Chapitre 3. (Non corrigé)

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Coucou mes lectrices préféraient, OMG VOUS SAVEZ LA MUSIQUE JUSTE AU-DESSUS C'EST MON PETIT BIJOU JE M'ÉVADE QUAND JE L'ÉCOUTE JE PEUT L'ÉCOUTER EN BOUCLE 😍❤️. Bref avant de vous lancer dans ce chapitre je voulais vous proposer quelque chose. Ça vous plairez de dessiner les personnages de cette fiction comme vous vous les imaginez et de mes les envoyer et j'en mettrai un à chaque début de chapitre . Ou alors je créerais un espace avec tous vos dessins à vous de me dire si ça vous intéresse et la façon dont vous préféraient que je les publie j'attends voit réponse en commentaire, bisous et bonne lecture. XoXo.

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Prenant la place précédemment occupé par Harry, le comte de Malfoy s'approcha de Ron.
Le jeune homme se tourna à demi.
- Votre Seigneurie.
- Mister Weasley, répondit-il en souriant. Cette soirée vous plaît-elle ?
Ron acquiesça, ravalant la réplique qui lui brûlait les lèvres.
Elle me plairait encore plus si vous m'invitez à danser, espèce d'idiot.
Hélas, il n'avait pas le loisir d'être franc dans son échange avec le gentleman.
Certes, cela impliquait qu'il était timide, et Lucius... Eh bien, Lucius était ce qu'il était.
Il se rapprocha davantage.
- Deux fois, Ron ? Vous avez dansé deux fois avec lui ?
Il releva le menton, agacée.
- Je suis étonné que vous l'ayez remarqué, dans la mesure où vous avez été absent pendant l'essentiel de la soirée. Que se passe-t-il, Votre Seigneurie, cette salle ne contient pas assez de veufs contants à votre goût ?
Ignorant la pique, Lucius rétorqua :
- Cet homme n'est pas de bonne compagnie. C'est la dernière fois que je vous le dis.
Il parlait de Fieldgate, bien sûr.
- Quel soulagement ! Fit-il en lui décochant un regard foudroyant.
- Comment cela ?
- Si c'est la dernière fois que vous me le dites, je n'aurai plus à écouter vos pénibles sermons.
Il sourit et reporta son attention sur Harry, qui dansait avec un très bel homme. À voir son air radieux, Ron le soupçonnait d'avoir enfin trouvé son M. Rogue.
- Ron, je vous avertis...
Il s'arrache à la contemplation de Harry et de son mystérieux cavalier.
- Alors agissez, Votre Seigneurie, lui dit-il, à bout de patience.
Abattez cet homme. Prévenez mes frères. Déclarez-moi votre flamme.
    Voilà ce qu'il aurait aimé qu'il fasse. Mais il n'obtint que son silence.
    Le comte de Malfoy pinça les lèvres, puis détourna les yeux et s'appuya contre le mur, feignant de ne le l'avoir pas entendu.
    C'était tout le problème : s'il voulait avoir une place dans sa vie, il fallait qu'il agisse.
    Mais il ne le ferait pas.
    Au cours de trois derniers mois, ils avaient multiplié les rencontres et dansé sur le bord de ce précipice à maintes reprises. Sans résultat.
    C'est pourquoi Ron avait dansé avec Fieldgate et ignoré les plaintes de Lucius.
    Comme Harry passait près d'eux, celui-ci se redressa.
- Est-ce mister Potter ? Demanda-t-il.
- Oui, dit Ron en suivant des yeux son amie. Pourquoi Lucius semblait-il soudain sur le qui-vive ?
- Il danse avec lord Severus ? Poursuivit-il.
- Lord Severus ? Répéta Ron en se hissant sur la pointe des pieds. Cet homme est lord Severus ?
- Oui, confirma-t-il en secouant la tête.
- Lord Severus qui ?
   Lucius tourna vers lui un regard perplexe.
- Lord Severus Snape. L'oncle de Tom, autrement dit.
    Laissant échapper un petit sifflement, il se remit à observer le couple qui sillonnait la piste.
- Snape, souffla Ron. Oh! Non!
- Que font-ils ensemble, d'abord ?
- Je ne crois pas qu'ils sachent à qui ils ont affaire, l'un comme l'autre, expliqua Ron en se mettant de nouveau sur la pointe des pieds pour essayer de trouver Hermione.
