chapitre 5.2

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Alors j'étais bien mort, je ne rêvais pas. Je me remémorai le visage de l'automobiliste, il s'était avancé vers moi, mais ne semblait pas m'avoir vu, pourtant il avait sentis quelque chose sa se voyais. Je fouillais dans les poches de mon manteau à la recherche du petit miroir porte-bonheur d'Éliane. Je le sortai, et le posai sur le capot détruit de la BMW, je le regardai, le paysage qui m'entourais était bien présent dans le reflet du miroir, mais pourtant, moi, je n'étais pas refletté. C'était la preuve de mon inexistence.

Était-je considérablement inhumain? Je fus humain il y à longtemps maintenant, les jours au paradis était en réalité des année dans le monde humain. Cela fesais alors quatre ans que j'avais quitté ce monde pour le rejoindre par la suite.

Perdu dans mes pensées je me mis à marcher le long de la route, tel une âme damnée. Quel jour étions nous? De quel mois? Comment allé ma famille? En avais-je toujours une? Qu'advenait t'il de ma soeur jumelle? De mon père et de ma mère? De l'enfant qui grandissait dans le ventre de celle-ci quand j'ai quitté ce monde? Quel âge avait t'il? Était-ce une fille ou un garçon? N'était-il peut être pas né? Était-il un mort prématuré? Avais t'il des problèmes de santé comme mon père? Celui-ci avait-il survécu au cancer qui le ronger depuis 6ans déjà ? Ou était-il au bord de la mort, allongé sur un lit d'hôpital ma mère lui tenant fermement la main? Ma mère se fesais-t'elle toujours frapper par son patron alcoolique ou avait-elle quitté ce boulot pour un autre mieux payé avec de meilleures conditions de travail? Mon père était-il toujours à la tête de son entreprise? Ou celle-ci avait-elle fait faillite?

J'ai marcher une quarantaine de minute avant d'atteindre une once de civilisation. Je suis rentré dans le seul magasin présent dans ce lieu, un supermarché. J'ai pensé que je pourrais y trouver la réponse à ma principale question: où étais-je?

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