introduction : Moi, Helena Astride kaule

84 7 5
                                    


Je m'appelle Helena Astride kaule, je viens d'avoir 18 ans. C'est ma première année à la fac d'économie.

Je vivais dans une famille où tout semblait calme et normal, jusqu'au jour où j'ai été jetée et enfermée dans cet hôpital.

                                -----

Tout avait commencé cette nuit. C'était l'hiver, il faisait froid à pleurer. C'était l'hiver le plus froid depuis 100 ans disaient les journaux.

C'était un mercredi, le jour de mon anniversaire. j'étais désormais majeure.
Mes parents s'étaient cassés en mille morceau pour me faire plaisir. Ils m'avaient organisée la plus belle fête que je n'avais jamais eu. J'avais même la permission de ne pas aller en cours le lendemain.
C'était une journée mémorable. Je l'avais passée en famille, avec mes copines et les gens de la ville. Ici tout le monde se connaissait.

Après la fête, tout le monde était rentré.
Je partais donc dormir avec le sourire aux lèvres. j'étais tellement joyeuse et fatiguée. Il fallait tout de même que je me repose. Cependant, je n'arrivais pas à dormir. Quelque chose que je ne pouvais expliquer m'empêchait de dormir.
J'étais troublée sans savoir pourquoi.
J'avais peur, j'étais angoissée...

J'avais trop froid alors je me suis levée et je suis partie dans la cuisine me faire un thé chaud. L'obscurité s'était accrochée à la fenêtre.

Je me tenais debout, près de la fenêtre à contempler le ténèbre. Le cri strident des sirènes déchirait la nuit. Depuis longtemps, j'avais appris à reconnaître et à distinguer les ululements courts des voitures de police et ceux, plus longs, obsédants, des ambulances... sirènes qui, toutes, vont vers le drame, la mort, la solitude... et chaque fois j'imagine les visages des victimes et leurs pauvres existences aussi. Aucune d'entre elles ne se connaissait : seuls la mort, les crimes,  pulsion de mort, peut être suicide, les a réunis. Une destinée cruelle, un funeste hasard.

Comment savoir ce qui pousse à franchir la ligne? À laisser parler le monstre qui sommeille dans la vie de certaines personnes comme un fauve retenu, si peu apaisé ?
On dit souvent que les ténèbres se reposent toujours au plus profond de chacun de nous.

J'étais là cherchant un signe, un moyen de comprendre tout ce que peut renfermer la vie humaine. Toujours les mêmes histoires, les pauvres raisons, la vieille médiocrité humaine répétées à l'envie.

Malgré tout, je me sentais prête à supporter la tristesse et la sensation d'être retenue prisonnière dans un monde qui n'est pas le mien, comme si j'avais été placée là par hasard, victime d'une erreur de distribution...

Pendant un instant, un soupçon de silence vint envahir la maison, loin des cris, loin des bruits de sirène, loin du désespoir et des dépouilles. Mes angoisses commencèrent à s'évanouir peu à peu, mon moral remontant rapidement.

Je parstis faire un tour dans le couloir en tenant ma tasse de thé. La maison était
silencieuse, tout le monde dormait. Je retourne donc dans la cuisine et dépose ma tasse et c'est là que je fus livrée à moi même, choquée, stupéfaite, mon corps était paralysé, aucun son ne sortait de ma bouche. J'avais beau crié de toutes mes forces mais rien. Personne ne m'entendait.

Le lendemain, j'étais retrouvée étendue dans la cuisine, inconciente.

Tout avait commencé...

--------------------------------------------

Coucou tout le monde, voilà une petite partie pour présenter l'histoire.
Les autres chapitres seront plus longs.
Merci pour le temps que vous allez prendre pour lire cette histoire. 😘

Enfermée (En Reécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant