Harley Quinn
Après une dure journée au centre Esprit Libre et après cette superbe victoire au Skate Club, je n'avais qu'une seule envie, retourner chez moi et dormir. Une fois à l'étage de mes boules de poils adorées, je leurs souhaitais à tous une bonne nuit. Surtout à mon chouchou: Monsieur Moustache. C'était un adorable chat blanc avec le poil court, il avait de beaux yeux couleur miel! Je filais dans mon appartement et me précipitais dans mon lit. Bernie râlait parce que je ne l'avais pas cajolé comme je l'ai fait avec Monsieur Moustache. Je détachais mon castor empaillé de son skate et l'emmenais avec moi dans mon lit. Il était ravi de dormir avec moi. Je lui demandais de se taire.
Le lendemain, je me réveillais tout doucement et me traînais dans la salle de bain, sentant ma bouche pâteuse. Je me lavais les dents pour ne plus avoir cette sensation. Mes animaux faisaient un vacarme pas possible. Ils avaient sûrement faim et soif... j'étais si fatiguée hier soir, que je n'avais pas rempli leur abreuvoir ni leur énorme gamelle. Je pris Bernie avec moi et me traînais alors jusqu'à leur étage. Quand j'ouvris la porte, mes animaux se précipitèrent vers moi. Les chats miaulaient, les chiens faisaient le beau et retenaient quelques aboiements.
- Ça va, ça va! Ça vient, baillais-je en me dirigeant vers le stock de croquettes.
Je leur servis à manger et fit couler de l'eau dans l'abreuvoir. Après leurs petite portions de croquettes englouties et quelques lapes, ils vinrent tous me dire bonjour, chacun leur tour. Je les avais dressé pour ça, et cela me permettait aussi de les compter. D'ailleurs, il m'en manque un. Qui je n'ai pas vu aujourd'hui?
- Rex tu es là, murmurais-je. Balto tu es là aussi...
- Qu'est-ce que tu cherches, maboule?
- Croc-Blanc, oui... Mon gros Garfield est là. Je fais juste l'appel, répondis-je à Bernie. Mittens aussi... Lassie tu es toujours fidèle au poste...
- Mais où veux-tu qu'ils aillent? Tu les as bien dressés et ils sont bien traités, me signala mon castor empaillé.
- Max... Toulouse... Berlioz... Pongo est là, continuais-je en pointant du doigt chaque animaux que je nommais. Oliver... Beethoven... Sylvestre...
Je vis Figaro s'approcher de moi et frotter son dos contre mon mollet. Je regardais partout autour de moi. Je ne voyais pas qui il manquait. Je fis un bond! Je venais de me rendre compte que Monsieur Moustache n'était pas là. Je regardais devant moi et vis que je n'avais pas fermé la porte!
- Nom d'une boule de poils, m'exclamais-je. Il faut que je retrouve Monsieur Moustache.
- Un de perdu, dix de retrouver, énonça Bernie. Retournons au lit! On était bien!
Je montais dans mon appartement et filais me mettre des vêtements plus convenables. Bernie soupira que quand j'avais une idée, jamais elle ne sortait de ma tête. Je mis une petite robe rouge et noire que m'avait faire Queenie. Cette femme, je l'adore! Elle fait de magnifiques choses avec ses très jolies mains aux doigts de fée! Pas le temps de rêvasser et de penser à mes vêtements! Il fallait que je retrouve Monsieur Moustache!
Tony m'avait entendu me précipiter dans les couloirs et me demanda ce qui se passe. Je lui disais que je n'avais pas le temps de lui expliquer et sortis de l'immeuble. J'étais dans les rues de Coney Island à chercher mon Monsieur Moustache. Je criais son prénom dans toutes les rues, mes mains faisant office de mégaphone. Pas de réponse de lui, ni aucune trace. Où a-t-il bien pu passer?
- Monsieur Moustaaaaaache! Si tu ramènes ton adorable bouille, t'auras triple ration de câlins et de bisous, lançais-je.
Toujours rien... Aucune trace de lui. Je commençais à désespérer. Aujourd'hui, je ne travaillais pas, je n'avais donc pas à m'inquiéter pour le boulot. Mais je n'avais pas non plus envie d'être inquiète pour Monsieur Moustache. D'ailleurs, je le vis devant moi, quelques rues plus loin. Je me précipitais vers lui. Il se met à courir en prenant sa gauche. Je le poursuivais.
Il ne faisait que ça: marcher, courir, trottiner. Jamais il ne s'arrêtait, ou alors il le faisait pour m'attendre. On aurait dit qu'il voulait m'emmener quelque part. Mais où? Et pourquoi un chat m'amènerait quelque part? Ça n'a aucun sens... Bon d'accord! Ça a autant de sens qu'un homme se déguise en chauve-souri pour combattre le crime et faire régner la Justice... Tss! Une chauve-souri qui fait la justice... Une très belle blague. Mais où est-ce que ce chat m'emmène?
- Pourquoi cette situation me parle, commenta Bernie.
Trop absorbée par la poursuite de Monsieur Moustache, je ne me suis pas rendue compte de ce qu'a dit mon castor empaillé. J'arrivais dans un parc sympathique, dans lequel je traîne parfois avec Mason. Le chat blanc s'arrêta devant moi, juste à côté de l'immense racine d'un très grand arbre. Sous les quelques racines, il y avait un énorme trou noir. Je demandais à Monsieur Moustache ce qu'il voulait. Il se contenta de me regarder avec son air ahuri. Comme si il allait me répondre... Ma curiosité me poussa à me mettre à quatre patte et à voir ce qu'il y avait dans cet énorme trou noir. Je n'avais rien pour m'éclairer. C'était aussi noir que la cave où j'ai découvert mes regrettées hyènes... Je me relevais et regardais dans la direction de Monsieur Moustache. Il avait disparu encore. Je me relevais et mis mes poings sur les extrémités de mon bassin.
- Ce chat, jurais-je entre mes dents.
Je me retournais et vis une drôle de chose à quelques centimètres de moi. Bernie s'exclama de dégoût! Et il y avait de quoi... Ca ressemblait énormément à ces choses qu'avait créées l'Enchanteresse. Ce truc faisait un bruit bizarre, comme le claqueur dans le jeu Le Dernier d'Entre Nous. Par réflexe, je reculais, même si je savais que l'arbre allait me coincer. Mais je fis un pas dans le vide et tombais.
Ma chute me semblait bien longue... J'avais l'impression que je tombais infiniment... qu'il n'y avait pas de sol qui me rattraperait. Mes cheveux, bien qu'ils soient coiffés en couette, avaient le droit à un brushing spécial. Bernie chutait à côté de moi, hurlant de peur. Je voyais dans cette étrange galerie, sans fin et verticale, des horloges, de la vaisselle en porcelaines. Je tombais sur un matelas qui me fit rebondir et repartir dans une nouvelle chute. Mes cheveux et ma robe volaient dans une légèreté sans non. Je vis quelque choses de plus clair tout en bas, au fin-fond de la galerie. La lumière avait l'air d'être dans les tons bleus. Allais-je sortir de ce trou et être en Chine?
J'atterris lourdement sur le derrière. Mes yeux s'étaient fermés à cause de la douleur. Je n'avais même pas eu le temps de voir où j'avais atterri. Je gémissais de douleur. Bernie tomba sur ma tête et fini à terre, à côté de ma main droite.
- Aieuh, me plaignis-je.
- Je n'ai rien senti, blagua Bernie.
Je regardais méchamment mon castor et fis la moue. Je le remis droit suite à sa demande. Il se demanda où on était tandis que je frottais mes fesses pour essayer de faire passer la douleur. Je regardais en face de moi et vis que je n'étais ni en Chine, ni aucun autre pays sur cette planète... Un endroit inconnu pour moi.
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Harley Quinn in Wonderland [ INTERROMPUE ]
FanfictionOu est-ce que tu es encore partie Alice ? Es-tu retournée dans ce monde triste ? ET qui est cette femme qui porte les couleurs et le nom de la reine ? Serait-ce un maléfice ? Les autres pensent qu'elle est la nouvelle Alice. Mais qui est cette...