le 5eme chapitre que je vous ai apporté pour aujourd'hui avec ce Babo qui vient gâcher ma joie de la journée. Aimez-vous la façon dont j ai agi?

Alors commentez.

A plus!!!!

L'INCARNATION DU SUCCÈSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant