Pour la troisième année consécutive, Emmy, Anna, Matthieu et Camille se retrouvent pour les vacances. Trois semaines au bord de la mer, à frimer, à rire, à rêvasser, c'est le bonheur, ils en sont tous les quatre convaincus. Mais les adolescents n'au...
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Les vacances c'était horriblement répétitif : plage, soleil, potes, alcool, filles. Je ne m'en plaignais pas hein ! C'était bien la plage et tout, mais je me demandais juste si on pouvait s'en lasser, ne plus prendre de plaisir à ce refrain. Mais comme nous étions jeunes et insouciants, la question ne se posait pas. On prenait la vie comme elle venait point barre. La main dégoulinante de crème solaire d'Anna me le rappelait à chaque instant. J'étais couché à plat ventre sur ma serviette. La rousse avait finalement accepté de m'enduire le dos. Emmy se délectait de ce spectacle. Assise aux côté de Matthieu, elle ne voulait pas en manquer une seconde. Le jeune homme préférait quant à lui commenter les fesses et les seins des filles qui se baignaient. Soudain il donna un coup de coude à sa meilleure amie pour capter son attention. Cette dernière lui jeta un regard agacé.
- La blonde là-bas ! Un bon C je dirais.
Il pointa du doigt une fille aux cheveux extrêmement longs qui sortait de l'eau. Emmy fronça les sourcils et répliqua :
- Pfff. C'est juste un gros B. T'emballe pas !
Je ris. Ils s'embrassaient, couchaient ensembles et commentaient les poitrines. Voilà deux grands ados complètement à part. Anna claqua des doigts devant mon nez. Je levai la tête vers elle. La jeune fille, me pulvérisa de la crème solaire sur le visage et surtout dans les yeux. Je grognai. Elle gloussa et dit :
- Il ne faudrait pas que tu attrapes un coup de soleil sur le visage, ça ferait fuir toutes les jolies filles !
Ah mais quelle gamine ! A presque dix-huit ans, elle faisait encore des blagues de CM2 ! Elle se leva pour aller se rincer les mains. Je la retiens par le poignet.
- Tu comptes pas me laisser avec ça sur le visage comme même ?!
Elle m'adressa un superbe sourire avant de répondre :
- Si. On dirait qu'une mouette t'a chié dessus, ça donne un certain style !
Sur ces mots, elle se dégagea et courut jusqu'à la mer. Elle y frotta ses mains. Une fois qu'elle eue fini, elle revient vers nous. Ses longues jambes étaient déjà bien bronzées. Elle avait de jolies formes, une taille marquée et un visage harmonieux. Son bikini n'était pas vraiment sexy, mais la préservait des regards insistants. Pourtant lorsqu'on savait ce qui se cachait en dessous, je peux vous garantir que même un maillot une pièce ne pouvait pas vous empêcher de saliver. Elle s'assit au bout de ma serviette, toujours aussi satisfaite de sa stupide farce. Je me relevai et m'avançai vers elle. Elle détourna le regard lorsque nos visages ne furent plus qu'à quelques centimètres. Je me glissai derrière elle et déposai un baiser sur sa nuque. Elle arrêta de respirer pendant une seconde. Je recommençai. Elle frissonna. Je passai mes mains sur ses épaules et lui effleura la racine des cheveux. Elle se retourna brusquement et souffla :
- C'est bon tu as gagné, je vais t'étaler ta crème solaire !
