Chapitre 3

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Hayden

Je la porte dans les rues d'Abington. Je ne sais pourquoi mais je sent que cette fille n'est pas comme les autres. Elle m'excite et sans mentir je pourrait la baiser, là, maintenant, mais je me retiens.
Mais qu'est-ce qui ne vas pas avec moi depuis tout à l'heure ? Serieusement ?Depuis que j'ai poser mes yeux sur elle, ce matin, quelque chose c'est embrasé au fond de moi. Je suis vraiment entrain de délirer. Cette fille est quelconque et... Et puis merde ! À quoi bon d'essayer de me convaincre que la nana que je tiens dans mes bras n'a rien de spéciale parce que au contraire elle est carrément canon et sexy en plus de ça.
Enfin bref je divague complètement là. Je ferais mieux de me concentrer sur ce que je fais en ce moment et pas à ce que j'ai envie de lui faire à elle. Je me concentre sur mes pas parce que j'ai fahit, plus d'une fois, m'étalée comme une merde sur le sol. Il faut que je note dans un coin de mon esprit de ne plus jamais porter une fille en étant bourrée.
Je sent des regards poser sur nous mais j'en ai strictement rien à faire. Je n'ai plus qu'une seul et unique penser, en cette instant, c'est de la ramener chez elle. Loin, très loin de cette rue et ces salauds et... Et mais en faite je ne sais même pas ou elle habite ! Je suis vraiment con de ne pas y avoir penser plus tôt.

- C'est quoi ton adresse ?
- Hein ?

Elle relève la tête vers moi et me regarde avec incompréhension.

- Ton adresse ? C'est laquelle ?
- Je ne veut pas rentrer chez moi.

C'est à mon tour de la regarder interloquée. Comment ça elle ne veut pas rentrer chez elle ? Je comprend rien. Je fais quoi, moi, si elle ne veut pas remettre les pieds dans sa putain de baraque ?! Je m'arrête et la regarde droit dans les yeux pour essayer d'y voir plus clair.

- Pourquoi ?
- Sa ne te regarde pas, me lance-t-elle sur un ton cassant.
- Laisse moi rire ! Bien sur que si ça me regarde. C'est moi qui te porte depuis une demi-heure déjà à ce que je sache. Alors, j'aimerai bien savoir pourquoi le faite de te ramener chez toi te met dans cette état ?
- Je te répète encore une fois puisque apparement ce que je vient de te dire n'est pas arrivé jusqu'à ta cervelle. Je-ne-veut-pas-ren-trer-chez-moi. C'est bon maintenant tu a compris !

Non mais je n'en crois pas mais oreilles. Cette nana est incroyable, en plus de ça elle a fait exprès de prononcer exagérément chaque syllabes de sa phrase. Je suis peut être con mais pas à se point là. Je m'énerve tout seul intérieurement quand j'entend un raclement de gorge.

- Hum-hum...

Je reporte mon intention sur elle et c'est là que je remarque qu'elle me fixe. Elle attend sûrement une réponse. Mais je fais quoi moi ? Je ne peut pas l'amener chez moi parce que sinon ma mère ne vas pas arrêter de poser des questions et sa vas m'énerver. Mais je ne peut pas non plus la laissé ici.
Il faut que je prenne une décision et rapidement parce qu'il commence à faire froid. Je la sent trembler et se serrer encore plus contre moi pour se réchauffer. Putain ! Hayden respire. Et merde ! Je sent mon sexe se durcir dans mon jean sa en devient presque douloureux. Il faut que je me ressaisisse sinon je sent que je vais jouir dans mon caleçon.

- Ok ! Je t'emmène chez moi.

Heureusement que je viens juste de dire le contraire il n'y a même pas trente secondes.
Elle me regarde avec des yeux ronds comme des soucoupes.

- Quoi ? dis-je en reportant mon regard droit devant moi pour éviter le siens.
- Heu...
- J'ai dit quoi de bizarre ? lancai-je énervé.
- Le faite que tu vient de me dire que tu veut m'emmener chez toi, repliqua-t-elle en explosant, littéralement, de rire.

Je sourie en retour. Pourquoi je sourie, moi ? Ce n'est pas dans mes habitudes de sourire pour un truc aussi insignifiant. Et ce n'est sûrement pas cette fille qui vas changer mes fichus habitudes.

