Chapitre 11

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Lundi matin, je me suis rendu a l institution triste, désemparé et déconcerté, Norah n'y était pas. J'étais dans la classe en train de regarder sa place vide devant moi, tout ça me faisait penser a elle et je m'inquietais.

Je me sentais hors de moi même. L'oublier aussi rapidement n était pas chose facile comme le croyaient ses parents. Oublier un premier amour, ça demande beaucoup trop de sacrifices et d'efforts. Le professeur travaille et moi, j'étais ailleurs.

Quelques heures plus tard, j ai entendu quelqu'un qui se trouvait devant l'entrée de la salle et m'interpellait:

- Dreamer Charles.

- Oui. Répondis-je vaguement sans prêter attention.

- Le directeur vous demande a son bureau tout de suite.

- D'accord.

En me levant, pour lui rejoindre, la voix citait encore un autre nom.

- Cia Vil.

- Oui, présente.

- Toi aussi.

- D accord, j arrive.

- Veuillez me suivre Svp. Enchaîna-t-elle.

C était une femme de haute taille au longue chevelure. Elle était vraiment belle avec sa jolie silhouette très élancée. Alors on s'était mis a la suivre jusqu'au bureau du directeur. Je ne faisais pas trop d idée sur cette provocation car je savais que le directeur allait nous interpeller tôt ou tard. D'ailleurs, je me fou complètement de ce qu il pourrait bien nous infliger car ma souffrance était déjà trop atroce.

Une fois a son bureau, je voyais de nombreuses têtes ayant l inquiétude surtout celle de Ricardo et ses deux bourreaux. Aland était aussi convoqué.

- Bonjour mes chers élèves.

- Bonjour monsieur le Directeur. Avions-nous répondu sagement.

- Vous savez pourquoi êtes-vous ici n'est-ce pas? Demanda-t-il.

La plupart d entre nous avait la trouille de répondre quand il s'agissait de cet homme.

- Je vous ai posé une question. S'écria-t-il. Savez-vous pourquoi vous êtes a mon bureau?

- Oui, monsieur le Directeur.

- Très bien. Alors qui d entre vous a eu le culot de foiré le bal de la Saint Valentin? Questionna-t-il.

Sans hésiter, Ricardo et ses deux bourreaux balançaient mon nom.

- C est lui Me le directeur. En se pointant leur doigt vers moi.

Et moi, je n'ai pas réagi, je me tue et j'observe.

- Ah! Bon. C est quoi déjà ton nom? S'adressa-t-il a moi.

- Dreamer Charles monsieur. Ai-je répondu vaguement sans lever ma tête.

- Bien. On dirait que ce nom en fait la une de nos jours n'est-ce pas?

J avais compris a ce qu il voulait jouer et je me suis donné a fond a lui faire une bonne blague.

- Oui, monsieur. Avouai-je. Ça vaut bien le coup lorsqu'on est musicien ou soit un artiste n'est-ce pas?

Les autres voulaient s éclater de rire mais ils retenaient bien leur souffre.

- Quel sens de l'humour que tu as chez toi. Marmonna-t-il. Ça me plait bien.

- Merci bien monsieur. Répondis-je d un léger sourire.

- D'accord. Vous allez tous passer un débriefing comme ça je saurai qui d entre vous a tout foiré.

L'INCARNATION DU SUCCÈSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant