Un Amour Fusionnel

Chapitre 6

Amy

Le lendemain, en rentrant chez moi, je me suis fait sermonner par mon père, comme d'habitude. Cependant, je n'ai stictement rien écoutée de ce qu'il me disait. Je suis encore choquée de ce que j'ai fait. Ce garçon, je le connais à peine, et il a fallut seulement d'un baiser pour que je finisse dans ses bras et dans son lit. Comment j'ai pu coucher avec lui ? Ce mec est arrogant, prétentieux et j'en passe. Mais il est craquant et hyper sexy. Je me sent pitoyable, maintenant il vas me prendre pour une fille facile qu'il peut séduire et mettre dans son lit quant il le souhaite.

- Je suis vraiment conne !

Je me réprimande toute seule, dans ma chambre, quand j'entend des cries provenant du salon. Mes parents s'engueulle encore sur mon compte. Je m'enferme dans ma chambre et m'allonge sur mon lit, ma musique à fond resonnant dans ma tête, en repensant à ce week-end en sa compagnie et je me dit que demain sera un nouveau jours. Je m'endors sur ces penser.

"TOC-TOC"
Quelle heure il est ?

- Amy... ma chérie, réveille toi tu vas être en retard !
- J'arrive maman...

J'entend les pas de ma mère faire demi tour et j'en profite pour poser la question que je redoute le plus, parce que j'ai peur de la réponse.

- Euh... maman...
- ... Oui ma chérie !
- P-papa est déjà partie au travaille ou... il est encore à la maison ?
- ... Ne t'en fait pas pour ça Amy il est déjà partie.

J'ouvre la porte au même moment et la regarde de la tête au pieds. Sans dire un mots je la détaille pour essayer de trouver le moindre signe de coups. Mais rien. Ma mère est toujours aussi resplendissante. Elle m'affiche un sourire pour me rassurer et je me jette dans ses bras.

- Tout vas bien Amy,... c'est fini je n'ai rien ne t'en fait pas. Allez dépêche toi sinon tu vas être en retard ma belle.
- Oui...

Je file dans la salle de bain me préparée et dix minutes plus tard je suis dehors entrain de marcher en direction du lycée. Je ne sais pas pourquoi mais je sent que cette journée vas être chargé.

En arrivant je sent le regard de tout le monde sur moi. Pourquoi est-ce qu'ils me regarde comme ça ?

- Eh ! Toi la nouvelle !

Je me retourne pour voir qui m'a interpellé quand je tombe nez à nez avec la fille au piercing. Qu'est-ce qu'elle me veut celle là ?

- Oui...
- Tu n'a plus intérêt d'approcher Hayden ! Compris ?!
- Euh...
- Compris ?! Si je te vois encore lui tourner autour tu peut être sûr que je te pourrirait la vie.

Et elle tourne les talons en faisant voler sa chevelure noir ébène derrière elle comme si rien ne c'était passer.
Pourquoi elle m'a dit ça ? Je n'ai pas tourner autour de ce mec. C'est lui qui est venu m'aider, je ne lui est rien demander, moi.
Bien sûr c'est donc pour cela que tu a coucher avec lui, hein ?!
La ferme ! Conscience à la noix.
Enfin bref ! De toute façon elle n'a pas à m'interdire quoi que ce soit.

En entrant dans la salle, je les vois chuchoter sur mon passage. Quelle discrétion ! C'est franchement pathétique. Je m'installe dans le fond à l'abris de tout ces regard.
Le cours allait commencer quand la porte sait ouverte. J'ai l'impression de revivre ma rentrée. En plus de cela c'est toujours le même qui arrive en retard.

- Monsieur Collins pourquoi êtes vous en retard ?

Il ne répond pas et traverse la salle à grande enjambées. Miss parfaite, lui sourit et lui fait de la place à côté d'elle pour qu'il puisse s'asseoir. Mais il se fou complètement de son geste et continu sa route jusqu'à... moi. Hein ?! Mais pourquoi est-ce qu'il viens à cette table ? Non mais sérieux ! Je n'ai pas eu assez d'ennui comme ça, moi, tout à l'heure. Il le fait exprès ce n'est pas possible autrement.

- Salut ! me lance-t-il tout sourire.
- Salut !

Je pense que j'ai répondu un peu trop sèchement, là. Il vas me prendre pour une tarée.

- Tu est en colère princesse ?
- Non... je... attend une seconde. Comment tu viens de m'appeler, là ?
- Princesse.
- Ne m'appelle plus jamais comme ça, ok ?
- Pourquoi ça te vas bien pourtant !
- Écoute je n'ai pas envie d'avoir d'ennui alors ne m'adresse plus la parole s'il te plait ?!
- Des ennuis ? Mais qu'elles ennuis ?

Je me tourne dans sa direction pour lui dire d'aller se faire voir quand je remarque qu'il est sérieux et perdu par apport a ce que je viens de lui dire.

- Ta petite copine. Elle est venu ce matin me dire de ne plus t'approcher mais toi tu ne me facilite pas la tâche. Donc s'il te plait arrête de me parler. De toute façon ce n'est pas parce qu'on a passer une nuit ensemble qu'il faut absolument que l'on devienne amis.
- Premièrement je n'ai pas de petite amie. Et je ne voit pas qui serai venu te voir et puis la tout de suite je m'en fou. Et oui je confirme on est pas obliger c'était que pour le cul donc on en a rien à battre, n'est ce pas ?
- O-oui...
- Bien on fait comme ça.

Mais quelle gourde. Le plus beau mec du lycée me vient en aide, m'invite chez lui par pur politesse, et m'adresse la parole et moi comme une conne je lui dit que je ne veut pas être son amie seulement parce que "Madame" en a décider ainsi. Je suis vraiment la pire des imbéciles.

Je suis tellement prise dans mes penser que je ne voit pas le bout de papier plier devant moi. Ce n'est que quand la sonnerie retentit que je le remarque. En le dépliant je découvre un numéro de téléphone avec écrit "Hayden" à côté. Je n'y croit pas il m'a donner son numéro de téléphone. Un sourire vient se dessiner sur mes lèvres sans m'en apercevoir. Alors comme ça il veut bien, toujours, me parler.

Je sort de la salle et le reste de la journée se passe sans encombre. Tout comme le reste de la semaine. Je n'ai pas oser lui envoyer un seul petit message de peur qu'il se soit foutu de moi en me donnant son numéro. Le vendredi soir en rentrant chez moi mes parents sont encore entrain de crier, ou devrait-je plutôt dire, hurler. Je commence à monter les escaliers en essayant de faire aucun bruit mais mon père m'entend et me rattrape. Il me rire par les cheveux et me fait descendre les escalier en me tirant. J'entend ma mère lui dire de me laisser que je n'ai rien fait mais il ne l'écoute pas et commence à me frapper.

- Tu était ou ? Tu as vue l'heure tu devait être rentrer pour 17h45 et il est 18h ?

Il ne me laisse pas le temps de répondre et me frappe encore. Quand il a fini je me réfugie le plus vite possible dans ma chambre. Je m'effondre sur mon lit, après avoir fermé la porte à clé, et pleure parce que les coups qu'il m'a infligé resterons marquer longtemps et lundi quand je retournerait au lycée il seront visibles.