Elena Jedusor

Chapitre 5: Rencontres en tout genre

– Si tu es si intelligente, tu devrais le deviner toute seule, non ? Lui répondit la petite Weasley avec fougue.

Elena la regarda, haussa les sourcils, sourit et parti. Ils ne voulaient rien lui dire ? Tant pis, elle se débrouillerait seule. De toute façon, ce n’était qu'un nom.

Ne sachant où était sa salle commune, elle décida de se promener dans Poudlard. Tous les couloirs étaient en pierre, mais il n’y faisait pas très froid pour autant. De tous les côtés, il y avait des salles plus ou moins cachées, ou alors des tableaux ou des tapisseries.

Profitant du banquet et de l’absence d’élèves, elle choisit de laisser ses jambes la mener de couloirs en couloirs, montant et descendant des escaliers magiques.

Au bout d’un certain temps, elle s’arrêta devant un portrait et se mit à discuter avec lui. C’était un jeune sorcier qui avait vécu durant la fondation de Poudlard.

Il lui expliqua que, selon lui, la fondatrice la plus sympathique avait était Rowena Serdaigle, bien qu’elle soit parfois légèrement hautaine. Il lui avoua aussi son amertume envers Godric Gryffondor, qu’Elena comprit totalement.

D’après le portrait, il s’était toujours pris de haut, se pensant toujours meilleur que les autres maisons. De plus, malgré ce qu’on disait, il avait été tout aussi cruel que Salazar Serpentard.

En effet, Godric ne cessait jamais de se moquer des autres fondateurs, comme quoi Salazar était totalement fou, que Helga n’était qu'une idiote et que Rowena était trop excentrique.

Elena ressentait exactement la même chose que le jeune sorcier par rapport aux Gryffondors. Ils se croyaient plus importants juste parce qu’ils avaient Potter avec eux.

Lorsqu'il lui demanda, elle avoua à contre cœur qu’elle appartenait â cette maison, mais que c’était Dumbledore qui en avait décidé ainsi, et pas le choixpeau.

Elle apprit aussi que sa salle commune était au septième étage, dans une des tours du château. Malheureusement, le portrait ne connaissait pas le mot de passe, elle devrait donc attendre ses chers amis de maison pour pouvoir entrer.

Après avoir discuté, elle se rendit compte qu’il lui fallait y aller maintenant si elle ne voulait pas se retrouver à la porte. Elle salua son ami qui n’était plus qu'un souvenir et parti en direction de la tour.

Elle monta les escaliers, et se retrouva prise entre des élèves de sa maison qui se rendaient dans leur salle commune. Elena les suivit, et arriva devant un troupeau de première année qui écoutait les ordres d’Hermione.

Désintéressée par son fabuleux discours concernant le règlement, elle n’écouta que le mot de passe et l’emplacement des dortoirs puis se faufila entre les élèves pour pouvoir entrer, bousculant la préfète au passage.

Pour entrer, elle prononça le fameux “tarte à la mélasse” au portrait d’une énorme dame qui la regardait d’un air supérieur.

À l’intérieur, l’ambiance était plus que chaleureuse. Un feu crépitait devant de nombreux fauteuils rouges, plus moelleux les uns que les autres. Les murs étaient peints aux couleurs de sa maison, et des lions étaient dessinés un peu partout.

Elle s’empressa de monter dans son dortoir. Celui-ci comportait cinq lits, sur un desquels se trouvait Ginny Weasley. Super. Elle ne pouvait pas espérer mieux.

– J’imagine que tu dors ici ? Lança la jeune rousse.

– Bien devinée, poil de carotte ! Faudrait peut être que tu donnes des cours au petit Potter, il en a bien besoin.

La rouquine lui fit un regard noir mais préféra ne rien répondre. Elena s’assit sur le lit voisin de Ginny et saisit son sac, qui était bien arrivé à destination. Elle vérifia l’intérieur et fut rassurée de constater que rien n’avait été volé.

Prise de curiosité, Weasley lui demanda si elle n’avait que ce sac à dos. La brune lui répondit que contrairement à elle, elle n’était pas pourrie gâtée et qu’elle n’avait pas les moyens de s’acheter des livres et des centaines de vêtements.

La rouquine rigola sans joie et lui fit remarquer qu’elle n’avait sans doute pas été élevée dans une grande famille de sorciers pour ne pas savoir que les Weasley étaient loin d’être riches et pourris gâtés.

Elle l’informa qu’en effet, sa famille était très pauvre et que ça leur valait bien des moqueries, bien qu’elle s’en fichait. Ils se passaient presque tout de frères en frères, récupérant ainsi les antiquités de leurs aînés.

Par chance, Ginny avait était la première fille Weasley depuis sept générations, et avait donc pu avoir de nouveaux vêtements et une nouvelle baguette.

Elena ne répondit pas lorsque l’autre lui demanda d’où elle venait. Elle ne voulait pas en parler. Pas pour l’instant. Et puis, cette fille était une inconnue. Et une Gryffondor. Et une amie de Potter le haricot. Ça faisait beaucoup de conditions.

Une jeune fille aux longs cheveux bruns et ondulés à la peau mate fit irruption dans le dortoir. Ses grands yeux bruns fixèrent la nouvelle, et elle demanda

– Toi, tu n’étais pas là avant ? En vérité, c’était plus une affirmation qu'une question.

– Non.

– C’est mon lit. Il y en a deux autres de libres si tu veux.

– Non merci. Maintenant, c’est le mien. Je l’aime bien, alors je le garde. En plus, je suis bien dedans, et je suis près de la fenêtre. Donc, je le garde, répondit poliment mais sèchement Elena.

La précédente propriétaire du “litprèsdelafenêtre” ne prit pas la peine de lui répondre et s’installa sur le lit de l’autre côté de Ginny. Elle avait une valise plus grosse que celle des deux autres filles réunies.

– En fait, tu t’appelles comment, missjeveuxpasrendremonlit ? Demanda-t-elle à Jedusor.

Elle hésita, puis répondit. Après tout, si elle devait rester avec elle jusqu’à la fin de sa scolarité, elle apprendrait un jour ou l’autre son prénom. L’autre lui dit qu’elle s’appelait Flora Wilson.

Flora ne lui posa pas de question sur son nom de famille, mais, comme tout le monde, tressaillit. Plus tard, une jeune fille du nom de Pénélope Turner s’était installée dans le lit à côté de Flora.

Toutes les deux ne cessaient de rire comme des poules, tandis que Weasley était dans la salle commune, sûrement avec Dean Thomas d’après les deux dindes.

Elena n’avait pas bougé de son lit, perdue dans ses pensées. Tout ça était bien étrange. La grimace des gens en entendant son nom, le conseil d’Ollivander et son envoi à Gryffondor plutôt que de faire un test, elle sentait que tout était lié.

Jedusor était une fille intelligente et quand elle supposait des choses, elle se trompait rarement. Dès qu’elle pourrait, elle se renseignerait sur son nom.

Bonjour bonjour !
Désolée pour ma petite absence, mais ça fait un ptit moment que je n'ai pas écrit, il faut que je me remette dedans :)
J'espère que ce chapitre vous a plût,
Ciao
💫