Chapitre 52

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28 mars 2017, Clairefontaine.

Je me réveille en douceur cette fois sans cries ni coups sur la porte comme un certain abruti ici aurait pu le faire. Je m'assois sur le bord de mon lit et attrape mon téléphone.

De Ciarra :

Bonne journée chéri et bon courage pour ce soir. Je serais là pour te soutenir ♡ Je t'aime.♡

Je souris et commence à lui répondre.

À Ciarra :

J'ai hâte de te voir mon coeur et j'espère..

Soudain on tape violemment à la porte. Je fais tomber mon téléphone tellement j'ai eu peur.

- Putain mais c'est pas possible tu es obligé de me réveiller comme un encul..

Je me tais immédiatement en voyant Didier devant ma porte. Je suis super gêné et commence à bégayer.

- Sympathique l'accueil.

- Excusez moi coach je pensais que c'était quelqu'un d'autre.

- Oui je me doute que tu me traite pas de.. Einfin j'espère !

Je souris car il n'a vraiment rien à craindre. Je l'adore notre coach.

- Bon fini de plaisanter ! Tu as vu l'heure ? Je te signal que c'était 9h30 en bas avec tout le monde. Il fronce les sourcils. Dépêches toi !

Le coach redescend et je me dépêche de prendre ma douche pour rejoindre mes coéquipiers.

- Ah bah enfin ! Tu fou quoi de tes nuits Giroud sans déconner. Se marre Dimitri.

- Ne reponds pas surtout ! On veut pas savoir ! Continue Laurent.

- Qu'est ce que vous vous imaginez. Je dors bande de grands malades !

- Ouais ouais tu dors.. Me chuchote Benoît.

Je lui lance un regard noir qui le fait sourire. Je vais ensuite me cherche un petit déjeuner et m'installe entre Ousmane et Blaise juste en face de Benoît. Ce dernier ne cesse de me fixer avec un petit sourire en coin qui me tape sur le système il faut le dire. Je lui donne donc un petit coup de pieds sous la table.

- Aïe !

Tous nos coéquipiers autour le regardent et froncent les sourcils.

- Ça va Costil ou tu es pas seul dans ta tête ? Lui demande Rabiot.

- Ouais ça va.. Je me suis juste fais mal. Dit-il le regard noir posé sur moi.

- En mangeant ? S'interroge Samuel.

- Je me suis mordu la langue !

Je me pince les lèvres pour contenir mon rire.

- Tu es un vrai cas Benoît Costil. Rit Dimitri.

Petit à petit mes coéquipiers se calment et nous continuons nos discussions.

Nous remontons dans nos chambres pour deux petites heures avant la causerie du coach. Je reprends mon téléphone et me rends compte que je n'avais jamais fini mon message.

À Ciarra :

J'ai hâte de te voir mon coeur et j'espère marquer ! ♡

Après ça je commence à faire ma valise puisque ce soir après le match je rentrerai directement à Londres avec Ciarra. Comme on est jamais réellement tranquille dans ce château on frappe à ma porte. Je n'ai même pas le temps de dire quoi que ce soit que Benoît, comme d'habitude, entre et s'affale sur mon lit.

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