- C'est bon tu a fini de rigoler comme une dinde ? demandais-je sarcastiquement.

Elle ne répond pas et me regarde avec ces magnifique yeux bleu-vert. Si c'est yeux lançais des éclairs je pense que c'est ce qui se passerai en se moment même.

J'arrive chez moi avec elle, toujours dans mes bras. On entre et j'essaye de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller ma mère. Je la vois déjà arrivée vers nous comme une hystérique et me poser tout un tas de question du genre " Tu était ou ? Tu a vu l'heure ? " ou encore " Qui-est cette jeune fille ? Pourquoi tu la porte ? Elle est blessée ? ". Non, il ne faut surtout pas que je la réveille sinon je vais...

- Aïe... m'exclamais-je. Putain ça fait mal.

J'était tellement pris dans mes penser que je n'ai pas éviter la petite table dans le hall d'entrée. Mais quelle est le con qui est a eu la fâcheuse idée de mettre un meuble dans ce putain de hall ?
Ta mère !
La ferme conscience je ne t'ai rien demander. Je jette un oeil à l'être fragile dans mes bras. Elle se retient de rire je le vois bien malgré la peine ombre. Et...

- Hayden ! C'est toi chérie ?

Et merde ! Et moi qui ne voulait pas la voir. C'est raté.

- Oui maman c'est moi...

Les lumières s'allument ce qui ne manque pas de m'eblouir au passage. La nouvelle, quant à elle, à cacher son visage dans le creu de mon cou. Sûrement pour la lumière.

- Tu as vu l'heure ? Non mais regarde dans quel état tu est ? Tes yeux sont injectées de sang. Tu as bu ? Non ne me répond pas sa peut que empirer ton cas. Le lycée à appelé et...

Elle prend le temps de respirer au moins ? Je ne pense pas vu la vitesse à laquelle elle débite ce qu'elle dit.
Elle est entrain de m'engueuler mais elle n'a même pas remarquer la fille dans mes bras, qui elle, est maintenant entrain d'essayer de comprendre ce qu'il se passe. Ma mère me saoule à un point inimaginable. Elle est toujours entrain de me gueuler dessus comme une tarée. En même temps je ne lui facilite pas la tâche.

- Tu as été renvoyée de cours ? Pourquoi ? Tu as fait quoi encore ? Hayden il faut que tu arrête tes conneries. Moi j'en peut plus et...
- Maman ! la coupais-je.
- Quoi ? Oh ! Bonsoir... dit-elle timidement.
- Bonsoir !
- Puis-je savoir qui vous êtes ?
- Heu... je... je m'appelle Amy Pearce et...
- C'est une amie. J'était avec elle. C'est pour ça que je rentre si tard et elle a oublier ces clés, du coup elle vas dormir à la maison.
- Ah d'accord il n'y a pas de soucis ! Vous êtes la bienvenu mademoiselle.
- Merci madame.
- Pas de madame entre nous Amy. Appelle moi Rose.
- Ce n'est pas que je m'ennuie mais j'aimerai bien aller dormir si ça ne vous dérange pas toute les deux.
- Bien sûr !
- Merci.
- On reparlera demain Hayden. Compris ?
- Oui maman. Je peut y aller maintenant ?
- Oui. Bonne nuit tout les deux.
- Bonne nuit mad- heu... Rose.

Je la porte jusqu'a l'étage et l'allonge sur mon lit. Je me dirige vers ma commode et prend un tee-shirt.

- Tiens tu peut mettre ça pour dormir, dis-je en lui lançant le tee-shirt.
- Merci...

Je sort de la chambre et rentre dans la salle de bain pour me changer.

Je retourne dans ma chambre vêtu seulement de mon caleçon et remarque des vêtements, en boule, dans un coin de la pièce. Il fait sombre, seul la lumière de la lune éclaire, légèrement, la pièce. Je détourne mon regard vers mon lit et distingue une silhouette fine allonger dessus. Je me dirige vers celui-ci et m'asseois près d'elle. Cette fille m'intrigue. Elle a un sale caractère mais en même temps elle est timide et gentille. Et... elle est carrément sexy dans mon tee-shirt gris cendré. Putain ! Qu'est-ce qu'elle est canon. Il faut vraiment que je résiste à ne pas la prendre, là, sur mon lit.

Je m'allonge près d'elle et m'endors.

Un Amour Fusionnel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant