chapitre 13.2

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"-Dit papa, les méchants ils viendront pas ce soir me faire peur sous mon lit, n'est ce pas? Tu leur à fait peur! Dit papa tu me le promet?

-Personne ne t'atteindras sans me passer dessus mon fils..."

La plus grande frayeur des hommes est d'être confronté à ce qu'ils ne peuvent voir mais sentir.

 "-Papa! Il est revenu, le grand méchant, je l'ai vu, il était tout près de moi j'en suis sur! 

-Calme toi mon ange ce n'est rien que le souffle du vent, je vais fermer la fenêtre d'accord?

-Oui mais papa il continuera de taper sur les volets  vu qu'il voudras rentrer me manger..."

On passe sa vie à avoir peur de ce qui n'existe pas avant d'imaginer la réalité, j'étais mon propre monstre, celui qui tout petit m'effrayé et que je n'osais affronter. Loin de la description qu'on en fessait, j'étais toujours ce "moi d'avant la mort", grand, athlétique, toujours mentalement le même mais j'étais invisible, effacé de la terre et identiques à mes semblables de ce monde parallèle.

 Je détruisais la vie qu'on plaçait entre mes mains en tant qu'homme de confiance qui amené finalement tout le monde à sa perte. Tout ce que j'aimais j'y mettais fin comme on arrête un jeu d'une minute à une autre. Un jour debout la minute d'après la gorge serrée,  le visage rongé par les larmes, la peau creusée par la douleur, les mots disparaissant là où les sanglots apparaissent, un mort sur la conscience et des être malheureux.

Mon histoire était si peu banale qu'elle aurait fait l'objet d'un film irréaliste sans aucun soucis, ma quête étant de récupérer ce baiser magique vous savez comme celui du prince dans blanche-neige c'était un peu le même principe sauf que tout deux nous en seront mort une fois que je l'aurais embrassée. Un baiser mortel pour rappeler le péché défendu auquel, comme Adam et Ève, nous avions succombé Éliane et moi. 

Si on m'avais dit que mon destin aurait été celui-là je vous aurez ris au nez, c'était tout sauf réaliste, mais ce n'étais pas un rêve non plus, plutôt un cauchemar du genre qu'on voudrais à tout pris ne pas voir se réaliser. J'ai toujours, comme tout homme, eu peur de perdre ceux qui m'étaient cher, eh bien pour vous dire j'ai bien l'impression que tout à voulut que ma peur soit appliquée dans ce monde. 

Je ne croyais ni en la réincarnation, ni au paradis, ni à l'enfer pourtant tout est arrivé pour moi, j'étais passé au paradis, je suis condamné à être mon "moi fantomatique" et ma vie est devenue un enfer. Je n'en peux plus, chaque journée passe avec toujours le même refrain dans ma tête "Quand est-ce que je te retrouverais, quand pourrais-je t'embrasser et être libéré de cette chaîne atroce qu'est ma malédiction?" mais ce n'étais que le début d'une longue quête.


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