Chapitre 8

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Cet après-midi là, Lola attendait Brooklyn, qui lui avait donné rendez-vous au parc. Ce n'était pas rare que les sept amis se retrouvent deux par deux, mais cela avait quand même étonné Lola de la part du bel américain.

Elle se doutait qu'elle lui plaisait, elle leur plaisait à tous.

Alors quand il arriva, tout sourire, elle aurait presque pu prévoir ce qu'il allait se passer ensuite.

Quand elle eu froid, il lui enroula son pull autour des épaules. Quand il la regardait, il ne pouvait s'empêcher de fixer ses lèvres. Lola se dit qu'il était un cliché total.

Puis ils parlèrent philosophie et questions existentielles :

- Tu sais Lola, les envies sont des choses compliquées

Ah. Il en était là.

- Oui, c'est vrai...

- Elles sont incontrôlables, et pourtant on se doit de les freiner. Si je pouvais, je...

- Fais ce que tu as envie de faire Brooklyn, l'interrompit-elle

Elle aurait pu parier, que le jeune homme qui fixait toujours sa bouche allait l'embrasser.

- Tu es sure ? Je ne sais pas si c'est la meilleure solution parfois Lol...

Encore un indice de plus. Elle n'allait tout de même pas le prier de l'embrasser. Ah ces garçons, ils ne nous comprennent jamais se dit-elle.

Elle avait envie qu'il l'embrasse. Il lui plaisait, même si elle n'était pas vraiment attachée à lui et qu'elle ne voulait rien de plus que des relations charnelles. Mais il le savait, et cela n'avait pas l'air de le déranger.

- Fais le Brooke

À ces mots, le jeune homme se pencha vers Lola et approcha ses lèvres de son visage.

Pour lui déposer un chaste baiser sur la joue. Puis il pris son sac, se leva, et commença à s'éloigner d'une Lola ahurie.

- Mais qu'est-ce que tu ... ?

- Tu m'as dit de suivre mes envies Lola, c'est ce que je fais.

Alors Lola, bien plus surprise que déçue, explosa de rire en comprenant l'énorme quiproquo qui venait de se jouer.

« Tu diras bonjour à Emma de ma part Brooke. Ah et, si ça peut t'aider, elle est à la place habituelle ! »

Ce fut à Brooklyn de lui lancer un regard surpris, puis il sourit et se dirigea dans la rue qui menait au café, Lola riant toujours de sa propre bêtise.    

Le JeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant