WHAT'S THAT AGE ?!

Chapitre Funf

Chapitre 5 : Bonne année !

Mathieu resserra sa prise. L'épée était lourde par rapport à celles qu'il avait l'habitude d'utilisées. Son adversaire approchait, puis soudainement il se mit à courir en brandissant son épée au dessus de sa tête. Il abattit sa lame sur le châtain qui riposta tant bien que mal. Cela faisait quatre mois qu'il n'avait pas tenu d'épée, et encore moins combattu ! Mathieu prit un peu de distance avec son antagoniste qui enchainait les tentatives d'attaque. Le châtain esquivait à chaque fois. Ce petit jeu pouvait durer encore longtemps, jusqu'à ce qu'un des deux protagonistes ne fatigue et se rende. Le châtain savait que s'il voulait jouer à ça durant tout le combat, il serait victorieux car son adversaire devait déjà être fatigué à cause de ses précédents combats, mais lui également serait fatigué et non apte à faire d'autre combat, enfin du moins à tenir longtemps.

Alors que son attaquant attaqua une fois de plus, Mathieu riposta plus violemment et le désavantagea momentanément avant de lui donner un coup d'épée à l'épaule. Son adversaire fut, durant un instant, surpris mais le châtain fut stopper dans son élan à cause d'un coup assez violent dans la cage thoracique. Ca lui coupa littéralement le souffle et il recula de quelques pas, complètement sonné, en se tenant la poitrine. Il avalait de grosses goulées d'air, mais ses poumons refusaient de gonfler. Mathieu releva la tête et vit son assaillant brandir son épée pour l'assommer définitivement. Ce dernier eu juste le temps de parer le coup et de le renvoyer avec toute sa force. Son antagoniste sembla surpris et ne vit pas arriver le coup au genou que Mathieu lui infligea ainsi que celui au niveau de la tête. Totalement étourdi, il lâcha son épée et posa ses mains sur sa tête. Débutant. Commenta Malo. Mathieu ignora la remarque de son ''ami'' et poussa son adversaire à terre avant de placer la pointe de la lame de son épée sous son visage. Maintenant qu'il avait gagné, il prit le temps de reprendre correctement son souffle et ses poumons acceptèrent de fonctionner correctement. Énormément d'applaudissements retentirent, Mathieu releva la tête, sourit, et brandit son épée vers le ciel, victorieux.

Le sorcier enchaina les adversaires. Ils étaient nombreux, mais la plupart ne savaient pas se défendre, donc soi ils se rendaient directement, soi ils faisaient semblant, soi ils essayaient malgré tout. Bien sur, il n'y avait pas qu'eux, il y avait aussi ceux qui savaient se battre, mais Mathieu les battait tout de même facilement, grâce aux entrainements qu'il avait reçu durant son enfance et son adolescence.

Puis, vint le moment où le châtain se retrouva seul. Tous les prisonniers avaient été battus et il n'était toujours pas fatigué. Il se retrouvait donc au milieu de l'arène, entouré par diverses personnes assommées. Il observait la foule, plus précisément les gradins où la famille royale était installée. Il vit la reine parlé avec quelqu'un, un garde. Celui-ci partit, et quelques instants plus tard, Mathieu entendit un énorme grognement qui eu pour effet de stopper les bavardages des spectateurs. Le bruit se répéta une seconde fois, plus fort, suivit par un bruit de chaines s'entrechoquant. Curieux, le châtain fit quelques pas timide en direction de l'origine du bruit. Le public n'émettait toujours aucun son, on pouvait entendre le bruit du vent. Des grognements envahirent l'arène. Ils viennent d'à droite, d'à gauche, de devant, de derrière, de partout. Mathieu se tourne et retourne, puis soudain, une grille se lève et une espèce d'énorme forme se déplace tout doucement vers lui, avant de finalement quitté l'ombre. Une... Une bête. Affreuse. Elle ressemble à un loup. Un loup qui fait au moins trois mètres de haut, avec un dos énorme, une fourrure noire mal entretenue et des dents complètement désordonnées.

La bête s'avance lentement en grognant de plus en plus fort. Mathieu recule. C'est ça qu'il allait devoir affronter ? Un animal ? Il devait s'y faire, et cet animal était surement prêt à le déchiqueter en millier de petits morceaux grâce à ses dents au placement aléatoire.