The Boss

Chapitre Quarante et un

Point de vue June

- Il faut qu'on parle, m'annonce t-elle.

- Je ne vois pas ce que je pourrais te dire. Quoi que je dirai, tu désapprouveras.

- June, j'ai besoin de te parler.

Ma mère me supplie presque des yeux. J'aurais pu avoir pitié d'elle si elle ne m'avait pas autant blessé la veille. Certes nous leur avons cachés cette relation, mais c'était parce que nous savions très bien quelle allait leur réaction.

- S'il te plaît.

- Très bien.

Je la laisse rentrer dans la chambre et elle part s'assoir sur le lit.

- Alors, que veux-tu me dire ?

Elle se passe les mains sur le visage et expire bruyamment.

- Depuis quand ça dure exactement ? Elle me demande d'une petite voix.

- Quelques jours après qu'on soit partit dans la villa de Jacques.

- D'accord.

Elle hoche la tête et joue avec ses doigts, comme j'ai l'habitude de le faire moi lorsque je suis stressée.

- Qui était au courant ?

- Maxime et mes amies Joy et Abigail. Liam en avait parlé à son meilleur ami.

Elle lâche un rire sans le vouloir. Elle a l'air dégoûté. 

- Maman je suis vraiment désolée mais je ne me voyais pas venir te dire que je sortais avec le fils de ton peut-être futur mari.

- C'est sérieux entre vous ?

- C'est très sérieux. Je suis désolée, pardonne moi maman, s'il te plaît.

Elle se lève sans me regarder et commence à partir en direction de la porte. Posant sa main sur la poignée, elle fronce les sourcils et arrête tout mouvement.

- Jacques est sûrement en train d'interdire à Liam cette relation entre vous, mais je ne le fais
pas. Je ne suis pas contente que vous nous l'ayez caché mais vous nous avez laissé être ensemble Jacques et moi alors je ne vois pas pourquoi je me mettrais au milieu de votre histoire. Même si ça risque d'être extrêmement bizarre.

Un sourire fin se dessine enfin sur mon visage et je m'approche d'elle pour la prendre dans mes bras.

- Merci maman, je t'aime.

- Tu mérites d'être heureuse June.

____

Point de vue Liam

Mon père et moi sommes finalement dehors, dans le froid, à attendre qu'un de nous deux entame la conversation. Mon père décide finalement de rompre le silence.

- Alors c'est vrai ? Vous êtes vraiment ensemble ?

- Qu'est-ce que tu veux que je réponde à ça ? Je lui demande sèchement. Tu nous a vu hier, non ?

- J'ai eu l'envie de penser que vous auriez inventé ça pour nous séparer Julie et moi.

- Bien que ça aurait été une bonne idée au tout début, non.