Ils sont morts dans la nuit

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2:30:43. Nous avions découverts trois zones Ithilethiel, Erynion et Beriaearwen. La zone du début se nommait tant qu'à elle Draugolë. Des nom qui nous avaient mené à un débat de prononciation. Pour l'instant le nombre de zombie était encore contrôlable, mais j'avais peur qu'en avançant nous nous retrouvions en infériorité. Ça n'arriva pas cette journée là, nous retournâmes au bâtiment où nous étions arrivé avant le début du jeu. Notre montre nous dît que la porte était maintenant déverrouillé, quiconque ne possédait pas de montre ne pouvais pas passer. Quand nous fûmes tous passé par la porte, nous fouillâmes dans les boîtes en mangeant et buvant en silence. Hugo semblait préoccupé par l'absence de sa soeur. Pourtant il ne se manifesta pas. Un peu plus tard, nous partîmes dormir. Environ une heure après s'être mis au lit, j'entendis du bruit sur le lit au dessus de moi. Je saisi mon poignard, que j'avais soigneusement laisser sous mon oreiller, tout en me levant d'un bond en appuyant la lame sur la gorge du producteur de bruit. Aussitôt deux bille luisante me fixaient avec terreur. C'était Hugo, il était en train de préparer un sac avec quelques vivres. Je lâcha la pression sur sa gorge et je baissa mon arme. Je lui chuchota avec un ton de reproche

W -Qu'est ce que tu fais? Je pensais qu'il y avait une de ces bestioles qui avait trouvé un moyen de s'incruster!

H -Rien… Désolé…

W -Écoute, tu faisais pas rien… Tu t'en vas?

H -Ouais… Je peux pas laisser ma soeur dans cet état…

Il me montra sa montre à la page de la fiche de sa soeur. Les statistiques montrait quelle avait faim et fois, elle avait plusieurs blessures dont certaines infectées.

W -Alors je viens avec toi…

Je chuchota au système qui nous fournissait tout et n'importe quoi “3 manteaux”, ils apparurent quelques secondes plus tard. J'en jeta un à Hugo en en fourrant un autre dans le sac, par la suite j’enfila le miens. J'attacha le sac et le jetta sur mon épaule.

W -On peut y aller!

C'est ainsi que nous sortîmes du secteur de “Sécurité” en disparaissant dans la nuit noire. Étonnamment le trajet se faisait plutôt bien, il n'y avait aucun de ces monstres qui pointait le bout de son reste de nez. Je restais malgré tout sur mes gardes. Pour sa part, Hugo était en train de s'endormir debout, je ne regrettait absolument pas de l'avoir accompagné, il aurait fini dévoré dans son sommeil. Je lui demanda alors:

W -Viens, monte sur mes épaules, tu vas pouvoir dormir.

H -N-non… Je vais continuer…

W -Aller!

Il parut hésiter

W -S’il arrive quoi que ce soit, je te réveilles, promis!

C'est à ce moment qu'il accepta finalement.

Je le porta donc pendant un bon moment, il s'assoupit après quelques mètres à peine. Plus tards, ils se montrèrent enfin. Au risque de mentir à Hugo, je ne le réveilla pas. Je le coucha plus loin avant de m'élancer vers les zombies avec mon poignard. Rapidement je fus en désavantage avec un seul poignard, j'en demanda alors un deuxième qui apparut aussitôt. Je repris l'avantage en très peu de temps. Je réussi à tous les éliminer sans trop être touché. Je n'avais qu'une coupure sur la joue et sur le haut du bras. Mon chandail par contre, il ne ressemblait plus à rien, mais au fond j'en avais rien à faire.

H -Tu m'as menti! Tu ne m'a pas réveillé!

W -Mais je m'en suis sorti, alors pourquoi te déranger?

H -Parce que tu ne seras pas toujours là pour me protéger!

W -Mais si allez… Je te promet!

H -Mandy m'avait dit la même chose, et regarde ce qu'elle à fait… elle est partie, elle m'a menti, exactement comme ce que tu viens de faire… Elle m'a trahis. Ne le fait pas à ton tour.

Je resta totalement bouche-bée. La traître, c'est de là que venait le surnom de Mandy, de sa trahison envers son frère… Il avait été tellement affecté par ça, qu'il croyait que moi aussi j'allais le faire.

H - Ne t'excuse pas, ça ne sers à rien, assume plutôt ce que tu as fait. Il est trop tard pour changer le passé, alors fait avec le présent et rend le futur mieux.

Il me saisit la main fermement et la tira pour que nous continuâmes notre route vers sa sœur. Je consulta ma montre, il nous restait 4 heures avant le lever du soleil. Nous rencontrâmes plusieurs petits groupes de zombies mais aucun qui nous causa trop de problème. Puis ce moment arriva, la fatigue qui nous rattrapait nous rendit moins vigilant, ce qui nous fût fatal. Un groupe plus grand que les autres pu nous encercler, si bien que nous fûmes sans issue. Un combat de plus, mais un combat embrouillé par nos muscles endoloris par notre parcours nocturne et par notre fatigue. Nos arme manquait de plus en plus souvent leur cible. Bientôt nous n'avions plus aucune force et plus aucune possibilité de sortie. Mon surnom -“le stratégique”- me faisait incroyablement défaut. Hugo se retourna vers moi en me disant:

H -Laisse moi faire et va secourir ma soeur. Ne t'inquiète pas, tout va bien aller pour moi…

Il se jeta dans la foule de zombie, ils se rassemblèrent tous autour de lui en m'oubliant complètement. Je sais pas quel était la chose qui m'avait incité à bouger à ce moment, mais je me mis à courir vers notre but. Pourtant la voix cruel de cette machine qui nous annonçait les règles du jeu me fit tomber à genou. “Suite à la première mort, nous vous rappelons que les morts sont définitive, il n'y a pas d'issue, pas de game over, de respawn ou de retour au monde réel, quand vous mourrez, vous mourrez dans votre vraie vie aussi.” “Le joueur Mandy est mort”. Suite à cette dernière déclaration, je sauta sur mes pieds dans un élan de dernier espoir je courru avec toute l'adrénaline qu'il me restait, dans la direction opposée à celle dont je venait. Si je n'avais pas réussi à sauver sa soeur, au moins le sauver lui. J'arrivai étonnamment rapidement sur le groupe de zombie. Une rage folle s'empara de mon esprit. Une rage qui m'empêcha d'entendre cette voix d'enfer déclarer sa mort. Cette rage me fit trancher la tête de tous les zombies qui osait s'approcher de moi. Il n'en resta plus un seul au moment où le soleil donnait un éclat violet-rosé au ciel du jour une lumière amère qui me laissa découvrir le visage défiguré de mon compagnon, d’Hugo. Non… Je ne voulais pas le croire, avais-je donc échoué à tout? Non seulement je n'avais pas sauvé sa soeur comme je lui avais promis,mais en plus je l'avais laissé tomber lui! Je ficha mes deux poignard dans le sable qui recouvrait le sol en hurlant de rage, des larmes chaudes roulant lourdement sur mes joues. Mon cris résonna comme pour me montrer à quel point j'étais seul. Non c'est faux. Nous étions 4. Les 4 derniers humains vraiment vivant de la Zone D. Mais actuellement, j'étais complètement seul. J'étais écrasé à genoux sur le cadavre d’Hugo, son teint était blafard, tirant vers le gris, il avait plusieurs blessures profonde dont certaines en forme de demi cercle probablement des morsures. Il allait rejoindre les rangs de zombies de nous aurons à combattre, le même garçon qui m'avait réveillé parce qu'il partait aider sa soeur à survivre, ce garçon un peu trop généreux, celui dont je m'étais rapidement attaché pendant cette nuit, ses sourires qui rendrait n'importe qui plus heureux, ses leçons sur la vie, sa vision des choses. “Il est trop tard pour changer le passé, alors fait avec le présent et rend le futur mieux.” Mes larmes redoublèrent. Deux mains me prirent solidement par les bras et m'obligèrent à me relever. Je retomba mollement dans les bras de cette personne.

J -Je suis désolé, mais je ne peux pas te laisser ici, tu vas rapidement mourir si tu reste seul, dans cet état, dans un endroit pareil. Je te promet que je vais te sortir de ce “jeu”.

W -Comment?

Julien eu un léger sourire en coin avant de répondre:

J - Ne me sous-estime pas…

S'il me parla ensuite, mon sommeil m'emporte beaucoup trop vite pour que je ne puisse capter ses paroles. Mon sommeil fût remplis des images de la mort d’Hugo, le pire de mes cauchemars, mais aussi la pire de mes réalités.

F-T-M

La zone DOù les histoires vivent. Découvrez maintenant