- Ils ne vont pas tarder à l'apprendre, commenta le comte en désignant lady McGonagall, sa tante, qui considérait le couple avec une expression horrifiée.
Puis il inclina la tête dans l'autre direction, vers une femme endeuillé qui semblait frappée du même état de stupéfaction.
- La sœur de lord Severus, lady Juniper. Elle semble prête à le brûler vif.
- Si seulement ils n'avaient pas à découvrir la vérité, murmura Ron. Ils ont l'air très épris l'un de l'autre.
- Épris ? Vous arrivez à apercevoir ça d'ici ? Demanda Lucius en se redressant de toute sa hauteur pour mieux voir le couple.
- Bien sûr que oui. Regarder comme il le dévore des yeux.
Le comte haussa les épaules.
- C'est peut-être juste ses beau yeux qui le met dans cet état, observa-t-il. Et puis que connaissez-vous des hommes et de l'amour ?
- Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je ne suis plus le petit garçon que vous aimiez faire enrager. Et je ne suis pas assez jeune pour ne pas remarquer la façon dont lord Severus dévisage Harry. Il et amoureux de lui.
- Ron, dit Lucius en secouant la tête, vous étiez plus cohérent quand vous me demandiez en mariage, il y a bien des années.
- Je ne vous ai jamais demandé...
Il sourit.
- Non, " demandé " n'est pas le mot, il est vrai. " Ordonné " serait plus juste. Étant enfant, vous étiez sacrément autoritaire. Et vous l'êtes toujours, d'ailleurs.
- Lucius, lança-t-il sur le ton de l'avertissement.
- Vous allez me jeter par terre, comme vous l'avez fait la dernière fois que j'ai refusé de vous épouser?
Ron croisa les bras pour réprimer l'envie qui le démangeait. Le jeter par terre.
Pourtant, il sourit.
- J'ai fait ça, moi? Fit-il d'un air innocent.
-Parfaitement, oui.
- Ah, je m'en souviens, à présent, dit-il en inclinant la tête. Mais apparemment cela vous à marqué. Une belle leçon d'humilité, si je puis dire.
- N'exagérez-vous pas un peu ? Demanda Ron. Vous aviez douze ans. Et, si je puis me permettre, vous vous êtes ridiculisé bien davantage depuis - et tout seul, d'ailleurs.
- Permettez-vous. En tout cas, il est sacrément embarrassant d'être par un petit garçon.
- Vous n'aviez qu'à accepter mon offre, rétorqua Ron avec un sourire sarcastique.
Cet échange était presque réjouissant que l'avait été la confrontation d'origine.
Mais, dans un affrontement, votre adversaire peut toujours vous surprendre. Lucius se pencha sur lui.
- Alors refaites-la-moi, Ron, lui chuchota-t-il.
Il frissonna.
- Certainement pas, asséna-t-il en s'efforçant de ravaler des mots qu'il ne voulait plus prononcer.
Oh! Lucius, je vous en prie, épousez-moi !
- Vous savez que vous en béé envie, dit-il d'un air satisfait en condescendant.
Cette même condescendance qui lui avait valu tant d'ennui quand il avait douze ans.
- Je préférais vous jeter à terre, dit-il en croisant les bras, aussi têtue que lui.
- Je ne douta pas un instant que vous en soyez capable. Et comment!
Lucius se redressa en lissant les pans de sa veste impeccable et désigna Harry et lord Severus.
- On parie que cette petite danse entre eux aboutira à quelque chose?
- J'espère bien, dit Ron avec une regrettable note dans la voix.
Il n'aurait pas dû laisser Lucius l'approcher à ce point. Chaque fois, il en avait le ventre et l'esprit noués. Et pleins de désirs insatisfaits...
Ce maudit Lucius s'inclina de nouveau vers lui, comme s'il savait exactement l'effet qu'il lui faisait.
- Vous êtes de nature très romantique, Ron. Qui l'aurait soupçonné?
- On a tous droit au bonheur.
Mais ce n'était pas de Harry et lord Severus qu'il parlait.

Une lettre pour vous, Monsieur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant