CHAPITRE 6

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De l autre côté de la rue, je perçus Djico qui m attendait, il me faisait signe avec ses mains. J'étais vraiment stupéfié de la façon dont il m avait trouvé.

- Djico, tu m'impressionnes?

- Je sais. Répondit-il.

- Comment tu as fait pour me retrouver ?

- Arrête cousin, ne me fais pas cette tête. As-tu oublié comment que je connais le ghetto du bout de mes doigts?

- Oups! Ça m a échappé. Djico je te présente ma petite amie Norah?

- Content de te rencontrer mlle. Moi, c est Djico Jean.

En lui pressant la main.

- Je suis ravie. Tu es d ici alors?

- Oui. Et toi?

- Moi également. Tu fais quoi dans la vie? Questionna-t-elle.

Djico se sent un peu ennuyeux tout a coup, il ne savait pas quoi répondre car il ne voulait pas en parler. Je l ai rapidement remarqué et je me dépêche de lui sauver la peau.

- Il ne fait rien. Il est juste un musicien. Il sait jouer de la batterie. Il n avait pas pu terminé ses études mon ange a cause de sa maladie a répétition.

- Oh je suis vraiment désolée Djico, je ne le savais pas. Je te prie de m excuser. S excusa-t-elle.

- C est pas grave mlle. Répondit-il en ayant la tête baissé.

Il me semble que mon histoire a bien tenu la route car Norah était vraiment touchée.

- Bon, arrêtons de nous culpabiliser un peu. Norah, tu peux nous laisser seul un moment stp? Demanda-t-il.

- Bien entendu.

Allait-il me réprimander car je venais l épargner des interrogations de ma petite amie ou c est autre chose? Je n arrivais pas a lui cerner mais son visage était toute pâle. Norah s était éloignée de quelques centimètres de nous.

- Kouzen.

- Wi.

- Ou konnen pandan m te kanpe la a mwen te wè tout bagay. Dit-il.

- Evre?

- Wi tout bagay.

Je savais que Djico était plus bagarreur que moi mais je n avais pas pensé a ce qu il venait me dire. Bon, heureusement qu il n avait pas réagi.

- Men gen yon bagay ki enkyete m Dream.

- Kisa? Demandai-je.

- Poukisa w pat reponn ak apèl li an?
Questionna-t-il.

Il est bien fou mon cousin, ça c est sûre. Comment pouvait-il me demander une chose pareille? Une telle chose me plongerait bien vers l'expulsion. Mes parents ont bossé trop dur pour que j obtienne cette place dans cette établissement. Je ne pouvais pas les faire ça.

- Mwen pat gen anvi an. Ai-je répondu vaguement.

- Se pa vre kouzen. Persita-t-il. Mwen te wew e w te byen anvi bat misye men Norah te anpeche w pa vre? Ou met banm verite a.

- Ok wi w genyen. Li te anpeche m pou byen m. Ai-je lâché sur un ton de colère comme si je ne voulais plus aborder ce sujet.

- Ok.

Norah nous rejoint.

- Ça va vous deux?

- Oui, ça va.

- Bon il faut partir maintenant. Ai-je ajouté.

- Excellente idée. Répondit-elle.

Ensemble, on s était rendu chez Cia pour voir comment allait-elle? Et je voulais lui parler aussi. Une fois devant sa maison, je cogné a sa porte, une femme dans les 50 années vint m accueillir.

L'INCARNATION DU SUCCÈSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant