Chapitre 12

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Emma attendait avec Arthur devant la grille close du lycée.

Elle riait aux blagues de son ami quand Brooklyn arriva derrière elle par surprise. Il l'attira à lui pour l'embrasser, tandis que Gabin criait un typique « je hais les couples » par dessus leurs épaules.

Ils se mirent tous à rire sans pouvoir s'arrêter, puis se dirigèrent vers Hamington, désormais ouvert.

L'école avait bien changé en quelques mois, se dit Arthur. Il y avait certes toujours eu des clans, des gens qui se haïssaient et quelques différents entre les élèves.

Mais maintenant, Hamington se découpait en trois groupes : les Joueurs, la majorité, les Perdants, une minorité et enfin, les Sept.

Ceux qui refusaient de se soumettre au Jeu. Ceux que le jeu n'avait pas encore réussis à atteindre, malgré toute la pression que les corbeaux leur infligeaient.

Chaque jours, ils recevaient des dizaines de messages, voire d'insultes, les intimant de participer au Jeu. Chaque jour, ils les ignoraient.

Arthur redoutait le temps des menaces. Il savait que celui-ci viendrait, et avait peur que l'un de ses amis ne puisse les supporter.

Tout à ses noires réflexions, il ne remarqua pas ce qui se passait autour de lui.

Jusqu'à ce qu'Alice et Emma arrivent vers lui avec leurs mines d'enfants réjouies.

- Qu'est-ce qu'il vous prend les filles ? dit Arthur dans un éclat de rire

- Mais regarde ! Arthur ! Il NEIGE !

En effet, lorsqu'il se retourna, Arthur eu l'impression d'être dans une boule à neige.

En quelques minutes il s'était mis à tomber de gros flocons autour des Sept amis. C'était un spectacle magnifique, qui le fit sourire lui aussi.

Quelques heures plus tard, réunis dans un parc proche du lycée, les Sept ne purent s'empêcher de se comporter comme de grands enfants.

Gabin et Brooklyn projetèrent simultanément deux boules de neige qui arrivèrent dans le dos et le cou d'Arthur. Ce dernier, gelé, leur promis une vengeance terrible, et tous finirent par faire des anges de neige, transis de froid.

Les joues rouges, Arthur pris Emma et Alice par la main pour tous les emmener boire un chocolat chaud.

Ce moment rassura le grand garçon : il savait qu'il y en aurait d'autres avec sa bande, rien ne pourrait le leur enlever. Pas même le Jeu. L'amitié et l'amour, se dit-il en voyant le regard de Martin et Brooklyn pour les deux filles qui avaient leurs mains dans les siennes, seraient toujours plus fortes que tout.

Plus tard, Arthur se rendit compte de son côté poète.

Trop tard.


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Désolée pour mon absence pendant quelques temps, et voici un nouveau chapitre pour me faire pardonner ^^

J'espère qu'il vous a plu, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

Le JeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant