Chapitre 25

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23 novembre 2016

PDV CIARRA

Émilie étant partit à Rennes depuis une semaine, Olivier et moi en avons donc profité pour parler. Nous nous sommes dit des choses que je pensais plus jamais entendre entre nous. Cette mise au clair m'a tout simplement perturbée. Je suis incapable de savoir où est ce que j'en suis.

Je rentre dans la cantine du centre et m'installe à une table, seule car les garçons ne sont pas encore là. Ils se préparent pour le match de ce soir contre le PSG. Je ne profite malheureusement pas très longtemps du silence, les Gunners sont audibles depuis les couloirs. La discrétion n'est pas le maître mot chez certains. Après s'être servis, Mathieu et Laurent s'assoient en face de moi. Je comprends immédiatement à leur attitude qu'ils ont quelque chose à me dire.

- Qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi vous me regardez comme ça ? Je demande sèchement.

- Il paraît que Olivier et toi avez couchés ens..

- Dormit ! Le reprend Debucy.

- C'est pareil ! Bon alors est ce que toi et Giroud avez dormi ensemble ?!

- Parlez encore plus fort je crois que certains n'ont pas entendu ! Dis-je sèchement.

- Y'en a pas un seul ici qui sait aligner deux mots en français de toute façon ! Me répond Laurent.

- T'es sûr de toi ?

Je fixe les deux imbéciles en face de moi et montre Francis, assis à quelques places de moi. Ce dernier a tout entendu. Laurent et Mathieu se regardent gênés. Je vais clairement les tuer. Coquelin se rapproche.

- Je te rassure je ne dirai rien, ce ne sont pas mes histoires.. Elles sont trop compliquées en plus ! Rit le français. Je suis incapable de dire qui couche avec qui là.

Les trois garçons rigolent, moi beaucoup moins.

- Je n'ai pas couché avec lui bordel ! Je hausse le ton.

- Calme toi.. On voulait pas t'énerver. Me dit Mathieu.

- C'est raté !

Je quitte la table et croise Granit. Ce dernier me suis jusque dans les bureaux.

- Bébé qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi tu es énervée comme ça ?

- Tout m'énerve ! J'en peux plus !

Le suisse place ses mains sur mes hanches et m'approche de lui. Il prend mes joues et y dépose un chaste baiser. Il est adorable avec moi, il me reconforte, il me fait passer avant n'importe quoi et moi j'embrasse et dors avec Olivier. Je fais n'importe quoi, je déraille totalement.

Granit s'assoie sur le canapé et je fais de même. Nous restons un moment comme ça, sans prononcer un seul mot. Je le regarde, il sourit en regardant son téléphone. Il envoie quelques messages à son frère. Il est tellement beau.

 Il est tellement beau

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