Il avait tout pour plaire {EN PAUSE}

Ce qui devais arriver arriva

J'avais la sensation que mon crâne avait doublé de volume, que mes yeux étaient sortis de leurs orbites et que mon corps flottait dans le néant, comme une plume sur la quelle on viens de souffler pour la voir se frailler un chemin entre les courants d'air.
Cette sensation m'arrivais assez régulièrement, au moment de m'endormir, elle était aussi accompagné de cette sensation que je pense, tout le monde à déjà ressentis, tomber, tomber de son lit, dégringoler du néant dans le quel vous vous trouvez alors que vous êtes toujours bien au chaud sous vos couvertures.
J'ouvris les yeux en une fraction de seconde, scrutant le plafond sans faire le moindre geste. Je n'osais pas bouger, j'étais comme paralysé, avec un peu de courage je réussis à tourner légèrement la tête sur le côté pour observer la pièce dans la quelle je me trouvais. J'étais allongé sur un canapé en cuir vieillis assez désagréable, les mûrs étaient de couleur jaune orangé, à vomir... Le sol était gris claire et l'immense tapis devant le canapé était beige et assez crasseux. La pièce sentait atrocement mauvais, comme une odeur de déjections d'oiseaux, une vrai volière...
Tout en observant la pièce je m'était levé sans m'en rendre compte, et me baladait dans cette dernière en observant chacun de ses recoins.
Soudain une voix grave se fit entendre.

- Assis-toi veux-tu?

Je me retournais d'un coup et glissa sur le tapis pour me retrouver le cul par terre.

- Mmh non, sur le canapé c'est mieux...

Il s'avança vers moi et me tandis une main aux longs doigts pales et squelettiques. J'eusse un moment d'hésitation puis la saisie en regardant l'homme dans les yeux.

- Qu... Qui êtes vous..? Prononçais-je avec difficulté.

Il me dévisagea un instant puis me fit asseoir en me regardant toujours dans les yeux. Ceci étaient vert, vert émeraude, ils vous transperçaient de tout votre être et cela sans aucun sentiments de leurs part.

- As-tu peur? Me répondit-il les yeux braqués sur moi.

- Euh... J'avala difficilement ma salive. Je, je ne sais pas.

Je lui disais la stricte vérité, peur ou non? Tel était la question.
Plongé dans mes réflexions je n'avais pas remarquer qu'il s'était rapproché de moi, me dominant de sa corpulence imposante. Je vous avoue que je me sentais mieux dans cet endroit, avec cet homme, que dans ma propre maison.
Il était brun et sur son visage trônaient quelques taches de rousseurs et grains de beautés qui lui donnaient un certain charme.
Sans me laisser le temps de réagir il déposa un doux baiser sur mes lèvres meurtries par le froid.

- Ahh...

Je sentis sa main froide passer autour de ma nuque, je voulu me débattre mais avec son autre main il attrapa mes poignets et les serras de toute ses forces ce qui me fit pousser un gémissement de douleur. Il continuais de m'embrasser, ne réussissant pas à faire pénétrer sa langue dans ma bouche, il la passais sans cesse sur mes lèvres que je sérais pour éviter tout contacte entre nos salives.
Quelques secondes plus tard, il laissa tomber et s'attaqua à mon cou qu'il embrassa d'abord, puis le suçota pour y laisser quelques petites marques bleu et violettes. Je me mordis les lèvres en me rendant compte que ses actes m'excitais au plus haut point. Une boule se forma sur mon entre jambes que j'essayais de cacher tant bien que mal.

- Tu as l'air d'aimer.

Me dit-il en revenant s'en prendre à mes lèvres, qui s'ouvrirent ne pouvant plus supporter mes dents qui les blessaient à sang.
Il entrepris de glisser sa langue dans ma bouche et la tourna autour de la mienne ce qui me fit pousser un gémissement de mécontentement.
Soudain il lâcha mes poignets, me souleva et me pris dans ses bras pour m'emmener dans une autre pièce bien plus belle que celle la, avec un immense lit aux draps blanc immaculés.
Il m'y déposa doucement et se positionna au dessus de moi.