Chapitre 20

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6 novembre 2016, appartement, Londres.

PDV CIARRA

Il est presque 8 heures et Olivier n'est toujours pas levé. Le soucis c'est que nous devons être à 8h30 au centre d'entraînement car à midi ils affrontent Tottenham pour le derby de Londres. Après ça Olivier et Laurent s'envoleront pour Paris où ils rejoindrons l'Équipe de France.

Je monte les escaliers et frappe à la porte de chambre d'Olivier. Aucune réponse. J'entre et le voit enroulé dans sa couette, il est si mignon quand il dort. Je m'assois sur le rebord du lit et lui caresse le bras. Il faut y allez en douceur avec lui le matin, surtout les jours de match.

- Olivier.. Dis-je en chuchotant et caressant son bras.

Il fini par se tourner vers moi et ouvre un oeil. Je souris, on dirait un bébé.

- Il est bientôt 8 heures, lèves toi. Je t'ai préparé le petit dejeuner.

Je quitte la pièce en vérifiant bien qu'Olivier est bel et bien réveillé puis redescends. Quelques instants plus tard il me rejoint enfin, déjà douché et habillé. Il m'embrasse la joue et me remercie de l'avoir réveillé. Je ne lui parle pas plus, je sais qu'il a horreur de ça, de plus ce n'est vraiment pas le jour pour l'embêter. Mais bizarrement c'est lui qui engage la conversation.

- Je l'ai appris tard hier soir mais rien n'est officiel, c'est pas sortit dans les médias donc tu ne dis rien ok ? Me prévient-il. Alphonse Areola, le gardien de Paris, est blessé donc Benoît va le remplacer.

- Mais c'est super ! Tu vas retrouver ton frérot ! Dis-je toute heureuse pour lui.

- Émilie sera donc à Paris..

Je cesse de sourire. Je ne suis pas sûre de vouloir allez à Clairefontaine finalement.

- Tu viens quand même hein ? Tu n'es pas obligée de la croiser..

- Tu viens quand même hein ? Tu n'es pas obligée de la croiser

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Je ne sais pas quoi répondre. Je serai forcement obligée de la croiser et je veux absolument régler cette histoire avant que l'on se revoit.

- Je sais pas je verrai.

- Tu vas pas me lâcher quand même ?!

- Bien sur que non !

Il fait la moue, peu convaincue par mes dires. Après ça il ne dit plus rien, je sens qu'il appréhende pour le match. L'enjeu est grand et la pression est forte.

_________

Nous arrivons au centre d'entraînement, Olivier a été très calme durant le trajet, il a très peu parlé. A vrai dire je pense que peu de joueurs ont envie de parler à ce moment précis de la journée. Ils sont tous stressés. Granit est cependant plus détendu que les autres, il n'a pas encore jouer un derby et ne connait donc pas l'enjeu.

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