Les rires d'une maison

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Le mardi 14 février 1998, tôt le matin, je me dirigeais vers une soi-disant maison hantée sur laquelle je devais enquêter. À première vue cette maison ne me paraissait pas très effrayante : c'était une maison tout à fait banale faite de bois. J'entrai dans la maison, et je vis un grand escalier, un long couloir, une salle a mangé, une cuisine, un salon et une porte qui mènent à la cave. Je posais mes affaires dans l'entrée puis je visitais le reste de la maison...

Cette nuit je m'installais devant le bureau qui se trouvait à l'étage et je décidais de commencer mon article, mais comme rien d'anormal ne se passait je mis un terme à mon travail puis m'endormis. Je me réveillais plusieurs fois dans la nuit, il faisait très froid, le lit était très inconfortable et la lumière de la pleine lune ne m'aidait pas à me rendormir. Je regardais ma montre, il était 4h du matin, je me rendais à la cuisine pour y boire un verre d'eau puis je remontai me coucher. En me réveillant tôt le matin je vis la porte de ma chambre complètement ouverte. Je l'avais pourtant bien fermée ! La matinée se passa normalement quand vint le moment de continuer mon article. Je m'aperçu que mon carnet et mon stylo avaient disparu et m'approchant du bureau, je vis un bout de papier sur lequel était écrit « JE TE VOIS ». Des frissons me parcoururent le dos. Qui avait bien pu écrire ce mot ? Etais-je vraiment seul dans cette maison? Était-elle hantée? Non, les fantômes n'existent pas! Mais j'eu la sensation que quelqu'un était belle et bien là et m'observait, dans ce cas ou est ce que cette personne pouvait il bien se cacher ? Les choses devenaient de plus en plus étranges. Je me retournai d'un coup, pris de peur pas un bruit, quelque chose était tombé sur le sol, comme du verre qui se brisait en mille morceaux. Je crus que cela venait de la cuisine. A pas de velours je m'y rendis pour voir ce qui se passait, mais rien n'était tombé. Pourtant j'avais cru entendre un bruit. Je revins sur mes pas et a ma grande surprise le papier ou on avait écrit dessus avait disparu ! A la place était posé mon carnet comme si rien ne s'était passé. J'étais complètement perdu. Je me réinstallais devant mon bureau pour continuer mon article et décidais de raconter les étranges visions et bruits que je venais de rencontrer.

Il était tard le soir, J'en conclu que je devais dormir, alors que je m'apprêtais à me coucher je vis un jeune garçon placé juste devant la porte, il me pointait du doigt, il souriait d'un air malsain, « je te vois » me dit il tout en me fixant des yeux. J'étais paralysé de peur je ne pouvais sortir aucun son de ma bouche, je ne pouvais plus bouger. Puis apparaissait une femme et un homme qui venait accompagner le petit garçon, cela devait être ses parents.

Le petit garçon pivotait tout son corps vers sa mère et la planta avec un couteau de tour, de mon coté je ne pouvais pas bouger, je n'arrivais pas a bouger pour l'en empêcher puis il fit de même avec son père.

J'ouvris les yeux, et me réveillai en sursautant du lit. OUF ce n'était qu'un cauchemar, j'avais la peur de ma vie. Je voulais écrire quelque note sur mon carnet. A coté de mon carnet étais écrit, avec du sang cette fois ci, sur un bout de papier « Tu n'as pas rêvé !!! Tout ceci était réel » J'étais paniqué, je commençais à comprendre que cette maison était pas qu'une simple « maison ordinaire faite de bois ». Il fallait que je parte d'ici et très vite ! Je pris mon carnet et descendis les escaliers, je couru vers la porte d'entrée. La porte était fermée ! J'entendis un rire, c'était un rire d'enfant, je me retournai. Il était là, l'enfant qui avait tué ces parents. Il tenait une clef dans sa main et dans l'autre, son couteau entièrement recouvert de sang. Il me montra ses clefs. «C'est ça que tu veux ?» dit il en riant. « Alors suis-moi». Il pénétra dans le grenier et je le suivis.   

Il faisait sombre et très froid. J'avais peur et les murs gris glacé ne me rassuraient pas. Au fur et à mesure que je m'engouffrais dans le grenier, il faisait de plus en plus lugubre. Je m'arrêtais au moment où je rencontrais l'obscurité total. Je sursautai de peur quand j'entendis la porte du grenier claquer. Tout d'un coup je vis une petite lumière illuminer le petit visage du garçon. Il souriait toujours d'une façon très malsaine et commença à rire de plus en plus fort, assez pour faire résonner tout le grenier. « Viens » m'ordonna t'il. Je m'avançais avec crainte vers lui et trébuchai sur quelque chose de dur mais l'obscurité m'empêchait de voir ce que c'était. Je fixais les yeux du garçon. Il tapa deux fois avec ses mains et à partir de ce moment là, la petite lumière commença à prendre petit à petit de l'ampleur jusqu'à éclairer entièrement le grenier. J'aperçus le cadavre qui m'avait fait trébucher, il était recouvert de sang avec des membres découpés. J'eus un haut le cœur et vomis tout ce que j'avais dans l'estomac. Je regardais devant moi mais l'enfant avais disparu, sur le sol étaient disposée plusieurs cadavres et membres découpés, il formait ensemble une phrase : « regarde dans ta poche ». Je plongeai ma main dans ma poche et retrouvai la clef qui me permettait d'ouvrir la porte d'entrée.

Le lendemain, je montrai les notes de mon carnet à mon patron mais celui-ci me reproche d'avoir fait un mauvais travail et me jette le carnet par terre. Je ramassais mon carnet et feuillette les pages, voici ce que j'aperçus :

« JE TE VOIS »

« Tu n'as pas rêvé !!! Tout ceci était réel »

« Regarde dans ta poche »

Je mis la main dans ma proche et tomba sur la clef...

 

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