Je ne réalisais pas encore ce qui venait de se passer. Je lâchai la massue d'un geste brusque, non maîtrisé. Celle-ci tomba sur le sol, juste à côté du corps immobile. Mes mains tremblaient frénétiquement. Je venais de tuer un homme. Dans ma tête, mes souvenirs les plus lointains refirent surfassent; de bons souvenirs, des souvenirs d'amis, de membres de ma famille... Toute ma vie venait de voler en éclat, et pour cause: après cet évènement, je pourrai être conduite tout droit en prison...
Et si je clamais la légitime défense? Oui, pourquoi pas... Le seul soucis, c'est que: aucun témoin ne pourra attesté que je me suis défendu de quoi que ce soit. J'ouvris la porte du cabanon. personne n'était dans les parages. Je décidai donc de poursuivre mon chemin, à tâtons, en espérant trouver une "issue de secours" ou au moins quelqu'un de "normal" qui ne serai pas dans cet environnement pour me tuer ou me violer....j'étais sur le point de sortir de ma cachette mais je fis finalement demi-tour pour récupérer la massue que j'avais précédemment laisser sur le sol. On ne sais jamais ce qui pourrait m'arriver encore...
Le ciel s'était assombri. Je me déplaçai lentement mais sûrement, le poing refermé sur le manche de mon arme. Devant moi, une grande bâtisse prit forme. Les façades étaient en acier de couleur gris métallisé. J'entrai en poussant la porte sans faire trop de bruit. Les néons s'éteignaient toutes les deux secondes à peu près puis se rallumaient. Sur le plan de travail, une enveloppe, semblable à celle que j'avais récupéré peu avant que des hommes ne s'introduisent chez moi était posé près du bord. Je la saisis, les mains toujours tremblantes, et voici ce que je lus:
"Toutes mes félicitations: vous avez réussi votre mission avec succès; vous êtes officiellement devenue un meurtrier et c'est ce que nous voulions. Vous serez prochainement tenue au courant de votre devenir. Inutile de préciser qu'aucune marche arrière n'est possible".
La lettre tomba de mes mains. Au même moment, quelqu'un me saisit par l'épaule. Sans réfléchir, je frappai l'individu à plusieurs reprises. Celui-ci s'écroula à mes pieds, baignant dans une mare de sang.
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Le Sms {pause]
General FictionC'est parti d'un pari débile. Je l'ai fait juste comme ça, pour m'amuser, pour voir ce qui allait se passer. Mais jamais je n'aurais cru que ça prendrait de telles proportions...