Les moments de bonheur sont de courte durées.
Hailey en fut l'expérience à son retour auprès de James. Une soirée lui suffit pour voir ses pires craintes se réaliser. La solitude, l'abandon, elle crut y avoir droit pourtant une vieille amie changea...
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Je me suis enfermée les jours qui ont suivi mon accident, à l'abris de toutes populations. Je passais mes journées scotchées devant mon ordinateur. Une routine qui dura trois ou quatre jours. Entre temps je passais quelques appels et négociais des codes d'accès avec le réseaux de la base. J'étais hantée par mon frère et j'en devenais folle. J'étais insomniaque et me découvrais un talent à élaborer des plans foireux. J'avais réussi à récolter un nombre d'information aussi utile que inutile.
Au bout de plusieurs jours, j'arrive enfin à établir un dossier : Le petit groupe se déplacent toujours ensemble. Ils laissent une pièce en argent banale, sur chaque scène de crime, comme un symbole. Ils sont reliés à une vingtaine d'enlèvements avec James. Chaque victime est mutante. Ils ne laissent jamais de survivants. Deux semaines plus tard les cadavres sont retrouvés. Le plus intriguant est l'état dans lequel ils sont découvert, chaque corps est momifié. Mais ma plus grande découverte est sur l'endroit où ils ont emmenés mon frère. Seul petit ou gros problème, je ne peux pas sortir dû châteaux sans une baby-sitter. Charles en a décidé ainsi depuis mon accident, il ne veut pas que je me blesse à nouveau. Mais je sais très bien qu'il a peur que je fasse mal à quelqu'un. Je transmets mes informations à Charles le soir même et je pars toquer à sa chambre en plein milieu de la nuit.
- Va te coucher. me dis Charles.
Mais je ne m'arrête pas à ses paroles et commence à parler à la porte en lui expliquant ma venue. Puis elle s'est ouverte. Charles se tient devant moi les yeux mi-clos, vêtue d'un pyjama. Je ne lui laisse pas le temps de prononcer un mot que je plonge dans sa chambre et m'assoit sur son lit.
Il me laisse un moment, le temps que je reprenne mes esprits. Je commençais à crier et à lâcher toute cette frustration. Charles m'arrêta avant que je ne réveille tout l'institut.
-Comment ça ? Poursuit-il.
- Les jours où j'ai été absente, j'ai enquêtée sur ce mystérieux. Ils ont été confrontés plusieurs fois à l'armée ce qui m'a permis de construire un dossier.
