chapitre 7.3

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Je décidai alors de sortir de la maison, personne ne me prêtant attention.

Le grand arbre de mon enfance avait garder sa hauteur, il me semblait même qu'il avait prit de l'ampleur. Je montais alors sur une de ses branches, celle qui avait la forme d'un hamac, et m'y allongé de tout mon long, les bras derrière la tête, le regard fixant le ciel.

La nuit avait presque totalement recouvert celui-ci, commençant à lui offrir les plus simples étoiles avec lesquelles apparaîtrons par la suite les plus magnifiques, les plus extraordinaires.

C'est en regardant le ciel que je repense à Éliane,

"Où est tu maintenant?", "Est-tu vraiment partie pour toujours?".

Alors, comme si Éliane m'avais entendu, un souffle glacial arriva et une étoile filante passa à toute vitesse devant mes yeux ébahi par tant d'étrangeté.

Et vous savez quand j'en vois une passer, je ferme les yeux pendant un laps de temps égal a environ une dizaine de minute, pour m'autoriser à rêver des mensonges.

A rêver des choses inexistantes, comme rêver de mon Éliane en chair et en os à mes côtés.

Et plus je rêve de ça, plus mon coeur se déchire de ne plus la revoir.

Son absence provoque en moi la pire des sensations, un vide total, un trou.

Tiens bon. Tiens bon Matt...

La nuit commençait à venir taper à la porte, mes yeux vinrent se fermer délicatement au fur et à mesure.

Les mois passaient, les jours, les heures, les minutes, les secondes aussi, tout labs de temps s'écroulait.

Eh puis vint la nouvelle année...

Tout le monde étaient réunis autour d'un apéro discutant haut et fort des sujets d'actualité, attendant le décompte de cette nouvelle année.

Toute le monde riaient, tout le monde étaient heureux, tout le monde sauf moi. Je me contentais d'essayer de parfaire mon bonheur en vagabondant à droite à gauche pour voir comment les uns et les autres fêtaient cet événement annuel.

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