Chapitre 48

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7 mars 2017, Londres.

Je suis réveillée depuis déjà une bonne heure mais Olivier dort encore. Ce soir il affronte le Bayern Munich à l'Emirates Stadium. Les Gunners se sont largement inclinés en Allemagne sur le score de cinq à un. Je me souviens de son retour à la maison. Il ne m'a pas adressé la parole, il est simplement venu s'allonger dans le lit à mes côtés cherchant un peu de réconfort.

 Il ne m'a pas adressé la parole, il est simplement venu s'allonger dans le lit à mes côtés cherchant un peu de réconfort

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Ce soir j'espère que ça sera différent. En attendant, j'ai rendez vous avec mon médecin comme tous les mois mais avant ça je doit aller chercher quelqu'un à la gare.

Je monte et entre doucement dans la chambre. Olivier est allongé sur le ventre, la tête tournée vers moi. Il est adorable même quand il dort.

- J'y vais Oli' à plus tard. Je murmure.

Je passe le pas de la porte lorsque je l'entends marmonner. Je me rapproche du lit et il attrape ma main avant de me tirer vers lui. Je me penche et lui dépose un léger baiser.

- Sois prudente sur la route.

- Promis.

- Je t'aime Ciarra.

Son élocution reste encore bien difficile mais cette phrase là je l'ai bien comprise. Il se rendort aussitôt sans même entendre ma réponse.

- Je t'aime aussi Olivier.. Je souris.

________

Je patiente sur le quai, sans cesse je jette des coups d'oeil aux panneaux d'informations. Après quelques instants d'attente je le vois descendre du train, un sac de sport à la main qu'il fait basculer par dessus son épaule. Nous avançons l'un vers l'autre le sourire aux lèvres.

- Je suis contente que tu sois là Ben. Je souris.

- Je serai toujours là pour mon frérot. Se confie -t-il.

J'ai appelé Ben pour qu'il viennent soutenir Olivier ce soir. Il va avoir besoin de toutes les ondes positives possibles. Ce n'est pas seulement pour ça que je l'ai appelé. Bien évidement dans un coin de ma tête il y avait le cas Émilie. Ils ne se sont pas parlés depuis ce fameux soir où ils se sont disputés. Depuis, Émilie a complètement changé. Elle est plus effacée et ça frôle presque la dépression, elle a décidé de quitter l'appartement. J'espère que la présence du gardien rennais fera changer les choses.

Lui et moi montons en voiture et nous dirigeons vers l'hôpital pour le plus grand plaisir de Ben.

- Tu en es où dans le travail ? Me demande -t-il.

- Tottenham m'a demandé de travailler pour eux.

Il est surpris et se contente de me fixer, les sourcils haussés.

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