chapitre 5.1

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Le lendemain, oui un jour s'est écroulé, je me réveillé dans une cabane. J'ai regardé par la fenêtre.

En face de moi se trouvait une forêt, une forêt dense ,et vaste on aurait cru qu'elle n'avait pas de fin , ,il n'y avait même pas un seul sentier c'était comme un grand terrain abandonné. Je me suis habillé et je suis sortie.

Le vent froid de l'hiver m'a surpris. Je ne m'attendais guère à une telle froideur. Je me faufila entre les érables qui domine cette forêt pour marcher, espérant tomber sur une anse de civilité. Je du marché une trentaine de minutes avant de tomber sur un terrain goudronné. J'attendais que le doux son d'un moteur se mette à ronronner près de mon oreille. Mais je n'entendais rien, j'étais seul, terriblement seul.

Alors je me mit à fixer l'horizon, attendant patiemment qu'une personne daigne pointer le bout de son nez. Et au moment où je me disais que c'était peine perdue, le bruit assourdissant d'une voiture se fit entendre. L'automobiliste arriva jusqu'à ma hauteur, il descendit de sa voiture pour me rejoindre au bord de la route. Mais au moment où celui-ci s'approcha de moi, un spasme le traversa et son corps, vide, tomba inerte sur le sol. Il ne me fallut que quelques secondes pour comprendre que c'était ma malédiction qui l'avait frappé. Alors, je suis monté dans sa voiture, une BMW grise. J'ai longuement palpé le volant avant de m'engager sur la route, cela fessais longtemps que je n'avais point touché un objet de la réalité.

J'ai appuyé sur l'accélérateur, la vitesse augmentait , j'ai roulé comme ça jusqu'à ne plus distinguer le paysage par la fenêtre, seulement des traits lumineux qui semblaient faire la course avec moi. J'ai pris un virage serré, la brume qui s'était formée à envahie mon champs de vision. Je roulé toujours, ne lâchant pas l'accélérateur que mon pied se pressé régulièrement à écraser de son poids. Était-je réellement mort ou n'était-ce qu'un funeste cauchemar?

Pour m'en persuader, je fonça à pleine vitesse dans un des arbres au tronc épais. Le choc imminent, pourtant malgré la violence de l'accident prémédité, je ne ressentais rien, pas même une once de douleur.

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